NEW WAY
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NEW WAY

Une ville mise sous quarantaine où des personnes se découvrent des pouvoirs.
 
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 Interrogatoire [fini /verrouillé]]

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Josh Turner

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MessageSujet: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 4:36

Gabriel O'Bryen... C'est presque dans un soupir qu'il se rendit à l'adresse indiqué sur un bout de papier. Pas le temps de s'emcombrer d'un dossier, il l'avait lu et relu, et encore lu dans le doute. Bref tout ce qu'il y avait à savoir sur cette jeune femme était quelque part niché dans sa tête. En même temps, c'ets pour cela qu'on le payait. Profesionnalisme à toute epreuves. Il n'avait jamais réellement souhaiter se taper les interrogatoires, mais son parcours faisait de lui une personne idéeal. avoir fait ses etudes en psychologie aidait beaucoup à discerner le vrai du faux, les expression, les gestes, les tics, tous étaient des indices precieux à ses yeux qui ne lui echappaient pratiquement jamais. D'ailleurs, il aimait croire que ça ne lui echappait jamais. D'un autre coté, ce n'atait pas vraiment une question de narcisisme ou de trop de confiance en soit, ses états de services étaient là pour juger de sa capacité à tenir un interrogatoire et d'en resortir les informations importantes qui menaient à une deduction plus que logique pour ce militaire. C'était bien pour toutes ses raisons que sa journée commençait avec Mademoiselle O'Bryen.

Il arriva d'ailleurs bien vite devant la petite maison sans grande prétention où la jeune femme avait élu domicile. Elu domicile ! Oui, cette maison n'avait rien à elle, elle appartenait à une petit vieille dont le nom lui reviendrai tot ou tard. Elle avait trouver la mort suite à une crise cardiaque, rapport d'analyse fait par l'hopital de New Way. Et franchement, que Gabriel squatte l'ancienne baraque du mémé décédées, ça lui passait royalement au dessus de la tête. Il était pas là pour cela, et n'avait rien à juger de cette histoire. Sion but restait simple, déterminer si oui ou non elle était dehors au moment de l'explosion. Il passa donc le petit jardin qui n'avait pas été entretenue depuis des lustre, pour se retrouver devant cette petite maison en bois, ou même les bestioles en tout genre ne devait pas avoir envie de vivre. Franchement, qui pourrai croire que sous cette maison se cache un abris anti-bombe au normes ? Ca paraissait tellement delabrer qu'il avait du mal à y croire. Mais là encore, des analyse avaient déjà été faite, l'abris restait parfaitement conforme et il n'avait pas lieu d'en douter. Peu importe, au final.

Il se stoppa devant la porte, une légère impression sur le visage. devait-il réellement prendre le risque de frapper à cette miserable porte en bois ? Il jeta un coup d'oeil à sa montre. 9h, tout pile du matin. l'heure ou il était legal de venir importuner les gens. Allez savoir pourquoi, il adorait faire cela dès la première heure. la plus part du temps il reveillait les gens, et ses derniers se trouvant deja enerver par l'heure et sa présence avaient une tendance à laisser echapper quelques mots qu'ils auraient garder si ils étaient parfaitement serein. La base des interrogatoires chez Josh, pousser les gens jusqu'à l'enervement le plus avancer. C'est toujours à ce moment qu'ils hurelent de strucs sans reflechirs et c'ets toujours à ce moment que les infos importantes sortes.

Il se decida finalement à frapper à la porte. Doucement pour le premier coup, mais la porte semblait bien mieux tenir que ce qu'elle laissait paraitre. Alors il frappa normalement dessus deux ou trois coups. Puis, sil se remit droit et attendit qu'on vienne ouvrir. A premiere vue, il n'avait rien du militaire. Si Josh était parfait dans son role et que ses resultats n'étaient plus à juger, il avait un sacré defaut pour ce corps de metier. Incapable de se soumettre à des ordres simple et incapable de faire preuve de "respect militaire". bref, ce n'est que rarement qu'il enfilera son traillis et jamais qu'il balancera un salut militaire à un superieur. Ce defaut lui avait causé pas mal de soucis dans sa carrières, mais ses états de services restaient sans equivoque et lui avait permis de grimper dans l'echelle hierarchique sans avoir à jouer la marionette articulée. Et a ce même titre, jamais vous ne pourrez entendre Josh se presenter en donnant son grade, c'était vraiment le genre de choses qui lui passaient au dessus de la tête. Quand la porte s'ouvrit légèrement et qu'il pu apercevoir le visage de la jeune femme, il su qu'il était réellement en phase d'elle. merci aux photos dans les dossiers. Bref, c'est avec une courtoisie qui aurait pu etonner ceux qui le connaissent qu'il se présenta.


"Bonjour, Gabriel O'bryen, c'est ça ? Je m'appel Josh turner, je travail pour l'armée et j'aurais quelques questions à vous poser, si vous n'y voyez pas d'inconvenients ?"

Soyons honnete, inconvenients ou pas, elle ne possedait pas vraiment le choix. Il avait ordre de mener ses interrigatoires, la population avait été prevenu qu'ils allaient subir ce genre de chose. bref, il avait tous les papiers necessaires -pas sur lui- pour la forcer à répondre à ses questions. Mais bon, autant que ça se passe le plus simplement possible. Et cette decision revenait à la jeune femme -plutot agréable à regarder il fallait l'avouer- soit elle acceptait et tout se passerait bien, soit elle refusait et subirait quand même un interrogatoire. mais ce dernier ne se ferait pas chez "elle", et encore moins en compagnie d'un seul militaire. La direction avait decider de convenir que les refractaires avaient forcement quelque choses à se reprocher et serait donc interroger comme coupable jusqu'à preuve du contraire. Vu l'experience et les cours de Josh, il avait une tendance à voir cela d'un tout autre oeil.
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Gabriel O'Bryen

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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 12:44

Gabriel était debout depuis déjà 2h quand elle entendit qu'on frappait à la porte. Sortant le nez de l'évier sous lequel elle se trouvait, elle se demanda distraitement un instant qui pouvait bien être sur le seuil à une heure aussi matinale. Reposant la clé à molettes sur le rebord en fer, la jeune femme se dirigea vers la porte, en pestant contre le mauvais état de la tuyauterie et le délabrement général de la maison. Ayant commencé à défumer et à jeter des vieilleries que l'ancienne occupante des lieux avait gardé, la jeune photographe s'était affalé sur le divan vers minuit pour plonger immédiatement dans un sommeil sans rêves dont elle avait été sortie, plutôt brutalement, 7h plus tard, quand le robinet de la cuisine avait jailli de son emplacement dans un geyser d'eau glacée. La cuisine avait quasiment été noyée sous le déluge et depuis, la jeune femme essayait de limiter les dégâts et de réparer cette saleté de tuyau.

C'est en se dirigeant vers la porte qu'elle réalisa qu'accueillir qui que ce soit dans ce désastre ménager lui ferait certainement ressentir la plus brûlante honte de sa vie. Ses quelques valises, dans lesquelles elle venait justement de se prendre les pieds, gisaient derrière un sofa défoncé et décrépi. Quant au reste de la maison, Gabriel ne voulait même pas en parler. Et puisqu'elle devait rester ici un bout de temps, la jeune femme avait entrepris de retaper la bâtisse. Si bien que la cuisine commencée quelques jours plus tôt avait fini par reprendre un air plus civilisé. Enfin, ce jusqu'à ce que les canalisations décide de faire cession et ne laisse la nouvelle propriétaire des lieux dans le plus grand désarroi. Secouant la tête, remettant un peu d'ordre dans sa mise négligée et dans sa crinière brune en bataille, la jeune femme se décida enfin à ouvrir la porte...

La personne qui se trouvait derrière lui était totalement inconnue. Et Gabriel eut tout d'abord qu'il s'agisse d'un parent de la vieille cardiaque. Si c'était ça, alors elle allait rapidement se retrouver sans domicile fixe. Visiblement âgé d'une trentaine d'années, cet homme brun bien plus grand qu'elle, mais c'était le cas de beaucoup de monde lui évoqua un peu un ours. Absolument pas démontée par son aspect physique, la jeune photographe attendit que l'étranger explique la raison de sa présence, ce qui ne tarda pas. Un militaire. La jeune femme laissa échapper un soupir de soulagement. Si il voulait simplement lui poser des questions sur ce qui s'était passé le jour de l'explosion, Gabriel ne voyait pas d'objections à lui répondre. Après tout, elle ne pourrait lui dire que ce qu'elle savait. Qu'elle avait entendu les sirènes. Qu'elle roulait au volant de son 4X4 et que la vieille femme encore sur la terrasse de sa maison, lui avait dit de la suivre. Un mensonge tant de fois répété que la jeune femme avait réussi à occulter son black-out et son réveil dans la cave.

Pourtant parfois, dans un état entre la veille et le sommeil, Gabriel avait la sensation que quelque chose d'étrange s'était produit, le jour de l'explosion. Certes, son 4X4 était garé devant la maison de la vieille dame. Certes, elle se trouvait dans son abri. Mais tout ça n'expliquait pas comment de la zone de l'usine où la situait son dernier souvenir, elle avait pu se retrouver dans cet abri. Elle ne s'était tout de même pas téléportée...

Souriant à son interlocuteur, Gabriel répondit à la question qui lui avait été posée.


“J'ai cru que vous étiez un parent de la vieille dame et que vous veniez m'annoncer que je devais quitter les lieux, monsieur Turner. Je vous en prie, entrez. Mais pour l'amour du ciel, ne faites pas attention au désorde et prenez garde d'où vous posez les pieds, cette bicoque est en passe de nous tomber sur la tête. La tuyauterie m'a lâché ce matin et je crains que le plancher ne tarde pas à suivre le même chemin. Vous voulez un café?”

Gabriel étant sûre de ne rien avoir à se reprocher, ses bonnes vieilles habitudes reprenaient le dessus. De toute façon, elle avait toujours eu le contact facile. Certes, les militaires en uniforme et toute cette armée de médecins la mettaient grandement mal à l'aise et la quarantaine faisait naître en elle un désagréable sentiment de claustrophobie mais ce n'était pas un homme habillé en civil planté dans son salon qui allait la faire paniquer. Sans même attendre la réponse du militaire, la jeune femme enclencha la cafetière bien décidée à prendre un second petit déjeuner.

Invitant l'homme à s'asseoir sur le divan dans le salon, Gabriel se posa elle-même dans l'antique rocking chair délabré disposé de l'autre côté de la table basse. Détendue, elle s'appuya contre le dossier et invita Josh Turner à commencer son interrogatoire.


“Je vous en prie, monsieur Turner, vous disiez avoir quelques questions à me poser...”
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 15:54

On pouvait admettre que, peut être qu'eventuellement -trop fière pour que ce soit quelque chose de sur-, le fait qu'elle lache un soupir en sachant qu'il était militaire avait quelque chose de surprenant. Les trois quart de cette ville denoceraient leurs meilleurs amis juste pour esperer voir partir ses hommes en uniformes. Et elle, la seule chose qui avait pu l'inquiéter c'est qu'on la fasse degager de cette maison. Ouais, suprenant, bien que rien ne pouvait se lire sur son visage. Elle se proposa donc assez rapidement de le faire entrer, ce qu'il fit. Mais, pour une rare fois, il prit en considération ce qu'on était en train de lui dire concernant le fait qu'il devait regarder ou mettre les pieds. Le front plissé, et le regard observateur il balayait bien vite l'endroit du regard pour savoir dans quel environnement elle pouvait vivre. Une décoration, un amenagement pouvaient dire beaucoup sur les gens ou leur mode de vie. Avec Gabriel, ce genre de chose allait être difficile étant donné que ce n'était pas chez elle, et que pour le moment la seule chose qui soit réellement notable c'est que cette maison était prête à s'ecrouler d'une minutes à l'autre.

"J'veux bien pour le café, merci !"

Il voyait pas vraiment de raison de refuser. Franchement, il n'y avait que dans les films, ou pour les grands paranos, qu'il y avait le moindre risque d'empoissement par un café. Enfin, ca lui traversa même pas l'esprit. Les gens détestait les militaires, mais n'étaient pas si sournois et n'oseraient pas encore s'attirer les foudres de cette manière. La quarantaine restait encore toute jeune, pour le moment les gens ne faisaient qu'etre agacés. Elle l'invita à s'asseoir et c'est ce qu'il fit. La vieille dame qui vivait ici avant n'avait apparemment pas beaucoup de moyen, et elle vivait seul sans le moindre doute. Il suffisait de voir l'état de sa maison pour comprendre que pas grand monde venait y faire les traveaux. Enfin jusqu'à présent, car à en voir l'allure de la jeune femme c'est elle qui commençait à s'y mettre. Il s'enfonça un peu dans le canapé, histoire de prendre ses aise en deposant sa cheville droite au niveau de son genoux gauche. Et c'est Gabriel qui annonça qu'elle était disposée à répondre à ses questions. Lachant son regard de l'endroit, il le déposa sur la jeune femme assise en face.

"Vous êtes arrivée quand à New Way ? Pas trop dépaysée par le cadre ?"

L'avantage d'être militaire c'est la possession d'un tas de données sur tout le monde. Il ne savait pas avec exactitude quand est ce qu'elle était arrivée en ville, mais il pouvait donné avec certitude la date de depart de New York. Tout ce qu'on pouvait savoir sur elle, hormis les choses vraiment personnelles comme ses pensées et ce qui ne pouvait être retracé, étaient soigneusement noté sur un dossier qu'il avait laissé à la cellule gouvernementale. Faut dire que le gouvernement leur donnait tous les moyens necessaires pour mener à bien toute cette histoire. Alors construit un dossier sur chaques personnes qui seraient interrogées dans cette ville, c'était franchement facile. Il avait lui même recolté deux trois trucs, mais le plus gros restait fait par des secretaire plantées devant un ordinateur à longueur de journée.

"En tout cas, vu l'état general de la maison, vous devriez pas vous en faire pour un membre de la famille de la defunte. Je doute franchement qu'elle avait quelqu'un dans cette ville. Vu que personne ne peut entrée ou sortir pour le moment, je pense que vous devriez être tranquille. Enfin pour le moment."

Bin quand la quarantaine serait levée, là il pouvait plus garantir grand chose. Et pour ce qui était de la ville et de sa mairie, ils avaient bien qd'autre choses à faire que de venir delogée une jeune femme squattant une maison qui de toute façon menacait de s'ecrouler à tout moment. Bien que si elle pouvait tenir le temps de l'interrogatoire, cela arrangerait bien les affaire du militaire.
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Gabriel O'Bryen

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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 16:40

Comme elle l'avait deviné la première chose que le miliaire fit fut de poser un regard critique sur la maison et l'endroit dans lequel elle vivait. Malgré l'état déplorable de la baraque, la jeune photographe s'estimait heureuse d'avoir un toit sur la tête. Et puis elle avait connu de pire bauges que cette vieille bicoque, au moins là, elle ne dormait pas par terre et tout se trouvait dans un état d'hygiène assez relatif mais tout de même moins catastrophique que certains hôtels où elle avait déjà dormi. Au moins, ici elle n'entendait pas les voisins s'envoyer en l'air et elle ne risquait pas à tout moment d'avoir la gorge tranchée par un junkie pour une poignée de dollar dont elle ne disposait pas.

La premère question lui confirma que les militaires étaient prêts à tout pour savoir qui était resté dehors ou pas. Comme de bien entendu, ils avaient enquêté sur son passé. Et, Gabriel espéra qu'il l'ait fait assez discrètement pour éviter de mettre sa famille au courant, elle ne voulait pas les inquiéter. Sa décision de partir sur les routes avait provoqué une petite crise familiale et la jeune femme ne voulait surtout pas donner raison aux peurs irrationnelles de ses parents.


“Je suis arrivée le jour de l'explosion. J'étais à cours d'argent et de carburant et je me suis dit que ça ne coûtait rien d'essayer de trouver un peu de boulot dans le coin. Mais on dirait que le Destin voulait que je reste ici à priori. Quant au cadre dont vous parlez... J'imagine que vous devez faire référence à mes origines new-yorkaises. Mais voilà deux ans que j'ai quitté New-York et j'ai pu traversé des villes bien plus paumées, petites et démunies que celles-ci. La seule chose qui change c'est la quarantaine...”

Elle n'avait pas peur d'un militaire quel qu'il soit, elle se savait dans son bon droit et ne se sentait absolument pas menacée par sa présence dans la maison. Il était là pour poser des questions et elle répondrait. Dans la mesure de ses moyens évidemment. Elle ne pouvait pas lui dire des choses qu'elle ne savait pas. Elle ne connaissait personne en ville même pas le nom de la femme qui lui avait involontairement cédé sa maison en mourant d'une crise cardiaque. Amusée par la réflexion de son interlocuteur, Gabriel émit un petit rire.

“Je ne pense pas que qui que ce soit veuille se battre pour cette vieille rougne, effectivement. Elle ne contient même pas d'objets de valeur. D'après ce qu'on m'a dit le jour de l'enterrement, la dame qui l'habitait avait vendu tout ce qui pouvait lui permettre de construire un abri correct. Et que personne ne lui connaissait de parentèle, proche ou éloignée. Visiblement c'était une vieile originale, qui vivait seule et qui entretenait régulièrement un chat errant qui ne s'est pas montré depuis que je me suis installée...”

Le bruit que produisit la cafetière lui confirma que le café était à présent assez chaud pour qu'ils puissent le boire. S'excusant auprès de son invité surprise, la jeune femme se leva et se dirigeant vers la cuisine rassembla sur un petit plateau en fer blanc, deux tasses, deux cuillères et quelques morceaux de sucre dans une boîte. Le ramenant dans le salon, elle le posa sur la table basse et se rasseyant entrepris de servir monsieur Turner.

“Je sais que pour le moment ça ressemble fort à une ruine mais je pense pouvoir la retaper un minimum pour éviter qu'elle ne tombe sur le coin du museau de son prochain occupant. Ou sur le mien. Je suis quasiment sûre de pouvoir en faire un lieu agréable. Ou au moins vivable. Du sucre?”
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 18:34

Hey, en meme temps, comment ne pas s'inquiéter en entrant dans une maison d'un tel état ? (XD) Sérieusement, du moment que rien ne lui tombait sur le coin de la figure il s'en contre foutait royalement. Le seul truc qui le dérangeait, c'était de ne pas pouvoir établir un profil actuel de la jeune femme grace à son environnement, vue que ce n'était pas le sien. Pas grave, il ferait sans après tout, il y avait bien des moyens pour faire ce genre de chose sans avoir à jeter un oeil à l'intérieur d'une maison. Elle répondit sans probleme à sa premiere questions. Enfin, ses premieres questions. Apparemment elle était arrivée le jour de la bombe. Il pencha légèrement la tête, l'air de dire que c'était quand meme pas de chance d'arriver le jour d'un bombardement. Et interieurement il se demandait pourquoi les routes n'avaient pas été bloquées pour une raison ou pour une autre. Enfin, certains details lui echappaient totalement, pas grave. Donc arrivé le jour de la bombe, et elle avait trouver un abris rapidement. Mouais, beaucoup de chance pour une seule et même personne. Et si il y a bien une chose sur laquelle il ne misait jamais, c'était bien sur la chance. Elle parla de ses origines New Yorkaise, comprenant parfaitement qu'il était au courant, il n'avait pas franchement chercher à le cacher en réalité. Bien au contraire, il voulait qu'elle sache qu'il n'était pas venue sans la moindre informations.

"Je faisais bien reference à vos origines. Mais je suppose que si ça fait deux ans que vous etes sur les routes, ca doit pas etre evident de se retrouver bloquer dans une petite ville comme New Way... Y a surement des coins sympa à prendre en photo, mais on doit quand meme en faire rapidement le tour, non ? Enfin quoi qu'il en soit vous avez de la chance d'avoir trouver cette vieille maison. C'était par hasard ou vous avez suivit un quelconque mouvement au moment du déclenchement des alarmes ?"

Si les habitants savaient ou allez au moment ou les sirenes s'étaient mise à retentir, il y avait peu de chance que ce soit le cas pour cette jeune femme qui venait d'arrivée. D'ailleurs, elle avait surement du se demander ce qu'il se passait sur le coup. Dans le meilleure des cas elle se tenait au courant de l'actualité -et il n'en doutait pas si elle était photographe- et donc pouvait savoir que New Way avait deja subi deux bombardements. Mais entre le savoir et le vivre à son arrivée, il y avait franchement une marge assez importante. Pour ce qui était de la maison, elle semblait persuader que personne ne se batterai pour l'avoir, comme elle doutait qu'il puisse y avoir de la famille quelque part. Soit, peut etre que la vieille d'ame n'avait pas de famille, mais l'état ou la ville n'allait surement pas laisser une propriété qui lui reviens de droit à une personne sortie de nul part. Pour le moment il y avait des choses plus importante à prendre en compte, mais quand tout rentrerai dans l'ordre il doutait du fait qu'elle puisse facilement rester ici. Enfin, elle reprendrait surement la route une fois qu'elle le pourrait. Deux ans qu'elle voyage, elle allait pas se stopper quelque part jsute parce qu'une quarantaine l'avait bloquer ici pendant un certain temps. Il marqua un sourire sur la suite de ses paroles, surtout pour cette histoire de chat.

"Vous avez continuez à tenter de le nourrir au moins à la mort de cette personne ? Sinon, c'est normal qu'il ne vienne plus."

Josh tiqua sur le fait qu'elle venait d'annoncer que la maison ne contenait même pas d'objet de valeur. Signe qu'elle avait surement dû fouillé. La première chose à laquelle il aurait penser, si il vivait dans une maison qui n'était pas la sienne n'aurait pas été les objet de valeur. Il se serait demander si quelqu'un aurait voulu recuperer la maison pour des raisons sentimentales et non pas economique. Il n'y avait pas à douter sur le fait qu'elle n'avait pas d'argent, comme elle l'avait dit quelques secondes avant. Il trouvait presque touchant le fait qu'elle se soit rendue à l'enterrement de la vieille femme. Mais comme à son habitude, il gardait un visage impassible. Gabriel se releva pour revenir avec un plateau qui contenait le café et du sucre. Elle jouta qu'elle était sure de pouvoir faire quelque chose de cette maison. Josh regarda autour de lui, pour finalement se pencher vers le café et pointer son regard sur la jeune femme.

"J'en doute pas, ça semble même bien partit même si la canalisation semble vous poser quelques problèmes..." Difficile de passer à coter de ce details quand on à été fait pour observer le moindre petits details, même insignifiant "Non merci pour le sucre." Il fini par prendre la tasse "Merci"

Puis il se renfonça dans le canapé, toujours la tasse en main. Quoiqu'il en soit un details continuait de le chagriner. Cette vieille femme, qui vivait ici, ne semblait pas avoir de grands moyens. Comment avait-elle pu posséder son propre abris anti-bombe, et surtout comment avait-elle pu amasser assez de provision pour tenir plus d'un mois enfermé.
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Gabriel O'Bryen

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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyMer 6 Aoû - 19:35

Gabriel se rappelait encore son réveil dans la cave. Elle avait brusquement pris conscience d'être allongée sur un sol de terre battue et recouverte d'un drap rêche. Et lorsqu'elle s'était relevée, ça avait été pour découvrir qu'elle se trouvait dans un endroit glauque, éclairée par une petite lumière glauque. S'étant redressée trop brutalement, la jeune femme mit quelques minutes à surmonter la nausée et les vertiges qui l'envahirent soudain. Elle ne savait pas où elle se trouvait et encore moins comment elle était arrivée là. Elle avait une bosse sur le front et du sang en avait coulé. Et puis il régnait dans la pièce une odeur étrange et écoeurante. Une odeur que la jeune femme avait déjà senti alors qu'elle s'approchait d'une scène de crime dans l'un des bas quartiers d'une des villes qu'elle avait traversé. L'odeur de la décomposition. Elle réprima une crise d'angoisse plus que violente. Et se tourna pour découvrir le cadavre d'une vieille femme...

Une semaine. Voilà le temps qu'elle avait passé en compagnie du corps de la vieille dame. A côté du macchabée, la jeune femme avait retrouvé une boîte de médicaments pour le coeur. Et avait réalisé presque trop tard, qu'elle venait de mettre la main dessus. Mais de toute façon, ce n'était pas grave. Visiblement elle et la vieille femme avait cohabité un certain temps. La propriétaire de l'abri l'avait même nourrie au vu des assiettes sales qui s'empilaient à côté de l'endroit où elle s'était réveillée. Visiblement Gabriel avait été malade. Et pas besoin de savoir pourquoi. Sa claustrophobie suffisait à faire naître en elle des crises de nerf qui la laissaient presque sans vie. C'était d'ailleurs dans cet état-là qu'elle était remontée à la surface et qu'un militaire en uniforme l'avait découverte, remontant les escaliers sur ses coudes. Un psychologue l'avait vue, calmée et avait recueilli son témoignage. Et maintenant, monsieur Turner se trouvait là dans son salon pour vérifier qu'elle n'avait pas raconté d'histoire
.

“Je vais vous dire ce dont je me souviens. Je me souviens être passé devant cette maison avec mon 4X4 et d'avoir quelques minutes plus tard, entendu l'alarme anti-bombardement. Je me souviens avoir vu la vieille femme sur sa terrasse et m'être arrêtée lorsqu'elle m'a fait signe. Ensuite c'est le black-out. Le psy m'a dit que c'était une réaction post-traumatique. Je suis claustrophobe. Fortement. Passer un mois dans une petite cave m'a ravagé le ciboulot si vous voyez ce que je veux dire. J'ai mis une semaine pour récupérer tout le poids que j'avais perdu... et j'en ai encore des cauchemars quand j'y repense...”

Oui, elle se souvenait bel et bien d'être passée une première fois devant la maison et d'y avoir vu la vieille femme, mais le reste de son récit n'était que les images d'un rêve qui revenait régulièrement, car pour tout dire après les sirènes, Gabriel ne se souvenait de rien. Elle alluma une cigarette au caramel, laissant la fumée à l'odeur sucrée emporter les douloureux flash-back de sa captivité. Puis regardant le militaire, elle lui fit part de ses conjonctures quant à l'existence de l'abri.

“Je me suis demandé un moment la raison de la présence d'un abri anti-atomique dans une maison d'aspect aussi vétuste. J'ai fini par trouver une explication toute simple. La femme qui vivait ici avait peur des bombes. Mais pas de celles d'aujourd'hui. Je pense que la pièce construite en bas date du milieu des années 50-60. Au moment de l'escalade atomique. Il était de bon ton d'avoir un endroit où se planquer à l'époque. Je n'ai pas l'assurance totale d'être dans le vrai mais ça me paraît une explication plausible.”

Le chat, un des voisins lui en avait parlé sans que la jeune femme ne voit jamais plus que ses deux yeux jaunes brillant dans les hautes herbes, elle avait bien essayé de l'appeler mais l'animal s'était enfui, sans doute effrayé par cette personne qu'il ne connaissait pas.

“Ce chat me fuit. Il ne me connait pas et il ne comprend pas où est passé la personne qui le nourrissait. Enfin, ça ne l'empêche pas de venir manger la fin de mes assiettes à chaque fois que je les pose sur la terrasse le soir... Cette bestiole n'a même pas la décence de faire preuve de la moindre reconnaissance du ventre... C'est déprimant.”

Elle réalisa que sa réaction pour parler de la période durant laquelle elle avait été enfermée avec le cadavre avait sans doute été un peu trop exagérée. Elle s'était laissée emporter par sa peur des endroits confinés et elle avait parlé avec trop de violence. Ce n'était pas poli.

“Veuillez excuser ma réaction de tout à l'heure. Mais passer une semaine avec un cadavre en pleine décomposition dans la même pièce que vous n'a rien d'une partie de plaisir. J'ai encore du mal à m'en remettre. Je devais être franchement malade pour ne pas avoir réussi à aider cette vieille dame... Alors je vais faire ce que je vais pouvoir pour réhabiliter sa maison, à défaut d'avoir pu lui sauver la vie...”

Elle se reprit et se redressant, elle passa une main dans ses cheveux dans une vaine tentative de les faire tenir à l'arrière de sa tête. Mais c'était peine perdue, en quelques secondes, les longues méches rebelles couleur chocolat étaient revenues danser devant ses yeux.

“J'ai déjà quelques photos des gens d'ici. Je compte poursuivre mon boulot pendant toute la durée de la quarantaine puis reprendre la route dès que je serai autorisée à partir. Et que j'aurais suffisamment d'argent et d'essence pour atteindre une grande ville...”

Les yeux de la jeune femme se mirent à briller et son visage s'éclaira d'un sourire radieux à la seule mention du métier qu'elle faisait...
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyJeu 7 Aoû - 10:25

Pas la peine de preciser que c'était avec intention qu'il écouta son histoire. L'arrivée devant la maison, les sirenes, la vieille qui faisait signe... Et le flou total. Finalement, si jusqu'à présent elle semblait avoir très bien vécu la situation, ça semblait s'averer faux à ses dires. Cjaustrophobe ! Mouais, pas evident de rester enfermé dans une cave alors, et surement de se retrouver enfermée dans une ville. Car si elle pouvait sortir dehors et prendre l'air, il y avait toujours cette notion d'enfermement qui devait la travailler un peu. Ceci étant dit cette histoire de black out n'était pas pour arranger les affaires de Josh. Si il y avait un details dans son histoire qui ne collait pas, il aurait très bien pu s'en rendre compte assez rapidement, mais le fait est qu'elle ne se souvenais de rien. Bref, pas de preuve tangible pour qu'elle soit restée dehors, et pas de preuves tangibles pour qu'elle est été à l'interieur avant le bombardement. Moralité, il ne se trouvait pas plus avancer qu'au départ. Le tout était de savoir si elle ne se souvenais de rien parce qu'elle avait perdu connaissance, ou si c'était juste son cerveau qui avait decider de lui faire zapper un episode. Il n'ajouta rien pour le moment, préférant la laisser finir et voir ce qu'il pouvait avoir comme elements par la suite.

Gabriel fit référence à l'abris que possedait la vieille femme. D'après elle, cet abris daterait de bien avant que la mairie decide d'en faire. Tout à fait possible, c'était pas lui qui était charger de verifier la conformité des abris, on lui avait dit que celui ci était fiable, il s'en était tenu à cette déclaration. Enfin, maintenant que la question était soulever, il irait surement verifier dans la journée. N'ayant pas la réponse absolue à ce qu'elle venait de dire, il se contenta de boire une gorgé de son café et d'hocher la tête. Puis après seulement, lacha un simple


"C'est propable, en effet"

Il se voyait mal affirmer quelque chose dont il ne pouvait être sur. Pour cette histoire de chat, soyons honnete Josh s'en contre foutait royalement qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas. Sa question avait été dite dans un toute autre but en réalité. Un chat errant qui vient regulièrement car une vieille femme le nourrie, ca n'avait rien de bien extraordinaire et il avait donc raison de se pointer ici regulièrement. Mais si durant la periode ou les gens étaient censer être enfermés dans un abris, il n'avait donc plus personne pour le nourrir. Vu le caractère assez independant de ce genre de bestiole, Josh doutait fortement qu'après un mois sans nourriture il trouve encore utile de se pointer maintenant. Sauf qu'à ecouter Gabriel, le chat continuait de venir. Il ne se montrait pas, mais il venait tout de même finir les assietes. Ce qui pouvait laisser suposer qu'il avait continuer à être nourri. Mais la psychologie des chats ne restait pas une matière faisiat partit de son cursus scolaire, cela ne pouvait donc être que de la théorie pur et simple. Un point à gratter un peu, ce qu'il ferai en faisant son rapport.

"Il finira bien par s'habituer."

Finalement Gabriel s'excusa pour la reaction qu'elle avait eu un peu plus tot en parlant de son arrivée ici. En toute franchise, il ne voyait pas lieu à des excuses. Si elle était réellement claustrophobe, ca pouvait franchement se comprendre. Mais, c'est pas sur les excuses qu'il s'attarda, mais sur une toute autre chose. Elle venait d'annoncer qu'elle avait passer une semaine avec un cadavre en decomposition. Une semaine... L'enfermement avait durer un peu plus de quatre semaines. Bref, il y avait grosso merdo un trou de trois semaines dans son emploi du temps. Elle assura qu'elle devait vraiment être malade pour ne pas avoir été capable de s'occuper de la vieille femme. Du coup, le trou de trois semaines devait se situer entre le moment ou les alarmes avaient retenties et le moment ou Gabriel avait compris qu'elle était dans un abris anti-bombe. Et toujours cette histoire de chat qui lui revenait en tete. Finalement, c'était peut etre pas Gabriel qui se trouvait dehors au moment de la bombe, mais la vieille femme. Si le chat continuait de venir, elle avait du continuer de le nourrir. Si c'était le cas, alors l'isolement de l'abris n'avait pas été respecter, et de ce fait les radiations avaient très bien pu s'introduire dans l'abris. Pourtant, il y avait bien un autre details qui ne collait pas dans cet emploi du temps. Josh reposa la tasse sur la table basse, et se pencha legerement en avant pour regarder la jeune femme et faire part d'une partie de ses pensées.

"Il y a quelques details qui m'echappent, vous m'en excuserez. Cette vieille femme qui vivait ici, est bien morte d'une crise cardiaque ? En toute logique j'aurais penser que cela serait du aux retentissement des alarmes et de la peur que cela à pu engendrer sur elle. Vous parlez d'une semaine avec le cadavre de cette femme, hors les gens ont dus rester enfermer pendant un peu plus de quatre semaines. Alors ce que j'ai du mal à comprendre, c'est ce qui a pu se passer pendant trois semaines. Il a bien fallu que vous mangiez ? En toute logique je suppose que c'est la vieille femme qui vous à nourrie. Sauf qu'en toute logique, aussi, c'est peu de temps après l'alarme qu'elle aurait du faire sa crise et non plus de trois semaines plus tard"

Que ce soit bien clair, dans l'immediat il n'accusait personne de rien. Il cherchait juste à établir un emploi du temps du mois passé dans l'abris anti-bombe. Bien qu'il avait certaine idées sur certains evenements qui pouvait laisser penser que meme si Gabriel n'avait pas été dehors, elle avait été soumise à des radiations. Et tout ça à cause d'un foutu chat qui continuait de venir. Si Josh avait bien appris un truc au cours de ces derniers années, c'est que les petits details anodins trompent rarement. Mais pour ce qui était de cette histoire de chat, il ne voyait pas l'interet d'en parler. Ca figurerait dans son rapport et c'est tout.

La jeune femme expliqua finalement qu'elle avait deja quelques clichés et qu'elle partirait d'ici des qu'elle le pourrait. bref, une fois la quarantaine levée et une fois qu'elle en aurait les moyens. Il hocha la tete de manière positive et reprit sa tasse de café qu'il continuait de boire tout en attendant ce fameux emploi du temps.
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Gabriel O'Bryen

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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyJeu 7 Aoû - 12:24

Gabriel but une gorgée de café, laissant de liquide couleur pétrole se frayer un chemin jusqu'à son estomac, éprouvant avec délectation la sensation de chaleur qui se répandait dans tout son être. Repensant au chat, elle se dit qu'il ne faudrait peut-être pas tarder à le nourrir. Curieusement celui-ci lui rappelait l'animal familier que sa grand-mère avait possédé pendant de nombreuses années et qui éprouvait une passion pour le lait. Peut-être devrait-elle essayer sur le félin? D'autant plus que ce liquide avait si on croyait la légende populaire des effets contre la radioactivité. Et puis, au pire, l'animal en serait quitte pour un bon mal de ventre.

“Ma grand-mère entretenait une de ces bestioles dans son arrière-cour. Elle ne se laissait jamais approcher mais elle était là tous les jours. L'ancêtre pouvait partir pendant trois mois en Floride, à son retour, le félin était devant la porte à l'heure du dîner. Il faut croire que les poubelles et les souris n'avait pas le même goût que la cuisine de mon aïeule...”

Sa grand-mère et sa petite maison dans une des villes les plus paumées des Appalaches. Gabriel avait aimé y passer ses vacances. Elle avait appris là-bas des choses bien plus utiles qu'en des années passées sur les bancs de l'école. La vieille maison de ses grands parents ressemblait un peu à celle-là à bien y réfléchir. Elle tombait en ruine et il ne se passait pas une semaine sans qu'une partie de la toiture, des canalisations ou autre ne tombe subitement en ruine et qu'il ne faille quelqu'un de jeune et débrouillard pour le remettre en état. Et comme Nick et Taylor passaient la plus grande partie de leur temps à disparaître pour aller faire des conneries, Gabriel s'était imposée comme la référence en matière de main d'oeuvre et de réparation. Ce qui, il fallait quand même le dire, lui avait valu quelques avantages pécuniers non négligeables.

Elle regarda l'homme droit dans les yeux. Elle savait parfaitement où il voulait en venir. Il voulait savoir où elle était pendant la période de quarantaine. Il voulait prouver qu'elle était dehors. Manque de chance, elle ne se souvenait même pas elle-même de l'endroit où elle se trouvait à ce moment-là. Essayant encore une fois d'arracher à sa mémoire les réponses qu'elle cherchait, Gabriel se heurta à un mur d'amnésie qu'elle ne pouvait franchir. Encore que maintenant, elle se rappelait vaguement l'impression d'être piégée dans un endroit dont elle ne pouvait sortir. Et l'impression aussi que la mort de la vieille femme avait plus servi ses intérêts qu'autre chose. Mais ça, elle savait très bien pourquoi. En effet, Gabriel était presque sûre qu'elle n'aurait pas pu tenir une semaine à deux sur les maigres rations de nourriture qui restait. Son impression ne pouvait pas être due à autre chose.


“Je comprends que vous fassiez votre boulot, monsieur Turner. Parce qu'il fait partie des priorités du moment de retrouver les gens qui ont été irradiés. Mais honnêtement... si j'étais restée dehors, je pense que je présenterais déjà quelques menus signes de mon état. J'ai vu des photos de la population d'Hiroshima après le bombardement. Je sais que j'ai été malade, mais il s'agissait de crise d'angoisse. Je ne présente aucun signe de brûlure et j'ai toujours tous mes cheveux sur ma tête. Je vous autorise à tirer dessus pour vérifier que ce n'est pas une perruque. Je me suis renseignée sur le syndrome d'irradiation aigue et j'ai consulté un médecin qui m'a dit que j'étais en pleine forme. Si vous voulez, je peux même vous accompagner pour retourner faire des tests. Comme ça vous pourrez voir que je suis tout à fait clean.”

Quant à la cause de la mort de la vieille femme, et bien, foi de Gabriel, la jeune photographe n'avait pas la moindre idée quant à ce qui avait bien pu provoquer l'arrêt du coeur de cette vénérable ancêtre. Mais comme le médecin légiste l'avait dit “80 ans c'est un bel âge pour mourir.” La jeune femme n'avait pas cherché plus loin. Après tout à 80 ans, enfermée dans une cave, avec une inconnue malade comme un chien et sans assurance qu'on va sortir bientôt, une telle crise pouvait se concevoir. Encore que, Gabriel au final n'était même pas sûre que ce fut une crise cardiaque. Elle pouvait très bien avoir fait une réaction allergique à Dieu seul savait quoi. Ou s'être étouffée. De toute façon, le corps était trop décomposé pour qu'on puisse se livrer à une quelconque hypothèse. La seule qui avait été confirmée c'est que Gabriel n'était pas responsable de la mort de la vieille dame.

“Je suis désolée, je ne suis pas médecin. Je tiens à savoir au moins autant que vous ce qui s'est passé. Et puis je tiens à vous rappeler que j'ai passé une semaine avec ce cadavre alors qu'il commençait déjà à se décomposer. Elle devait être morte 3 ou 4 jours plus tôt au dire du médecin légiste. Peut-être trouverez-vous ce qui a déclenché la crise en recoupant les évènements. De mon côté, je ne peux que me livrer à des hypothèses sans pouvoir les vérifier.”

[HJ]Désolée pour ce post plus court que les autre[/HJ]
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyJeu 7 Aoû - 14:35

Turner ne pu que sourire à son annonce. Sa grand mère entretenait aussi un chat, mais c'est pas cela qui l'avait sourire. C'était le fait qu'elle annonce, volontairement ou non, le fait que la grand mère pouvait partir des mois. A son retour, le chat se retrouvait toujours sur les lieux. Il trouvait que cette annecdotes tombait presque à pique, comme pour contre carré son impression. C'est pour cela qu'il avait finit par sourire. Encore une fois, il n'avait jamais fait d'etude sur la caractere psychologique des chats, il notait juste mentalement certains détails qui pourraient trouver leur importance au moment venu. Du coup, il ne vit rien à répondre à cela, laissant passer son sourire pour une réponse à cette patite histoire qu'elle venait de raconter. Il bu une gorgée ou deux du café, tout en se concentrant sur la suite du discours. Maintenant qu'il avait exposé son probleme dûe à une faille temporelle, il voulait savoir ce qu'elle en pensait et comment elle pouvait bien voir les choses. Il prit le temps de reposer la tasse, avant cela, étant donné que Gabriel s'était mise à le regarder droit dans les yeux, il estimait pouvoir lui rendre ce regard. Au moins, ca prouvait qu'il était attentifs à ses moindres faits et gestes.

Elle commença par le fait qu'elle comprenait qu'il fasse son boulot. Allez savoir pourquoi, Josh adorait quand les phrases commençaient de cette manière. Il y trouvait un espece de petit "là ça commence à saouler", ou une sorte de justification comme "Je sais ce que vous vous dites, mais c'est pas ça". Enfin quoiqu'il en soit, il s'en trouvait bien plus attentif. Interessant. Elle prit la base de son raisonnement sur des photos prises après le bombardement d'hiroshima. Elle balança par la suite des sympthomes du aux radiations et à l'explosion en elle même. D'accord, elle était renseigner sur cette bombe qui avait eclatée le matin du 6 aout 1945. La référence dattait un peu, mais restait une partie de l'histoire qui n'était pas à negliger. D'ailleurs, Josh n'avait jamais réellement trouver ce genre d'agissement intelligent. Enfin, le monde avait fait des progres maintenant la bombe atomique semblait être quelque chose de peu productif de nos jours, et sans le moindre interet. Et oui, parce que si Gabriel se trouvait renseigné, tout ce qu'elle venait de dire ne prouvait absolument rien. Chose qu'il se décida à expliquer.


"Les brulures et la perte de cheveux sont effectivement des sympthomes d'une radiation. Mais en toute franchise mademoiselle O'bryen, et avec tout le respect que je peux vous porter, si on était dans un cas d'Hiroshima je ne serais pas là en train de vous parler et vous ne seriez pas en train de me repondre. Une bombe atomique juste au dessus de votre tete n'aurai laissé aucun signe de brulure. Dans le meilleurs des cas si vous n'étiez pas morte sur le coup, c'est les debris et la destruction de la ville qui l'aurai fait. Il semblerait qu'on se trouve dans le cas d'une bombe chimique, sinon il n'y aurai plus de petite ville. Notre probleme actuel c'est qu'on ignore les répercusions qu'elle peut avoir sur les gens qui ont été soumis aux sorte de radiations que cette bombe à emise. Vous n'avez peut etre pas perdu vos cheveux, et vous n'etes peut etre pas bruler. Mais si pour une raison ou une autre vous vous trouviez dehors au moment de l'explosion, ou si l'ouverture de la porte de l'abris c'est ouverte une seule fois avant l'autorisation de sortie. Alors dans ce cas, on peut supposer que la perte de cheveux reste le cadet de vos soucis."

Ce n'etait toujours pas un ton accusateur qu'il lançait là. Il se pencha en avant, une nouvelle fois, pour appuyer le serieux et la gravité de ses propos. Pas qu'il cherchait à l'inquiéter, mais il voulait qu'elle prenne connaissance des risques que cela pouvait avoir.

"Etant donné qu'on ne connait pas la nature exacte de ce qui se trouvait dans cette bombe, on cherche a trouver les gens qui aurait pu y etre exposer. J'dis pas qu'on les cherche pour qu'ils vivent une veritable partie de plaisir. Mais si leur organisme à été touché d'une manière ou d'une autre, il faut qu'on puisse determiner cette infection pour pouvoir la guerrir. Je doute fortement que les gens rester dehors n'aient été soumis qu'à une simple peur. Et l'absence de signe de quelconque infection à ce moment precis amene à penser que ça peut etre plus grave que ce qu'on imaginait au debut."

Gabriel s'était proposer pour aller repasser des test si il fallait, bien qu'elle est deja vu un medecin qui lui avait assurer que tout allait bien. Le probleme restait qu'un simple medecin ne disposait pas du materiel que les militaires avaient en leur possession, et qu'il ne savait encore moins ou chercher. Bref, il prefrait répondre sur ce point pour finir son explication.

"J'ai nullement l'autorité de vous obliger à faire des tests sans preuves que vous vous trouviez dehors au moment de l'explosion. C'est à vous de prendre cette decision. Prenez juste en compte qu'il y a trois semaines ou vous ne savez absolument pas ce qui s'est passé. Est ce que vous etes entrer à temps ? Est ce que vous etes certaine que la vieille femme n'a pas ouvert la porte pour chercher à manger en haut, pour nourrir le chat, pour quoique ce soit ? Vous faites ce que vous voulez de ce que je vais vous dire. Mais si vous avez le moindre doute, ne croyez vous pas qu'il est préférable de passer quelques heures d'examen desagréable, plutot qu'on vous annonce plus tard qu'il est trop tard pour faire quoique ce soit ? Si qui que ce soit ici est touché par quelque chose, un vaccin ne s'invente pas en une nuit. A vous de voir, apres !"

(en même temps ton post est très bien, pas besoin d'avoir des longueurs de malade pour arriver à ton niveau. ^^ Donc t'inquietes pas, jfais pas mieux dans mon genre)
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyJeu 7 Aoû - 20:44

La jeune femme n'avait jamais été une experte en ce qui concernait les armes. Contre le fait qu'elles se trouvaient en libre service dans son pays de naissance, elle n'avait jamais cherché outre-mesure à connaître les différents types d'engins explosifs qu'on nommait bombe. Hiroshima avait, dans son esprit, fait assez de dégâts comme ça sans qu'on cherche en plus à augmenter le nombre de victimes. Si bien que lorsque Josh Turner lui révéla que la bombe lâchée sur la ville était une bombe chimique, la jeune photographe tomba des nues. Lui jetant un regard médusé, elle ouvrit légèrement la bouche, ce qui lui donna à n'en point donner l'air d'une idiote. Se reprenant en réalisant le ridicule de la situation, elle comprit que les tests auxquels on lui avait demandé de se livrer dans l'éventualité d'une exposition aux radiations n'avaient servi à rien. Et sa seule réponse à cette affirmation se présenta sous la forme d'une seule syllabe.

“Ah...”

Ce ah n'avait aucune valeur. Pour le moment, ben que surprise, la jeune femme avait encore l'intime conviction de ne pas avoir été exposée à quelques rayons que ce soit. Ni atomique, ni chimique. Elle tenta de se remémorer les détails de sa remontée. Lorsqu'elle s'était appuyée sur ses coudes pour sortir de la geôle quand l'ordre avait été donné de remonter. Elle se rappela l'état déplorable de la maison et toute la poussière qui s'était accumulée. La poussière. Une poussière incroyable. Qu'on ne pouvait voir qu'après un mois de non utilisation de la maison. Elle tenait sa preuve. Regardant son interlocuteur, elle lui répondit.

“J'imagine que vous devez savoir qu'une maison se salit vite... Si la dame s'était occupée de ce foutu chat, elle aurait forcément fait bouger la poussière dans la maison. Hors quand je suis remontée lorsque j'ai entendu que l'autorisation de sortir était donné, la maison était dans un état lamentable. Il était évident que personne ne s'était déplacé dedans depuis un bon mois, il n'y avait pas de traces de pas, et encore moins de preuve que qui que ce soit ait quitté la cave. Mon amnésie fait de moi une suspecte parfaite, je le comprends bien, mais ce qu'il faut que vous compreniez aussi, c'est que je n'ai pas mis un pied dehors et ma compagne d'infortune non plus. Vous imaginez cette mémé grimper tous les jours les escaliers à 80 ans, juste pour aller nourrir un chat errant. Je veux bien que les vieux soient séniles, mais à ce point là ce serait de la folie... Non j'ai l'intime conviction que nous sommes restées tous les deux dans cette espèce de prison souterraine pendant tout le mois qu'a duré cette fichue captivité forcée.”

Elle ramena les mèches rebelles qui dansaient devant ses yeux en arrière. Oui elle avait peur des conséquences des radiations, oui elle savait à qui elle parlait mais le fait qu'on la soupçonne de mentir ou de dissimuler quoi que ce soit la mettait hors d'elle. Elle avait vécu un calvaire, enfermée pendant une semaine sans nouvelle du monde extérieur. Ce dont elle avait besoin maintenant c'était de soutien et pas de soupçon.

“Vous dites que vous ne savez pas ce que ces radiations ont pu produire comme dégâts sur l'organisme de ceux qui sont restés dehors, ce qui signifie que vous ne pouvez même pas garantir à ceux qui passent les examens de pouvoir affirmer qu'ils n'ont rien... Ne croyez pas que je n'ai pas confiance en vos médecins et vos chercheurs mais vous comprenez bien que je puisse franchement douter de l'efficacité de leurs méthodes. Et il n'est pas vraiment agréable pour moi d'imaginer que pour découvrir ce que j'ai, des médecins pourraient me charcuter pendant des heures. Je tiens à mon intégrité physique. Et j'avoue ne pas savoir ce qui me fait le plus peur. Être examinée ou l'être pour découvrir que j'ai été, Dieu seul sait comment, à ces foutues radiations...”

Elle eut un moment de silence. Puis laissa échapper.

“Je ne promets pas de passer ces examens. Pour le moment, j'ai besoin d'un peu de temps pour me remettre de ce qui est arrivé. J'ai vraiment besoin d'essayer de faire le tri dans mes pensées. Mon amnésie ne me facilite pas les choses. Mais je crois sincèrement ne pas avoir été exposée, monsieur Turner... J'espère que vous comprendrez...”
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyVen 8 Aoû - 1:34

Josh ne releva pas le "ha"' abasourdit de la jeune femme. En toute franchise, il n'avait pas lieu de le relever et encore moins d'afficher un air fier de ce qu'il venait de lui dire. pas de raison de la faire passer pour une ignarde ou un truc dans le genre. C'était loin d'etre le cas. parler bombe et les gens s'imaginent rapidement Hiroshima, champignon atomique, Tchernobyl, radiation, et toute la panoplie. Bref, il n'avait franchement pas de raison de se la jouer "fier", ou un truc dans le genre. Il tenait juste à lui expliquer un fait qui ne semblait pas clair pour la plus part des gens. Il ne revint donc pas sur le sujet et n'ajouta pas de réaction particulières. Il écouta cependant la suite de ses paroles, la poussières trouvées sur le sol et le fait que cette preuve suffisait à faire croire que personne n'était sortie. Admettons que personne ne soit sortit -bien que cela n'était pas prouvable vu qu'il n'y avait plus cette dite poussière- cela ne servait pas de preuve contre le faits qu'elles soient entrées qu'après dans l'abris. Mais il ne vit pas l'utilité de le dire. Elle avait perdu la mamoire et serait bien incpable de répondre à cette question.

ce qu'il trouvait interessant, en revanche, c'est le terme "suspect" qu'elle avait employé. alors c'était de cette manière que les gens voyaient les personnes restées dehors, comme suspecte. Ce mot avait une connotation de culpabilité, comme si rester dehors avait été une faute grave dans l'esprit des gens. Finalement, la quarantaine devait faire plus peur qu'il ne l'imaginait. Il se mit à sourire gentiment, le genre de réaction qui voulait dire qu'elle avait tort, mais sans pour autant l'agresser. Enfin, il ajouta tout de même quelques paroles pour s'expliquer.


"Comme je vous l'ai dit on cherche des personnes rester dehors pour voir si elle n'ont rien, et si c'est le cas pouvoir trouver quelque chose pour les guerrir. J'ai jamais fait reference à un crime de premier ordre et à la recher de "suspects". On passe des interrogatoire, mais on force personne par la suite. Chacun reste libre de ses decisions."

Elle expliqua ensuite, sur un ton un peu plus dur, qu'elle ne souhaitais pas specialement servir de cobaye, et qu'elle restait persuader qu'elle n'avait subi aucune radiation. Interieurement il adorait la voir se debattre de cette manière pour refuser des tests. L'avait-il forcer à un seul moment d'y aller ? Non, alors il n'y avait pas réellement de paraitre hors de soit. Il finit la café se trouvant dans le fond de la tasse qu'il posa ensuite sur la table basse. Puis il finit par se relever.

"Mademoiselle O'Bryen, je vous ai juste dit ou on était en ce moment, cela reste encore nouveau pour nous. En aucun cas je vous force a quoique ce soit, en core une fois. je vous informe juste de nos craintes. A vous de voir ce que vous voulez faire. Si vous etes persuader ne pas avoir bouger de l'abris, que vous y etes entrer à l'interieur à temps, et que la porte ne s'est pas ouverte une seule fois pendant que les gens devaient rester enfermés, alors ne faites pas les examens. Personne ne vous y oblige."

Pour le moment... ne pu t-il s'empcher de penser, sans rien laisser transparaitre. Il passa une main dans la poche interieur de sa veste en cuir pour en sortir une carte. Il finit par attraper un stylo dans une autre poche et griphonna quelques chiffres sur la petite carte pour finalement la tendre vers la jeune femme.

"Mon numéro. Vous en faites ce que vous voulez. En tout cas ça sera tout pour ma part, je vous remercie pour les réponses à mes questions et le temps que vous m'avez accordez."

(pouf, c'est moi qui m'excuse, là)
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Gabriel O'Bryen

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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyDim 10 Aoû - 16:09

Depuis qu'elle était ressortie de la cave, la jeune femme avait eu l'occasion de voir à quel point la peur et le soupçon parasitaient les rapports humains dans la ville de New Way. Encore plus dans le cas où la personne dont ils se défiaient se trouvait être étrangère à la ville. Gabriel se rappelait clairement l'humiliation qu'elle avait subi lorsqu'une vieille bique l'avait publiquement accusée d'être la raison de la quarantaine. La jeune photographe faisait toujours preuve de patience mais en l'occurence, elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds. La vieille harpie avait eu droit à la leçon qu'elle méritait puis Gabriel avait quitté le magasin avec toute la dignité dont elle était capable.

Ramenant à nouveau son regard sur son interlocuteur, la jeune femme lui confia ce qu'elle avait pu constater de la situation et des relations entre les gens depuis la fin du confinement.


“C'est un peu la panique depuis que les gens sont sortis des abris. Tout le monde est bien conscient que certains parmi nous étaient dehors au moment de l'explosion mais personne ne veut avouer qui. Résultat c'est la panique la plus totale. Les gens qui étaient dans les abris communs soupçonnent ceux qui ne se trouvaient pas avec eux et j'ai récemment vu un père quasiment mettre son fils à la porte sous prétexte qu'il n'est pas sûr qu'il se trouvait à l'intérieur. Le climat engendré par cette situation est totalement délétère et je suis sûre que la personne qui serait cataloguée comme sûrement dehors par un assez grand nombre de gens serait lynchée sur le temps. Je pense qu'il serait bon que l'armée ou une quelconque autorité ait la présence d'esprit de calmer un peu le jeu... Si ils ne veulent pas que certains mauvais penseurs provoquent des débordements...”

Elle faisait référence à certaines discussions qu'elle avait pu entendre de la part d'hommes avinés dans des bars glauques au cours d'une soirée qu'elle avait passé à errer dans les rues. Ces dernières concernaient des projets d'interrogatoire, d'enquête coup de poing voire de révolte contre la quarantaine. Si il ne s'agissait que d'élucubrations fumeuses d'hommes aigris, Gabriel ne pouvait pas douter un seul instant que certains des habitants de New Way nourrissaient ce genre de complots.

Une question traversa soudain son esprit lui arrachant un petite rire amusé.


“Dites-moi si je viens faire des examens, dois-je amener le chat? Après tout, il a été exposé sans le moindre doute à cette bombe... Si je réussis à l'attraper un jour, cela va de soit...”

Attrapant la carte, la jeune femme la rangea dans son porte-feuille en acquiesçant. Elle allait réfléchir à cette histoire d'examens. Peut-être irait-elle au final... ou peut-être pas. Dans tous les cas, il lui faudrait du temps pour y penser. Son projet de reportage photo passait devant tout le reste. Même devant cette histoire de contamination probable.

“Eh bien, je vous en prie, monsieur Turner... Si jamais vous avez d'autres questions, vous savez où me trouvez...”

Considérant que l'entretien était terminée, la jeune femme se leva et entreprit de débarasser la table.
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MessageSujet: Re: Interrogatoire [fini /verrouillé]]   Interrogatoire [fini /verrouillé]] EmptyLun 11 Aoû - 18:49

Trop fort ! Il ecouta tout son discours, prenant note dans un coin de sa tete qu'un gamin avait pratiquement mit à la porte car son père pensait qu'il se trouvait dehors au moment de l'explosion. Il ne posa aucune question dessus, mais c'était loin de lui être passé au dessus de la tête. Bref, puis elle vint à parler de la panique qui s'était installée, et du fait que les militaires devaient avoir la presence d'esprit de calmer le jeu. Elle avait bien parler de présence d'esprit ?! Josh adorait la manière dont les gens les prenaient pour des debiles de première. Bon d'accord, il y avait beaucoup d'idiot, de gens repondant seulement aux ordres et rien d'autre. Mais, les ordres qu'on leurs donnaient n'avaient jamais été emis par un militaire completement con, falait pas exagerer. Oui, c'était la panique en ville. Ca tournait surement à leur avantage vu le nombre de coup de fil qu'ils recevaient pour que des gens fassent par de leur doute. Sans oublier que les habitants voulaient tellement les voir partir qu'il denoncerait leur propre famille. Mais soyons honnete aussi, même si cette panique ne tournait pas à l'avantage des militaire, ils seraient incpable de l'eviter. Les gens flippent dès qu'ils ne se sentent plus maitre de la situation. La vilel était en quarantaine, une bombe venait d'exploser, des gens étaient restés dehors. Forcement qu'il y avait une certaine panique, c'est dans la nature humaine. Alors venir dire que c'etait au militaire de venir faire preuve de présence d'esprit, il trouvait franchement la réflexion à mourrir de rire. mais il ne se permit pas ce genre de chose, il se contenta d'un sourire.

"J'trouve un peu facile de tout mettre sur le dos des militaires. On sais que des gens sont restés dehors, on a jamais dit qu'ils ne pouvaient pas se presenter d'eux même pour voir si ils n'avaient rien de grave. Les gens s'imaginent surement des choses qu'ils pourraient se passer si il venait faire des test et on decider de ne pas se faire savoir. Je vois pas en quoi ce genre de chose est de notre resort. On a rien créer a part une quarantaine et la demande de voir les gens restés dehors. C'est la nature humaine qui crée la panique, à croire qu'à chaque époque les gens ont besoin de leur propre chasse aux sorcières. Mais, je comprend, ça doit être plus facile à assumer en nous mettant ça sur le dos."

Peut etre pas très cool dans ces propos, mais il ne doutait pas de ce qu'il avançait. Personne n'était au courant de ce qui pouvaient arriver aux gens rester dehors, aucune info n'avait filtré étant donné que les trois quart des militaires et scientifique n'en savait rien. Juste, qu'ils devaient faire des examens. Si les gens preferaient se cacher, c'était pas le probleme de Josh et encore moins de la faute des militaires. La panique ils se l'etaient créée tout seul. Apres tout suiffisait juste de lire les rapport de certaine personne concernant ce qui avait pu se passer pendant plus d'un mois d'enfermement. Les militaires ne s'étaient meme pas fait savoir à ce moment que tout le monde voulait deja s'entre tué. Entre ceux voulant sortir et ceux flippant de sortir. Alors falait qu'on arrete de venir leurs mettre tous les malheurs du monde sur les épaules. Il était peut etre temps que les gens assument leurs choix. Tout aurait très bien pu se passer, si ils avaient voulus. Josh était maintenant debout et Gabriel demanda si elle devait ramener le chat, au cas ou elle viendrait pour les examens et surtout si elle arriva à mettre la main sur la bestiole. Il secoua la tête dans un léger sourire.

"Ca ne sera pas la peine, non. Il y a un tas d'animaux restés dehors ce jour là pour ne pas avoir à vous prendre la tête avec ce chat errant."

Il hocha la tete quand elle lui annonça qu'il savait ou la trouver. Oauis, ça s'était clair. De toute façon, même si elle quittait cette maison, la ville n'était pas bien grande et la quarantaine solidement ancrée. Bref, pas de raisons qu'elle se retrouve completement à l'ouest d'ici... Enfin, s'était moins sur si il avait été au courant de ce qu'elle serait capable de faire un jour ou l'autre. Quoique là aussi, les gens n'imaginais pas les rétomber que ça pouvait avoir sur leurs organismes. enfin tout viendrai à point, il n'y avait pas de doute à se faire la dessus. Il prit le chemin de la sortie, prenant la peine de lui souhaiter une bonne journée et quitta la maison. Son rapport serait dans moins d'une heure sur un bureau. Il avait le temps de le faire avant son prochain interrogatoire. Quoique pour le moment, il falait qu'il aille à un certain rendez vous...

(je te remercie)
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