NEW WAY
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Une ville mise sous quarantaine où des personnes se découvrent des pouvoirs.
 
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 Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]

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William Loyd-Lemoine

William Loyd-Lemoine


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MessageSujet: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyJeu 31 Juil - 15:25

William se levait ce matin, la tête dans le cul, se demandant où chercher. N'ayant pas envie de chercher sur Internet, il se décidait d'aller dans la bibliothèque, peut-être la ville avait déjà subi une attaque dans le passé. Ainsi poussé par cette curiosité, il s'habilla, mangea un petit quelque chose et fonça dans la bibliothèque municipale.

Ainsi Will marcha d'un pas assuré, comme d'habitude. Les personnes habituelles étaient dehors et la banalité était revenue. Will se demandait si les gens n'essayent pas de retrouver leur ancienne vie pour s'auto-persuader que la quarantaine n'existait pas. Mais William ne pouvait l'oublier, car il était dehors et il a respiré le gaz. Mais s'il n'y avait que lui, il ne ferait rien, non ; le problème, c'était que sa copine était avec lui par sa faute. Si quelque chose les changeait, faisait du mal à sa copine, il s'en voudra pour les restants de sa vie. Il pourrait en mourir, mais ce n'était pas l'heure de s'apitoyer, car il venait d'arriver devant la bibliothèque.

Rentrant, il sortit son badge d'habituer, un badge qui demandait abonnement et pour cause, il utilisait souvent ses lieux, soit pour son travail de journaliste, soit pour ses études de droit. La bibliothèque n'avait plus trop de secret pour lui et pourtant, il voulait en chercher dans ses lieux. L'ennui et ne pas savoir, cela agaçait Will qui voulait toujours avoir une réponse à quelque chose. Il arriva à la section des anciens journaux de la ville. Will espérait que ses prédécesseurs n'ont pas été influencé, qu'ils avaient de la volonté pour découvrir la vérité malgré les dangers misent à travers leur route.

William s'assit, regardant un de ses vieux journaux. La réponse était quelque part, il le savait sans le savoir. C'était ambiguë, mais le jeune était tellement sûr qu'il ne pouvait se tromper. Il cherchait des mots clefs ; comme « attaque », « zone 51 », « phénomènes étranges », « surnaturels » ; enfin tout ce qui sorte de l'extraordinaire. La ville devait avoir ses mystères et sa rencontre avec Matt l'a aidé à trouver d'autre voix de recherche. La zone 51 était très proche et Will voulait savoir maintenant si ce site et la ville avaient un lien quelconque. Cela le titillait et il allait trouver les réponses, coûte sur coûte. L'envie de découvrir quelque chose était grande, mais surtout, savoir pour se protéger était le plus important. William avait peur des effets néfastes du gaz. Ce gaz qui semblait l'affecter, changer. Le jeune homme voulait et aurait une réponse, c'était sur au fond de lui.

Après quelque minute de recherche, il ne trouva que des accidents ordinaires, quelques événements extraordinaire et non expliquer et cette « attentat » de 1998. Rien d'extraordinaire mais l'accident de 1998 intrigua le jeune homme, il devait avoir quelque chose là-bas. Il voulait savoir, connaître les raisons de cet incident, car c'était l'une des principales incidences de cette ville et il semblait que c'était la première. William ne pensait qu'à cette incidence. Quelque chose lui disait que l'usine et les actions d'aujourd'hui pourraient être liés. Il fallait juste trouver le lien. C'était une tâche plus ardue.

Ainsi William rassembla un fouillis document sur une table et prit son petit carnet avec son stylo pour noter des choses, des liens. Il était assit, en train d'étudier dans ce fouillis, ses cheveux était mal peigné malgré ses vêtements classes. Ses yeux étaient un peu cernés. Le jeune homme assit, cherchait à comprendre avec les seuls donnés du passé mais rien, il ne trouvait pas les réponses. Il avait du mal, des difficultés, seul des témoignages pouvaient l'aider, mais qui pourraient l'aider. Personne n'était vivante dans l'explosion de l'usine ou du moins, rien ne laissait transparaître. Seule une enquête pouvait éclaircir l'affaire mais est-ce bien raisonnable. A vrai dire non, mais William ne faisait qu'à sa tête, têtue comme une mule. Seul des menaces envers ses parents pourraient le refroidir.

Ainsi après quelques heures de travail nullement récompensés, il prit sa tête et essaya de repenser les choses. Il essaya de se remettre dans la tête, les événements, mais sa tête commençait à être de plus en plus embrouiller. Il lui fallait quelque chose pour lui distraire les idées, peut-être une personne pour faire la conversation. Ainsi il essaya de rechercher une connaissance pour palier mais rien. Il ne vit personne, seul le calme et la patience pouvaient l'aider. Will ne voulait pas de leur aide. Il cherchait ailleurs et peut-être qu'il allait le trouver, mais quand ?
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Gabriel Fox

Gabriel Fox


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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyJeu 31 Juil - 16:18

    Le réveil sonna. Il se leva en sursaut. Encore une fois. Trempé de sueur sous sa couverture, Gabriel Fox venait de faire un cauchemar. Encore une fois. Avant cela ne lui arrivait jamais. Oui, il n’était pas du genre à faire de mauvais rêves dans lesquels il se voyait poursuivit par des hommes cagoulés, ou encore être poussé au-dessus d’un vide sidérant auquel il ne pouvait rien faire. Mais depuis une semaine, où tout semblait avoir commencé pour le jeune homme, il dormait mal, se réveillait en plein milieu de la nuit pour vérifier qu’il n’y avait personne chez lui. En fait, il cherchait surtout des militaires. Depuis une semaine, il n’était sorti que trois fois, et à chaque fois il n’avait pas eut de mauvaise rencontre. Avait-il était tellement anxieux et paniqué à l’idée d’être recherché qu’il était devenu paranoïaque ? Peut-être que oui et peut-être que non. En tout état de cause, personne n’était venu lui demander des comptes, et les militaires qu’il avait vu en ville ne lui avaient rien demandés, sauf bien sûr de « dégager » de leur chemin avec leur habituel air de chien enragé. On aurait pu croire que tout était revenu à la normale. Enfin, c’était un joli espoir. Car il regarda par sa fenêtre, près de son lit. Le ciel diffusait en ce matin, un couleur à faire peur : nuages gris et vent froid. Il savait qu’ensuite sa se calmerait. Une fois qu’il se serait douché et apaisé. Oui, depuis une semaine il voyait le temps fluctuer à ses humeurs. Non Gabriel n’était pas devenu fou, ou peut-être que si, mais ce n’était pas à lui de dresser ce diagnostic.

    On a parfois l’impression d’être maître du temps. On croit voir forcir le vent quand on est en colère, ou faire un beau soleil lorsqu’on sourit toute la journée. Ca c’était des légendes urbaines. Mais lui en était quasiment certain maintenant : il avait un lien avec la météo. Comment expliquer tous ces phénomènes atmosphériques autour de lui ? S’il n’y avait que ça, il aurait pu juste froncer les sourcils comme tout le monde, mais cela se passait sur un périmètre tellement restreint autour de lui que la simple coïncidence n’était plus de mise. La malheureuse fois où la foudre avait fait s’effondrés deux soldats, la température qui baissait, la brume qui venait quand c’était l’embrouille dans sa tête et depuis une semaine où il ne faisait que des cauchemars, le temps nuageux qui s’estompe quand il allait mieux. Avait-il essayé de produire une expérience consciemment ? Oui et non. Car Gabriel trouvait cela parfois tellement stupide comme idée qu’il ne pouvait pas se concentrer pour voir ce que ça ferait. Mais lorsqu’il le faisait avec un brin de sérieux, ses hypothèses se vérifiaient. Mais il n’arrivait toujours pas à mettre un mot là-dessus ni l’accepter complètement. L’autre bombe lui revenait trop en mémoire et la nécessité de mentir pesait sur lui. Il qui étudiait la biologie était apte à comprendre e qu’une bombe chimique pouvait produire sur un organisme humaine : dégénérescence cellulaire, mutation corporelle, mort … Bien sur ce n’étaient jusqu’à présent des mots sur du papier froissé, ces théories relevaient encore de la science-fiction, mais depuis la bombe, elles venaient être validées et parfois contredites.

    Il se leva avec ces interrogations et parcourut son appartement vers la douche. Oui, le jeune homme avait décidé de reprendre son appartement pour quelques temps, histoire de voir ce qui se passerait avec l’armée. La douche prise il en ressortit, vêtu d’un jeans d’un t-shirt jaune et d’une chemise blanche par-dessus. Gabriel attacha ses cheveux et prit un petit déjeuner. Regardant son portable, il s’aperçut qu’il avait 5 appels en absences. Trois de sa mère et deux de l’hôpital. Il y était allé, pour leur dire qu’il prenait quelques jours, mais après dimanche il reprendrait le boulot, avec ou sans militaires à ses bottes. Quant à ses parents, ils ne cessaient de lui demander qu’ils se voient, qu’ils sortent ensemble et qu’il revienne chez eux. Mais il refusait. Non, il ne voulait pas les impliquer dans cette histoire. Si elle se tassait comme il le voyait, le jeune homme irait sans doute, mais pour le moment, il se contentait de les rappeler dans la journée en prétextant trop de boulot. Gabriel n’avait jamais autant menti de sa vie. Même à l’hôpital il ne cachait pas autant de choses. Mais pour lui, il avait cette impression que sa vie en dépendait et qu’il devait prendre ses distances avec ses parents. Il n’avait pas non plus revu Alexandra pour le moment et ne savait pas si c’était judicieux de lui rendre visite ou de la contacter. Peut-être qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui. Il la comprenait dans un sens.

    Le jeune homme prit son petit déjeuner puis sortit de chez lui avec la ferme intention de faire des recherches sur ce qui se passait notamment au niveau du temps, et ensuite sur d’autres cas d’autres villes qui auraient subies le même sort. Portnay sonna fort dans sa caboche et il rallia le plus vite possible la bibliothèque. Le temps s’était enfin stabilisé remarqua t-il avec un sourire en levant la tête. En chemin il ne fit pas de mauvaises rencontres. Est-ce qu’il avait de la chance. Il n’aurait su le dire, car d’habitude c’était bien le contraire. Il avait décidé néanmoins, d’aller à la bibliothèque, là peut-être qu’il trouverait des archives ou autres. Il y entra disant bonjour au personnel qu’il connaissait bien, et montra sa carte qui lui permettait d’accéder à cette salle des archives. Bien d’être étudiant parfois. Il parcourut un couloir dans le silence et arriva dans ladite salle. Gabriel commença à chercher méthodiquement, les annuaires, les journaux, vérifiant les dates et les données. Mais il ne trouva aucun article, enfin si, un seul. Assez déçu, il se dit qu’il allait étudier le document avant d’aller voir au rayon médecine pour son autre recherche. Il alla s’asseoir. Et il n’avait que l’embarras du choix. Un jeune homme était là, l’air pensif. Il s’assit non loin et rapidement ses yeux furent attirés par la pile de documents qu’il avait devant lui. Il comprit où étaient passés ceux qu’il cherchait et s’approcha de l’inconnu.


    « Hum … bonjour, est-ce qu’on pourrait partager ces documents, je dois … effectuer une recherche, pour une étude. » dit-il en formant un demi mensonge. Encore une fois. Il s’assit sur la même table, après tout ce n’était pas réservé. Il regarda d’un air envieux la pile de journaux et reporta son attention tout de même vers le jeune homme pour ne pas paraître malpoli. Et puis, ces documents étaient publics, dans une certaine mesure, il avait bien le droit de les consulter aussi. Il posa son bloc-notes sur la table ainsi que son stylo et attendit une réponse de sa part. Espérant qu’elle soit positive, sinon il devrait abandonner cette rechercher pour aujourd’hui et se concentrer sur la biologie. Mais pour quelles raisons, le jeune homme cherchai lui aussi apparemment des informations sur le passé de new Way ? Œuvrait-il sur la même chose que lui ou encore une fois il était parano ? Il laissa cette question en suspend, ne la posant pas pour ne pas paraître trop inquisiteur.
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William Loyd-Lemoine

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyJeu 31 Juil - 18:44

William était toujours dans ses documents. Un mal de tête venait. Le changement s'opérait, mais lui, il ne le savait pas. La douleur dans le crâne augmentait au fil que les gens rentraient, Will aurait aimé avoir de l'aspirine, cela l'aurait aidé à se contrôler ce satané mal de crâne. Néanmoins, il essayait de rester concentrer, il était en pleine recherche. Ce n'était pas la première fois qu'il avait un mal de tête pas possible, mais ce n'était pas le lieu ni le temps pour songer à se reposer. En effet, Will pensait que cela venait du fait qu'il ne se laissait pas une répit à cause de toute cette merde. Depuis la bombe, il a essayé de percer le mystère, voulant à tout prix savoir si ce maudit gaz était dangereux pour sa copine. Et un homme s'approcha.

Will leva la tête, il vit un asiatique, un peu près de son âge. Il le dévisagea, car celui demanda les documents pour lui aussi une recherche. Will était étonné, car il crut qu'il était seul à rechercher. Il se demanda si le jeune homme ne serait pas une personne qui aurait attendu dehors et qu'il essayait lui aussi de comprendre la situation. Néanmoins, Will fut sur ses gardes en observant autour de lui, comme cherchant une énième personne. Il ne vit personne ou personne n'était là à part les habitués à cette bibliothèque. Will attendit quelques secondes, en pleines réflexions, se demandant si c'était sage ou non de lui poser la question directement, mais les mots s'échappèrent. Et le franc parlé du jeune homme fit le reste.


- Allez-y, dit-il d'un murmure, ceci vous appartient tout autant que moi.

Will se leva et prit une partie des journaux qu'il avait déjà étudiés ; et il le posa délicatement vers son nouveau interlocuteur. Son mal de crâne s'aggravait et il fit une grimace avant de se reprendre. Will allait lui poser la question, mais est-ce sage ? Voilà l'unique interrogation du jeune homme. Il essayait de savoir à tout prix si donner des informations le mettraient en dangers ou non, surtout avec cet inconnu donc son visage ne lui disait rien. Mais il fallait prendre une décision, dire ou ne pas dire. Un dilemme que William voulait éviter à tout prix avec ce mal de crâne, mais une occasion de ce genre ne se reproduira peut-être jamais. Ainsi Will commença à essayer de sortir quelques mots de cette question sans trop convictions, puis ses mots en question s'échappèrent.

- Êtes-vous aussi à la recherche de question demandant réponse, tel à quoi sert la bombe chimique ?

C'était pas malin, mais Will avait besoin d'une réponse et d'un nouveau allié, car dans ce monde de brute, le jeune homme sentait qu'il n'était pas seul. Alors, s'il y devait affronter des épreuves, mieux valait le faire entourer que seul. Sinon ce n'était pas la peine de se battre et encore, Will se battrait, car sa belle-aimée était en dangers à cause de sa pomme. Se battre était naturel pour lui, mais les autres, est-ce que cela était naturel, Will ne pouvait le dire. Mais il essayait d'avoir ses réponses et malgré les barrières qui se trouveraient sur son chemin.

En effet, Will se souvint que son père lui avait dit une phrase, une citation : « C'est plus honorant de brûler en enfer que d'aller au paradis par obligation . » Cela voulait tout dire comme rien dire. Seul la valeur que le lecteur lui donne, donne toute sa valeur. Ainsi un homme prêt à défendre ses êtres chères, fera tout pour eux et par tous les moyens. Will faisait partie de ses gens que seul la vie était sa limite. Mais son crâne lui fit toujours de plus en plus mal.

Will retourna à sa place après les paroles de son interlocuteur. Et il vint remarquer une chose ; il n'avait même pas demandé son nom. Cela était étrange, mais il s'était mis en dangers, William Loyd-Lemoine ne fit même pas attention à ses arrières, comme si sa pensée la dépassé. Il ne pouvait plus revenir en arrière comme il aurait bien aimé. Il allait juste prier que cette inconnue ne serait pas un monstre ou autre chose. Il espérait que cet inconnu allait l'aider tant bien que mal mais c'était tant de prière que Will devrait aller à l'église jusqu'à la fin de sa vie. Heureusement qu'il n'était pas croyant.

Mais ce n'était pas fini pour Will, ses misères ne faisaient que commencer. Son crâne lui faisait toujours mal et la douleur ne fait qu'accentuer. Will voulait se taper contre le mur, car la douleur de venait de plus en plus insupportable. Il commençait à se demander s'il n'était pas tombé malade, mais c'était bizarre. Au fond de lui, il savait que ce n'était ni l'environnement, ni son état d'avant qui l'a rendu comme ça. Quelque chose l'avait changé, quelque chose l'avait changé pour toujours, mais qui et quoi ?
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyJeu 31 Juil - 21:49

    Le jeune homme semblait en proie à un mal être. Si son statu d’infirmier pouvait lui servir, c’était bien pour déceler ce genre de phénomènes. Surtout lorsque les patients étaient jeunes, il lui fallait composer avec les gestes et les mimiques. Visiblement il n’allait peut-être pas très bien, mais cela pouvait aussi être son teint habituel. Il lui offrit les documents et Gabriel fut soulagé, car certaines personnes ne seraient pas montrées aussi amicales, même s’il l’avait confirmé, les articles appartenaient à tous les abonnés de la bibliothèque. Il rassembla le petit tas devant lui sans voir de quoi il s’agissait vraiment, il était juste sûr qu’au sa traitait du bon sujet. La question que lui posa l’inconnu, ne manqua pas de surprendre l’infirmier.

    Pourquoi lui demandait-il ça ? Une bouffée de chaleur envahit sa tête qu’i l essaya tant bien que mal de faire refluer. Sa crainte remonta d’un cran, et il observa les alentours d’un air anxieux, mais qui pouvait aisément passer pour un air blasé. Etait- il un soldat sous couverture civile. Etait-il si facilement tombé dans un piège ? Un stress et une impression d’étouffement s’emparèrent de lui petit à petit et il du prendre une bonne inspiration pour reprendre contrôle de ses émotions. Et puis non ! Gabriel devait se ressaisir, ces charognards auraient bien eut le loisir de l’attraper s’ils l’avaient voulut depuis le début de cette semaine. Et puis, un soldat devait connaître peu près ce dont était capable une bombe chimique ce qui ne semblait pas être le cas du jeune homme.


    « Oh, sans vouloir vous vexer, je sais à peu près à quoi sert une bombe chimique et l’étendue de ses dégâts. Elle ne fonctionne pas comme une arme « normale », ne faisant pas de dégâts notable sur le plan matériel. Elle agit plus directement sur les organismes vivants. Outre le fait de faire apparaître certaines pathologies, elle peut être capable de modifier le code génétique et donc de changer un homme. En théorie bien sur. » Gabriel avait parlé d’un ton calme et à voix basse.
    On était dans une bibliothèque, mais les murs en ce moment pouvaient avoir de longues oreilles. En tant qu’étudiant en biologie il pouvait être à même de répondre à l’interrogation implicite du jeune homme. Il n’exposait de toute façon que des théories. D’ailleurs il en était le cobaye vivant, mais ça il se garderait bien de le dire à qui que ça soit. Seule une personne le savait. De ce fait, il feignit là de déblatérer quelque notions apprises en cours, en gros, dans les grandes lignes à son interlocuteur. Mais il n’avait pas encore répondu à l’autre partie de ses interrogations.

    Oui, l’infirmier cherchait des réponses. Il était curieux lui dit donc. Mais lui-même était pareil alors ne pouvait que s’en mordre les doigts. Que devait-il lui dire dans ce cas la ? Mentir encore une fois ou lui dire simplement la vérité ? Le premier choix semblait tout indiqué car l’autre amènerait encore des conséquences inattendues et il avait sûrement eu son lot de malchance pour au moins trois vies, voire plus. Cependant en allant plus loin dans ses réflexions, Gabriel se demanda si le jeune homme n’avait pas une autre idée derrière la tête. Et lui pourquoi faisait-il des recherches là-dessus ?


    « Eh bien comme je l’ai dis, je fais des recherches pour un exposé que je dois rendre. Et puis c’est toujours intéressant de savoir ce qui se passe dans la ville non ? » questionna t-il pour obtenir quelques précisions sur ses intentions. Là, il n’avait pas vraiment menti. Oui il faisait des recherches, oui c’était intéressant, mais tout cela n’avait pas pour finalité un quelconque exposé, mais bien de lui confirmer ses doutes. Il bougea la pile de documents, en lut les grands titres et plaça quelques ouvrages de côté. Ceux qui l’intéressaient. A vrai dire Gabriel n’orientait pas ses recherches sur les faits précis de bombes chimiques mais des petites informations qui rajoutées bout à bout pouvaient former un fil qu’il pourrait suivre pour enfin savoir si ce qui lui arrivait pouvait être réel. Le temps était tellement incontrôlable que même certain d’y avoir une influence, il ne pouvait en mesurer l’intensité.

    Comme pour compléter ses pensées, il jeta un coup d’œil par une fenêtre qui ne lui donnait qu’à voir le ciel, d’un blanc laiteux, semblant prêt à virer au gris à tout instant. Si ce qu’il pensait depuis une semaine était vrai alors Gabriel tenterait de se maitriser pour maintenir un temps pas trop lourd à supporter. Il revint porter son attention à la bibliothèque, à ces livres, mais surtout au jeune homme qui semblait curieux de comprendre il ne savait quoi à propos de la bombe. Il en arrivait à se demander si d’autres étaient dehors. Oui bien sûr, il y avait certains rebelles, des suicidaires aussi peut-être, des gens qui n’avaient pas entendus ou n’avaient voulut ou pu entendre le signal. En somme, cela pouvait faire un bon paquet de gens déjà. Lui en faisait parti. Ce jeune homme aussi ? Peut-être que oui, peut-être non. S’apercevant que ses yeux s’étaient faits trop inquisiteurs sur lui, Gabriel reporta son regard sur les ouvrages.


    « Si vous voulez plus de précision sur une bombe de type chimique je vous conseillerai d’aller voir au rayon biologie et physique avancées. Bon, on vous apprendra pas à en fabriquer une, mais quelques ouvrages parlent de théories sur l’utilisation de ce genre d’arme. Bien sur, l’humanité n’en a pas connu beaucoup, du moins on en a jamais vraiment parlé, mais si vous cherchez des …pistes, disons, le rayon bio peut-être utile. » annonça t-il pour parer à une éventuelle autre question à laquelle il devrait nécessairement mentir. Gabriel était plein de ressources, de répartie, il faisait gaffe à ce qu’il disait, mais pas trop à ce qu’il pensait. Bah, qui pouvait lire dans sa tête après tout ? Personne, c’était absurde !



ll désolé j'ai perdu l'inspi en cours de route ll
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William Loyd-Lemoine

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyVen 1 Aoû - 1:07

La douleur devenait de plus en plus intense. Ce mal de crâne ne cesserait pas tant que le jeune homme n'aurait pas prit un médicament. Mais ce n'était pas fini, sa pensée était brouillée. Et plus Will essayait de remettre de l'ordre, plus il avait mal au crâne. Cela était tellement intense que pendant quelques minutes, il crut que son crâne allait exploser. Puis des fragments de quelque chose arrivèrent dans l'esprit de Will : « Tu vois le gars là-bas », « certaines personnes ne seraient pas aussi montrés amicales », « j'espère que ma capote ne s'est pas percé tout à l'heure ». Will regarda tout autour de lui, il ne savait pas que dire ou faire. Il vit les yeux de son interlocuteur . Quand il le regarda, Will vit que son collègue était anxieux. Quelque chose semblait le dérangés et dans les moindres de la confusion qui régnait du crâne du télépathe, le mot « soldat », « charognard » revenait souvent. Son cerveau lui faisait mal. Imaginez vous qu'on vous tire dessus et que la balle s'est logé dans la tête ; où la douleur de la tête équivalait à arracher les ongles vifs et multiplier par un milliard de fois. Des larmes vinrent aux yeux de Will tel que les cris de désespoir qu'il voulait lancer. Mais il se contrôlait, il ne comprenait pas, cela pouvait mettre en dangers sa famille, il fallait les protégés jusqu'à même crever pour un rien.

Son interlocuteur parla, Will essayait d'écouter au mieux avec le vacarme qui avait dans son crâne. La douleur était à son paroxysme, mais le jeune homme ne dit rien, ne fait rien ; il restait immobile comme pour être une statue, une statue n'a pas mal à la tête. Mais les pensées des personnes autour, plus son interlocuteur, lui font comme un électrochoc. Will ne comprenait pas l'ampleur de ce qui lui arrivait, mais essayait de garder un raisonnement logique, autant qu'il pouvait garder les esprits clairs. Les pensées de tous les gens qui l'entouraient, rentraient dans sa tête et il entendait tout, sans tout comprendre. C'était comme si tout le monde lui criait dans les oreilles, comment voulez-vous qu'il arrive à entendre quelque chose. Cela augmentait la douleur, car les pensées devinrent plus intenses. Mais ce n'était pas que des simples paroles, il avait des flash, car la pensée n'est pas qu'une suite de mot, mais plutôt une suite de mot, d'odeur, d'image, de son et de sensation. Will ressentait tout et ne ressentait plus que son corps lui disait. Ainsi pendant que son interlocuteur parlait des bombes, il vit une blonde dans sa pensée. Il ne pouvait le jeter de ses pensées, car il ne venait pas de ses pensées. Cela venait d'ailleurs. Puis Son interlocuteur dit que cela était un travail d'exposer, le jeune homme ne put s'empêcher de parler à la suite, malgré les difficultés pour lui de garder un esprit de cohérence.


- Un travail d'exposer... Déjà que mon patron m'a déconseillé de chercher en tant qu'assistant, je doute qu'un prof vous donne ce boulot... Surtout avec cette quarantaine...

La perception de Will disparaissait, il ferma les yeux et essaya de souffler. Tout autour de lui disparaissait et ses yeux ne montraient qu'une femme qui courait dans les hautes champs ; alors, que les oreilles faisaient partager les doux bruits d'un ruisseau et d'un père faisant partager son plaisir de pêche avec son fils ; et la sensation de sentir les gouttes de l'urine se déverser ; et l'odeur de la douce sucrerie qui vint chatouiller les narines ; ou le goût du doux chocolat. Il vit tous ça, tous les pensées de plusieurs personnes. C'était la confusion ou l'obscurité. Will était perdu, car il recevait trop d'information. Perdant doucement un équilibre devenu déjà fragile, il ne savait plus se mettre et une sixième pensée rentra sa tête. Des mots, rien que des mots sur l'orage et le temps. Une vision vint supplanté celle de la pensée. Une fenêtre regarda le temps. Ce n'était pas clair pour Will mais est-ce que la télépathie était claire. N'ont rien, rien n'était précis, rien car seul la perception de Will, lui donnait une information, pas les connaissances du mec. Ainsi Will était un homme bloqué avec des pensées qui pouvaient lui être obscurs. C'était une malédiction à ses yeux, car la douleur que cela lui infligeait, était terrible.

Mais ce n'était pas fini, sa main gauche commença à trembler légèrement et fébrilement. Ce n'était pas un effet du pouvoir, mais de la peur du jeune homme qui commence à percevoir ses dons. La terreur commençait à l'envahir de seconde en seconde et il n'arrivait pas à le stopper. Malgré sa volonté, pour la première fois, il devait avouer qu'il ne savait rien et qu'il avait un grave problème. Mais ce n'était pas fini, ses pensées furent alimentés par une étonnantes découvertes. Son interlocuteur était aussi dehors. Il l'entendit, vit et sentit. Que dire, il se demandait si Will était dehors et bien ce dernier ne pouvait guère le cacher vu son état actuel. Quelques goûtes de sang dégoulinait tranquillement de sa narine, mais Will ne le sentit pas. Non, il essaya de se concentrer, mais dans tout ce monde. Seul une salle de travail de la bibliothèque pouvait lui assurer une paix éphémères. Ainsi sachant où aller, il allait proposer à son interlocuteur si celui-ci le désirait.

- Vous avez peut-être raison, mais pouvez-vous me suivre, je dois vous parler dans un lieu plus calme et plus silencieux.

Cela pouvait paraître absurde, mais Will se croyait à être un brouillard immense, comme s'il y se trouvait dans une rêve-partie. La dureté de ses sons étaient telle que l'envie de crier devint de plus en plus forte. Rien mais rien ne pouvait le calmer. La colère lui montait au cerveau, cela lui montait, car c'était le seul moyen pour calmer cette douleur de manière temporaire. Mais quelque chose d'étrange arriva, William laissa échapper de ses pensées, un mot : « A l'aide ! ! !». Toutes les personnes de la bibliothèque se retournaient et cherchait la personne. Même l'interlocuteur de Will devrait l'entendre .Voyant que la situation était terrible, Will se leva, prit le plus document possible et commença à s'approcher de son interlocuteur. Il s'approcha de lui, Gabriel pouvait voir les yeux qui commençait à laisser échapper du sang comme le nez et les oreilles commencèrent à faire de même. Will lui glissa à l'oreille.


- J'étais dehors et je sais que vous aussi, vous étiez dehors. Rejoignez-moi, car je ne tiendrais pas une seconde de plus dans ce lieu.

Puis il marcha de toute la force qui lui restait pour arriver à une salle de travailler. Posant les dossiers sur la table, il s'approcha d'un mur, s'appuya contre celui-ci. Il attendit la visite de Fox. Il s'aperçut que du sang coulait de son nez, de ses yeux et de ses oreilles. Mais la chose la plus importante pour lui, il n'avait plus que sa pensée, que ses sensations. Cela s'était calmé. Le calme, il n'aurait jamais cru, mais à ce jour, il supplia le ciel de lui laisser une seconde de silence en plus. Le silence était maintenant une chose rare pour Will.

Quand Fox rentra, ses pensées rentrèrent dans la tête de Will et celui-ci, par un excès de douleur et de rage, frappa de toutes ses forces contre le mur. Sa main pouvait être broyé, rien ne pouvait lui détourner cette douleur à la tête. Néanmoins, poli, il s'assit et essaya de garder son calme. Sa main droite était en mauvais état, il prit son mouchoir en tissu non-utilisé et recouvrit sa main. Puis il utilisa des mouchoirs en papiers pour enlever le sang à ses tous ses orifices. Il attendit quelques secondes, son interlocuteur était dans la salle, il pouvait en placer une, voir une très longue. Puis Will parla.


- Nous étions tous les deux dehors, tu contrôles les éléments météorologiques et je suis télépathe. Ce gaz nous a transformé et les militaires essayent de nous coincer. Ainsi ça, cela fait de nous des alliées et j’ai besoin de toi comme tu auras peut-être besoin de moi.

Il lui balança le journal de l'usine, de l'explosion de l'usine.

- Je vais jouer carte sur table, car ce don va me pourrir la vie et je pourrais sûrement ne pas me déplacer.

Il prit une seconde et respira un bon coup.

- A l'heure actuel, la ville de New Way n'a connu que deux événements extraordinaires : Les attentats et l'explosion de l'usine de 1998. L'explosion de l'usine a affecté la population, mais j'en ai déduit qu'il a peut-être un lien à ses événements et j'en ai trouvé un.

Nous sommes à côté de la base connue sous le nom d'area 51. Cette zone militaire est connue pour avoir, peut-être, capturé des extraterrestres, mais aussi pour développer des armes, toutes armes comme les armes chimiques. La zone 51 n'avait sûrement pas les quantités nécessaires à la denrée de fabrication d'un gaz chimique alors, les militaires ont dû laisser ce travail par des civils, d'où la création d'une usine à New Way. Mais ce n'était pas le plus important, il fallait partir sur une base, sur une arme qui tient la route. L'agent orange était la meilleure chance de l'armée américaine, ayant fait ses preuves dans la guerre de Viet Nâm. Ainsi une modification de cet herbicide pourrait conduire à des mutations humaines, il fallait juste faire des tests. Les villes de Portnay et de New Way, deux lieux paumés feraient l'affaire. Ils font brûlés l'usine, ça évitera d'avoir des personnes au courant. Cela serait bête que des personnes savent quel est l'origine du problème. La ville Portnay, plus proche de la zone 51, fut la première ciblé et les conséquences furent monstrueuses : tous les habitants ont été tués. Après cette catastrophe, comme par hasard, un abri en commun fut construit. Et l'armée enclencha deux fois la sirène, pour voir si les gens étaient des bons soldats et nous l'étions. Hors, il faut des cobayes et ainsi, à la troisième attaque, les alarmes se sont déclenchés bien après....


Il regarda son interlocuteur pendant quelques secondes et dit d'une voix calme.


- Est-ce que mon raisonnement tient la route.


Puis il se tut et continua son travail. Il venait de tout révéler à un inconnu qui était comme lui, mais ce n'était pas le plus important pour Will, il avait un pouvoir. Cela signifiait que sa copine avait, elle aussi, un pouvoir et il espérait que la découverte était moins douloureuse pour elle. Ainsi, dès qu'il aurait fini ici, il se dirigerait vers chez lui.... Mais c'était lui d'être fini dans ce lieu, car un long travail allait demander du temps à Will.
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyVen 1 Aoû - 9:30

    Encore une fois le jeune homme lui donna cette impression de malaise, comme s’il pouvait tomber dans les pommes à tout moment. Et puis son mensonge semblait ne pas avoir fonctionné. Il était vrai qu’avec l’arrivée de l’armée, il deviendrait vraiment improbable que l’on puisse étudier les attentats de New Way sans risquer des représailles. Gabriel n’avait pas envie d’en avoir, mais il devait en savoir plus. Il devait persévérait dans le mensonge qu’il avait commencé. Personne ne devait être au courant qu’il était resté dehors avec Asher. Sinon cela reviendrait à les mettre en danger, mais pas seulement eux. Leurs familles aussi et c’est surtout de cela qu’il ne voulait pas. Même si d’après lui il avait une influence sur la météo, il n’était pas certain de pouvoir recommencer ses exploits malheureux avec une aussi grande précision que la foudre s’abattant sur deux militaires. De ce fait, le jeune homme savait pertinemment qu’il valait mieux cacher ce secret plutôt que de le révéler à quiconque

    « Je suis infirmier avant tout, je possède des droits suffisants pour pouvoir étudier ces phénomènes. » ajouta t-il simplement à sn attention. Vrai qu’il était élève, mais puisque ce n’était pas crédible, il allait jouer sur son métier pour conserver son mensonge. Il était vrai qu’être infirmier lui avait donné certaines prérogatives, comme accéder à certaines parties des archives d la bibliothèque, mais aussi côtoyer certains secrets professionnels. Ainsi Gabriel avait accès à des informations de type confidentiels. Du moins c’était avant l’arrivée de l’armée. On avait fait passer une circulaire à l’hôpital disant qu’ils pouvaient être amenés à collaborer avec les scientifiques militaires fraîchement débarqués. De plus, implicitement on leur avait déconseillé de mener toute recherche sur les attentats et la dernière bombe, c’était du ressort exclusif de l’armée avait-on dit. Pour ne pas avoir d’ennuis, le jeune homme n’avait rien dit ni fait jusqu’à maintenant. Il n’était pas fou et puisqu’il avait été dehors il fallait mieux la boucler. Mais depuis les récents évènements survenus dans sa vie, l’infirmier n’avait eu d’autres choix que de laisser parler sa curiosité naturelle et c’est cela qui l’avait mené ici aujourd’hui. Donc, officiellement il était libre de venir à la bibliothèque, de faire des recherches sur ce qu’il voulait, mais officieusement, il jouait encore une fois avec le feu et Gabriel aurait eu plutôt intérêt de rester chez lui et d’essayer d’éviter les ennuis et surtout de croiser des militaires. Il était étonnant de voir qu’il n’avait toujours pas perdu cette irritation quand il en voyait non loin de lui. La peur s’était transcendait en une sorte de colère justifiée et Gaby faisait son possible pour rester impassible.

    Deux faits attira son attention par la suite. Son interlocuteur avait la main qui tremblait. Ses sens se mirent en alerte immédiatement. Es-ce que c’était une crise d’épilepsie dont son impression de mal-être en était le signe annonciateur ? Ou alors un malaise vagal ? Gabriel fronça encore plus les sourcils, il qu’il vit du sang s’écouler du nez de William. Il se rapprocha de lui, mais le jeune homme fut plus rapide. Il lui parla, enfin ses paroles paraissaient sibyllines. Que voulait-il dire par-là ? Qu’avait-il à lui dire, qui méritait un ton aussi solennel et sérieux, mais qui contrastait avec une voix anxieuse. Mais il laissait Gabriel libre de ses choix, il avait dit « vous pouvez ». Mais déjà en tant qu’infirmier il fallait qu’il le suive et qu’il lui fasse les premiers secours. C’était contre ses principes de laisser quelqu’un être malade devant lui.


    * A l’aide !* cria t-on dans son esprit. Oui, car dans toute l’agitation du jeune homme il perçut cette pensée qui n’était pas de lui. Il n’avait pas reconnu le ton comme étant le sien. Que se passait-il ici ? Et il lui semblait que tout le monde avait entendu la voix, car ils regardaient tous dans différentes directions, mais plusieurs s’arrêtant sur les deux jeunes hommes debout. Et l’un avait nettement l’air plus mal en point que l’autre. Quand il vit du sang sortir de ses oreilles et de ses yeux, là il voulut attraper William pour ne pas qu’il tombe, mais celui-ci fut comme plus rapide, lui glissant quelque chose à l’oreille qui lui fit ouvrir de grands yeux. Ce devait être une hémorragie, rien d’autre, enfin c’était déjà assez grave. En même temps lui était capable d’influer la météo mais … Comment le jeune homme avait-il su que Gabriel avait été dehors durant la dernière explosion ? Et son ton sérieux ? Lui aussi avait été dehors, ils étaient dans la même galère. Etait-ce du chantage ? Ces questions le laissèrent pantois, sur place les yeux rivés dans un vide sidéral. Comment ? Comment ? Comment ? Voilà la question qui lui taraudait l’esprit.

    * Gabriel, il perd du sang ! * cette voix - la sienne cette fois– lui parvint à l’esprit, criant et pestiférant contre son manque de total de priorité.
    Sa priorité était de le soigner. Ici, il y avait peut-être une trousse de secours, il le transporterait à l’hôpital s’il s’évanouissait. Il courut quelque peu dans la direction de William et le retrouva peu de temps après, tourné vers un mur dans une salle de travail vide. Comment avait-il pu se laisser à divaguer en préoccupations autre que de sauver la vie de quelqu’un ? Il s’en voudrait pendant longtemps, mais ces derniers temps ses principes semblaient être mis à mal par un sort de mauvaise vengeance. Il avait tellement d’interrogations qu’il lui arrivait de perdre pied dans la réalité. Gabriel se prenait des poteaux en ne faisant pas attention en marchant ou mettre déraper parce qu’il pensait au temps. Il ne lui laissait pas le temps de parler que déjà Gabriel le faisait asseoir.


    « Je suis infirmier, laissez-moi voir ça. Penchez la tête en avant. » dit-il pendant que William se remettait à parler. Là encore une fois la surprise s’empara de Gabriel qui ne pu feindre autre chose. Il examinait d’un œil expert les écoulements de sang du jeune homme, mais en même temps, ce qu’il venait d’entendre le laissait sur le carreau. Comment était-il au courant qu’il pouvait influer sur la météo ? La télépathie ?? Il en avait entendu parler en cours, il y avait deux années tout au plus. Une pseudo-science, non acceptée par la large majorité de la communauté scientifique. Elle relevait pour l’heure de la science-fiction et rares étaient les théories sur elle. Mais cela aujourd’hui pouvait expliquer bien des choses. Ce qu’il n’avait pas dit mais pensé aurait pu être capté par William. Sinon comment aurait-il découvert qu’il avait été dehors ? Personne n’était au courant, et comment aurait-il su qu’il avait une empreinte sur le temps ? Le cerveau de Gabriel acceptait beaucoup de choses depuis quelques temps. Des choses qui lui paraissaient bien trop irrationnelles il y avait quelques temps, faisaient aujourd’hui parti de son quotidien. Car si la télépathie était une pseudo-science, le contrôle de la météo relevait alors de la pure fantaisie ! Il décida de croire William qui continuait à parler, toujours surpris par ce qu’il entendait.

    « Tenez-vous tranquille ! Je n’ai pas envie que vous claquiez ici. » lança t-il d’un temps autoritaire. Il avait l’air mal en point et Gabriel capta quand même son monologue. Il comprit aussi son raisonnement, savait ce qu’était la zone 51, connaissait aussi « l’agent orange ». Mais est-ce qu’il n’était pas plutôt entrain de délirer ? Il y pensa quelques instants, mais les arguments du jeune homme tenaient assez bien la route et il n’avait pas vraiment de quoi le contredire puisque lui-même venait de commencer des recherches là-dessus.

    « Laissez-moi voir votre main. » dit-il en le prenant sans attendre son avis.
    Là il étai vraiment partagé entre deux envies. L’une pouvait bien sûr attendre. Gabriel devait d’abord le soigner, établir un diagnostic et ensuite il poserait des questions. Il enleva le mouchoir dans lequel il avait enveloppé la blessure et il ne grimaça pas. Des éclats de briques étaient restés dans les phalanges du jeune homme et il se tourna vers le mur pour voir les dégâts. Un léger enfoncement. Il essaya de mettre toutes ces informations en ordre, mais c’était très difficile. William était dehors lors de l’explosion. Il a développé une télépathie, il a vu -senti, perçu, tout ce que vous voudrez- que Gabriel avait été à l’extérieur aussi et que lui pouvait influer sur la météo. Sa pouvait tenir la route dans la mesure où il croyait un minimum qu’il avait fait descendre la foudre et autres choses.


    « Ecoutez je ne sais pas si vous délirez ou quoi, mais vous êtes entrain de perdre du sang. Essayez de vous calmer. Oui votre raisonnement tient la route, mais je ne saurais pas le validé. Inutile de tenter un chantage ou quoi que sa soit, on est dans le même bateau et dans la même tempête. Sauf que moi j’ai déjà sauté du bateau. Bref, tout ça pour vous dire que je vous crois, mais qu’il faut être extrêmement prudent maintenant. » Gabriel s’étonnait de parler ainsi. Comme s’il avait étudié ces phénomènes depuis des lustres et que c’était banal pour lui. Alors que c’était bien tout le contraire.

    « Il faudra que vous passiez à l’hôpital. Je pourrais vous faire des examens, parce que ce n’est pas normal qui vous saigniez comme ça. Sa va aller ? » demanda t-il en relâchant la main de William d’un air anxieux. Après toutes ces découvertes, il n’était pas sûr de pouvoir rester ici encore très longtemps. Mais ce jeune homme semblait en savoir beaucoup sur ce qui c’était passé. Intrigué, mais aussi ne voulant pas le laisser seul dans cet état, il s’assit face à lui, observant surtout ses yeux qui lui montreraient s’il allait mieux.
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William Loyd-Lemoine

William Loyd-Lemoine


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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyVen 1 Aoû - 17:17

William vit que son interlocuteur était un jeune homme souciant des autres, comme si l'importance des autres était plus grande. Will était admiratif, car être capable d'essayer de défendre les autres, était honorable comme difficile. Il fallait avoir du cran et du courage. Se soucier d'un gars qui semblait tout savoir de vous, sans vous s'en fuir, seul un homme courageux pouvait le faire. Will était admiratif, il ne pouvait ne penser que ceci, car il n'avait pas la tête pour jouer les grands philosophes. Puis les répliques s'enchaînèrent et Will apprit que son interlocuteur était infirmier. Et dans les pensées, une fille revenait, une fille qui était avec lui pendant l'explosion. Will maudissait ce pouvoir, car il avait accès à la partie intime des gens. Il pouvait savoir si les gens lui disent la vérité ou le mensonge, il savait tout, le plus petit secret comme le plus grand. Cela choquait le jeune Loyd-Lemoine, car c'était contre tous ses principes. Il ne pourrait plus se regarder contre une glace, s'il y ne pouvait pas arriver à contrôler son pouvoir de façon à ne plus entendre les pensées des gens.

Mais ce n'était pas le plus important. Will entendit, vit ou toute autre sensation, que les scientifiques faisaient des testes. Ainsi sentant que son interlocuteur avait peur de ses scientifiques, Will prit aussi peur. Il avait l'impression de foncer contre une ligne droit qui ne débouchait à rien sauf contre un mur. Il était dos contre le mur comme on pourrait le dire. Cet inconnu continuait à l'angoisser et sa main droite tremblait irrémédiablement. Il avait du mal à se contrôler, c'était instinctifs. C'était très dur pour lui et il n'arrivait pas à se reprendre.

Puis au fil de la conversation, William entendit Gabriel et cette sensation de peur. Mais il ne s'enfuyait pas. Will était de plus en plus admiratif. Gabriel était venu dans cette salle, il était resté et il avait gardé son calme, comment ne pas être impressionné. Will aurait-il fait de même ? Lui-même se posait la question, mais seul les actes auraient pu lui donner les réponses. Ainsi quand Gabriel essaya de le soigner, Will ne fit rien, il le laissa faire. En même temps, il n'avait pas trop le choix, car son interlocuteur lui prit de court. Mais William ne dit rien, ne fait rien. Il écouta son interlocuteur comme il aurait souvent à faire et essayait d'entendre que les simples paroles. Ainsi quand son interlocuteur finit de parler, Will le regarda et essaya de lui dire des choses, mais comment commencer.

Will aurait bien aimé le suivre à l'hôpital, mais avec tous ses scientifiques, ça serait dangereux. Il se demandait si son sang n'a pas été modifié, si ça serait le cas, il serait dans de beau drap. Les scientifiques de l'hôpital essayent de trouver des enchantions partout et un blessé était une occasion de faire des testes. Enfin ce n'était que le simple avis de William. La peur lui montait, mais il ne savait pas comment il pourrait soigner sa main sans dangers. La peur lui montait au cerveau et il devait le dire à quelqu'un. Ainsi si son interlocuteur était qu'un simple infirmier, il fallait voir ailleurs, un plus haut gradé qui pourrait étudier son cerveau. Mais William ne vit personne, puis, après quelques secondes de réflexion, il se dit que quelqu'un pouvait l'aider. Son père était un médecin de la neurochirurgie et donc avait accès à tout ce qui touchait au cerveau. En outre, il pourrait le planquer des militaires. Cela était dangereux, mais Will devait tenter le coup.


- Oui, je crois que vous avez raison. Je dois aller à l'hôpital, mais je ne dois pas donner mon sang à n'importe qui. Si le produit chimique à modifier quelque chose dans mon ADN et vu tous les scientifiques qui font des tests dans ses locaux, il faut être très prudents. Je pense qu'un membre de la neurochirurgie peut nous aider. Mais il faudra que vous me faîtes entrée de manière discrète.


Après avoir dit ses simples paroles, Will réfléchit aux paroles de son interlocuteur. C'était son meilleur allié et en même temps, un inconnu. C'était ironique, car Will semblait que les deux avaient que des points communs et ils ne se connaissaient pas. Ce la faisait peur comme quoi le monde était absurde. Will ne savait pas comment réagir par la suite, s'il y devait le présenter à son père ou non, mais son interlocuteur et lui, allaient entamer la même portion de route : celle de leur destin. Ce destin qui semblait avoir lié des personnes pour se défendre ensemble et lutter contre un ennemi commun. Will le savait ; eux, ils n'avaient pas le choix, ils devaient combattre un ennemi, mais les gens sans pouvoir, que vont-ils faire ? Eux possédaient le choix entre rejoindre les gens qui ont été contaminés ou les trahir. C'était dur mais c'était maintenant un constat de la réalité, les gens devaient faire ce choix et cela allait les affecter pendant toute leur vie.

Puis Will remarqua qu'il n'avait pas donné leur nom. Si ses deux se faisaient assez confiance pour dire leur secret le plus grand, alors donnez un nom n'est rien. Il fallait donc sauter le pas. Will hésitait quelque seconde. Sa main tremblait toujours un peu plus et le mal de tête disparaissait un peu plus. Le jeune homme se disait que le temps était venu de forger une alliance.


- Je m'appelle William


Il tendit une main tremblante et par pure télépathie, sans que Will voulut, il dit : « C'est ma peur qui le fit trembler, ma peur de l'inconnue ». Après quelques secondes, Will sentit qu'il venait une nouvelle fois de lancer un message télépathique contre son gré. Le saignement du nez reprit de plus belle et les autres orifices aussi. Will comprit que son pouvoir enclenchait des saignements et que cela pourrait le tuer. Il fallait donc faire attention, l'utilisation devait être fait avec paroxysme. Il fallait contrôler cette malédiction sinon il irait à la morgue. Ce n'était plus une de ses décisions, mais la réalité pure et dure. Il se leva et attendit son interlocuteur.

- J'espère qu'il aura moins de monde, car le passage au milieu d'une foule pourrait peut-être me tuer. Aujourd'hui je découvre un pouvoir et ce soir je serais peut-être mort si je ne le maîtriserais pas.

Il se tut quelques secondes.

- Merci d'être là, merci de faire confiance à un inconnu.

Il le disait d'une manière sincère.
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyLun 4 Aoû - 20:48

    Les phrases du jeune homme pouvaient-elle laisser penser qu’il allait bien ? Non parce qu’il parlait d’ADN, qu’il ne voulait pas faire une prise de sang par n’importe qui et encore qu’il ne voulait pas entrer à l’hôpital par la grande porte. Rien que ça. Est-ce qu’il délirait à cause du sang qu’il perdait ? Ou alors à cause de ce qu’il disait être la télépathie ? Se serait un des diagnostics primaires que Gabriel se serait empressé d’établir, mais trop de faits et de paroles étranges s’échappaient autour de lui ces temps derniers qu’il n’arrivait plus à faire un point clair et net là-dessus. Non pas qu’il ne le croyait pas. Maintenant que lui-même semblait doté d’une sorte de don, enfin si contrôler la météo pouvait entrer dans cette catégorie, mais peut-être que les saignements étaient liés. Bien sûr, là Gabriel avait un air assuré, des paroles sures, et ce n’était pas qu’en apparence. Il avait retrouvé sa vigueur d’avant et le fait d’avoir un nouveau « patient » l’avait fait reprendre conscience de ce pourquoi il vivait : soigner des malades, rendre leurs vies plus confortables. Ainsi, il redevenait celui qui aidait, celui qui soignait et celui qui pouvait remettre du baume au cœur. Du moins telle était sa mission. Mais sa n’avait pas toujours été comme ça. Surtout il y avait de cela une semaine. Gabriel parlait alors comme William. Des paroles confuses, qui disaient « conspirations » « mensonges » « confiance » et « guerre ». Il n’e menait alors pas large, l’après-midi où tout avait basculé, lorsqu’il avait rencontré Alexandra et la peur qui les avait tenaillée toute une soirée et même bien après, jusqu’à aujourd’hui pour lui. Jusqu’à ce qu’il voit une vie en danger devant lui.

    « Ecoutez, ne vous en faites pas, les scientifiques ne prélèvent aucun sang dans la banque de l’hôpital. Ils font leurs prélèvements directement sur ceux qu’on interroge, d’après ce que j’ai compris. Mais calmez-vous, je crois qu’ici vous ne craigniez rien, ni vous ni votre ADN. » dit-il à voix basse pour rassurer le jeune homme.
    Il disait vrai, ils ne risquaient pas grand-chose ici, les militaires ce seraient déjà fait entendre d’une manière ou d’une autre. Bien sûr le cas de William devenait similaire au sien, sauf que lui il ne pouvait pas faire tomber la foudre sur les gens et encore moins des soldats. Il avait aussi moins de risque de se faire repérer puisque s’il avait une quelconque télépathie, cela restait intérieur, aucun signe extérieur ne viendrait le trahir. De ce fait, à part ces saignements et peut-être ses angoisses, le jeune homme ne risquait pas grand-chose en réalité. Au contraire de Gabriel il y avait une semaine, il n’avait pas mis à terre deux soldats et n’avait pas fuis. Et s’il avait un conseil à lui donner, c’était juste d’éviter les militaires et leurs ennuis. Qui sait où cela pouvait le mener. Déjà qu’à Gabriel on lui avait déjà demandé de venir pour un interrogatoire, et c’était un peu la raison pour laquelle toute avait basculée, mais après une semaine de peurs et de cauchemars, il n’avait aucune nouvelle. L’observait-on ? Ou alors l’avait-on laissé pour de bon ? Il ne se posait pas trop la question, trop content de pouvoir reprendre une vie normale. Enfin presque.

    « Enchanté William, moi c’est Gabriel. Oui je sais mon pré … » commença t-il par dire pour se présenter à son tour à celui dont il pouvait mettre un nom maintenant sur le visage, mais un fait étrange, le surprit encore. Du moins, ce n’était pas la première fois, mais c’était toujours aussi bizarre. Gabriel regarda la main du jeune homme qui effectivement tremblait. C’était une voix qui le lui avait dit. La même voix de toute à l’heure et qui ressemblait à n’en pas douter à celle de William. Ce pouvait-il que ?? Oui c’était sûr, mais cela était encore une fois trop pour l’infirmier. Déjà que lui-même avait du mal à accepter et à gérer sa capacité à influer sur le temps, qu’il découvrait quelqu’un qui non seulement avait été dehors, mais qui pouvait lire et parler en pensée !! Il fronça les sourcils en même temps que l’étonnement s’affichait complètement sur son visage. Pourquoi les lois de la physique et du psychisme humain venaient d’être bafouées purement et simplement une nouvelle fois devant lui ? Enfin dans sa tête pour cette fois ? Non il n’était pas fou, c’était un fait facile à prouver bien que les phénomènes se passant autour de lui aient tendance à venir effriter toute sa rationalité.
    Mais il n’eut pas le temps de bien y penser car les saignements augmentèrent d’intensité et bientôt de simples mouchoirs ne suffiraient plus. Des gouttes s’échappaient pour aller éclater par terre, comme des pétales de rose d’un rouge passion s’ouvriraient au soleil. Il voulait faire un point de compression, mais c’était assez risqué, surtout que William semblait paniqué et angoissé. Ses paroles paraissaient vraies et il ne voulait pas douter surtout que sa vie était en danger. S’il disait vrai c’était un trop plein d’utilisation certes inconsciente de sa télépathie, qui lui causait ces saignements.


    « Bon William, dans ce cas il faut que vous vous calmiez. Je … je crois que sa se déclenche par les émotions, alors si vous êtes stressé sa va pas le faire. J’ai pas envie d’appeler une ambulance pour aller à l’hôpital, je ne suis pas certain que sa serait à notre avantage et que sa vous serait préjudiciable. Vous allez baissez votre tête et vous redressez sur votre chaise. Inspirez et expirez par la bouche, lentement, sa va déjà diminuer l’afflux de sang. On fait ça ? » dit-il en prenant ses propres mouchoirs. A remarquer que le jeune homme ne bouchait pas les orifices, il se contentait de placer les mouchoirs juste sous le saignement pour l’essuyer. Le boucher pouvait faire apparaître des caillots et compliquer sa situation physique. William lui parla encore, lui disant merci de lui faire confiance. Gabriel ne voulait pas le vexer ou le brusquer, mais il agissait surtout pour le soigner. Bien sur, il se sentait proche du jeune homme car celui-ci avait découvert son secret et lui aussi en avait un gros. De ce fait, il ne su pas répondre immédiatement à William, tamponnant ses écoulements pour tuer le silence.

    « Pas de soucis, mais l’essentiel c’est que vous fassiez ce que je vous ai dis sinon vous allez finir par perdre tout votre sang. Ensuite on sortira de là, et on ira chez moi si vous le voulez bien. Je peux vous montrer mon badge d’infirmier si vous avez des craintes, mais je crois que sauf si vous tombez dans les poires, je ferais mieux de vous soigner chez moi. J’ai entendu parler de ça en cours, il y a deux ans à peu près, mais jamais j’aurais cru sa possible. Aucun scientifique ne serait d’accord pour breveter cette théorie. Je parle de la télépathie. Ca a tellement été contesté, ridiculisé par la communauté scientifique que … enfin bon il se passe tellement de chose dans cette ville que tout devient possible j’ai l’impression. » Peut-être parlait-il trop, mais Gabriel essayait surtout d’occuper l’esprit de William, pour qu’il parle et oublie les pensées des autres.
    Le jeune homme ne voulait pas trop parler de son pouvoir, d’ailleurs tout ce qu’il disait c’était à voix assez basse, pour ne pas risquer d’être plus entendu qu’il ne le fallait. Mais il avait raison. William ne devrait pas aller à l’hôpital, son cas n’était pas encore critique, juste instable. Il se revoyait encore allant chez Alexandra avec la jeune femme pour pouvoir avoir la paix au moins une nuit. Et voilà qu’à présent c’était lui qui devait aider le jeune homme. Il y avait-il un lien pour que ce genre de scène se reproduise ? Il poussa léger soupir en essuyant une coulée de sang. Heureusement qu’il n’avait pas de hauts le cœur à voir ça.


    « Personne ne peut deviner que vous faite ça si vous vous calmer. D’autres personnes sont au courant que vous étiez dehors ?» déclara t-il encore une fois. Il mettait un point d’honneur à rassurer William à lui répéter ça, pour que le débit de sang moins important et qu’il s’arrête. La dernière question était pour s’assurer que d’autres ne courent pas le même danger qu’eux. Les dons dont ils avaient hérités étaient-ils … contagieux ? Immédiatement il pensa à Asher. Il faudrait qu’il la contacte au plus vite. Pour le moment, il observa les réactions de William et était prêt à faire le nécessaire pour l’aider, comme on l’avait aidé.
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William Loyd-Lemoine

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyMar 5 Aoû - 20:53

William était toujours dans cette salle, en train d'écouter son interlocuteur. Il l'attendait, mais celui-ci ne fit que le soigné. Beaucoup de choses fut dite entre les deux jeunes hommes et ainsi les noms. Will entendit aussi plusieurs choses, connaissant de mieux en mieux son interlocuteur, mais ses pensées allaient vers sa copine. Il voulait aller vers elle, seule elle avait le pouvoir de le calmer, de le rassurer. Seul son amour avait le pouvoir de l'aider et peut-être, de le sauver sa vie. Will voulait la voir, rien qu'un instant, mais il dut revenir dans la réalité et accéléra les choses. Il regarda Gabriel et dit d'une voix ayant reprit un calme.

- Je ne pense pas que mes pouvoirs sont liés à mes émotions, je suis passé par toutes les émotions et aucunes ne semble véritablement influencé mon... pouvoir.

Il fit les quelques pas, il essayait de plus rien penser. Son sang commençait à arrêter légèrement à saigner. Will se demandait si cela était bien une utilisation qui a causés les saignements ou simplement la transformation d'une partie de son cerveau. Mais comment pouvait-il être sûr. Dans sa tête, il entendit les prénoms Alexandra et Asher. Will ne savait pas que dire, que faire. Il entendit les paroles, les pensées d'une personne et cela le dégoûtait. Néanmoins, par respect pour son interlocuteur, il allait lui relever certaines choses, comme si Will se sentait obligé de lui une partie de son secret pour être pardonné d'aller dans le jardin secret de Gabriel.

- Trois personnes savent que j'étais dehors, donc une qui était avec moi. Je voudrais tant être avec elle. Sentiment qu'on partage à ce que j'entends.


Il regarda la fenêtre et sut qu'il avait un chemin pour quitter la salle. Il ouvrit la fenêtre et vit qu'il pouvait sortir de façon discrète. Le jeune homme commença à comprendre qu'il n'avait plus le besoin de quitter ce bâtiment par la porte de l'entrée. Il pouvait sortir par la fenêtre vue qu'il n'avait qu'un mètre en bas. Sans rire, même un gamin pourrait sortir. Néanmoins, le jeune homme referma la fenêtre et regarda Gabriel d'un air sûr. Il voulait mettre certaines choses au clair. Il craignait que si les deux ne prennent pas de précaution, ils pourraient mal finir. Ainsi en le regardant d'un regard sain, il lui dit avec toute franchise.

- Je ne suis pas fou comme vous l'avez pu penser. Néanmoins, on va sortir de la fenêtre, je peux supporter une personne. Est-ce qu'un chemin menant à votre maison est-il malfamé ? Il a moins de monde dans ses rues et je pourrais passer inaperçu.

Il se tut, il voulait parler d'autre chose. Il s'approcha d'une manière discrètement vers Gabriel, pour lui murmurer quelque chose. Will voulait lui raconter certaines choses de façon dont personne ne pourrait entendre. Il craignait le mal dans ses lieux et voulait prendre toutes les assurances possibles et ainsi se protéger, lui et sa famille. Un sentiment naturel, car le jeune homme aimait sa famille. Une famille qui a été repoussée souvent, pour des motifs insignifiants et des jugements inutiles. Will voulait les protéger à sa manière et si c'était lui le dangers, il les quitterais pour les protéger.


- Pour Asher et ma copine, mieux ne vaut pas dire pour nos pouvoirs. Aidons les à se préparer pour avoir les pouvoir. Déjà que dans nos esprits, ce n'est que plus embrouiller, il nous faut les protéger du mal qu'on a subi. Ce n'est pas la peine que je parle de ce mal de tête et toi, du moment où tu as grillé deux soldats. Nous devons les protéger d'eux mêmes, de leur pouvoir et la meilleure protection est leur préparation. Me comprends-tu ?

Il s'approcha de la fenêtre. Il se retourna vers Gabrielle pour lui signifier s'il y désire sortir ou pas, mais aussi pour lui laisser le temps de parler. Quand Gabriel aurait fini de parler, Will ouvrit la fenêtre et sortira par cette fenêtre. Il descendit le rebords et alluma son portable. Il téléphona à quelqu'un. Il téléphona pour régler un problème.


- Salut Mac, pourrais-tu ranger des journaux dans la salle de travail, je n'ai pas le temps de ranger... OK... Merci.

Il regarda Gabriel.

- C'est où chez toi ?
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptyJeu 7 Aoû - 9:28

    William avait reprit un aplomb étonnant surtout pour une personne qui non seulement venait de se découvrir une capacité hors du commun, mais savait aussi que cela pouvait la tuer. En plus, le jeune homme avait l’air de savoir de quoi il parlait, ce qui ne manqua pas de laisser Gabriel intrigué. Un trouble étrange s’empara de lui et plusieurs questions fusèrent dans son esprit. Comment était-il sûr que ses émotions n’affectaient pas son pouvoir, alors que les preuves foulaient les principes à la cheville. Etait- donc aveugle pour ne pas le voir ? Peut-être aussi ne voulait-il pas être au courant de ça. Mais Gabriel ayant un avis médical sur la question, pouvait assurément devin qu’il s’agissait-là un fonctionnement par émotions plus qu’autres choses. Certes une bombe chimique serait à même de modifier des aires cérébrales, mais de là à nier que les émotions étaient à l’origine de ses saignements. Bon un certain doute demeurait, un diagnostic pouvait être foiré par plusieurs facteurs, mais William paraissait en savoir un peu plus que lui. L’infirmier revint un instant sur sa propre expérience. Le jour où il avait « découvert » sa capacité. Il n’en était toujours pas sûr à 100% et se rappelait bien comment il avait prit la nouvelle. Peur, angoisse, poussée de chaleur. Il n’arrivait pas à comprendre et à accepter ce qui s’était passé. Normal, car sans être cartésien ou étroit d’esprit, il avait appris que ce qui se montrait comme série à la télévision n’était qu’une sorte de transposition de malaise qu’on ne pouvait pas traduire dans une réalité fixe. Alors quand la même chose se passait dans la réalité, il y en avait de quoi en déstabiliser plus d’un, à commencer par lui.

    Il releva la tête. Gabriel lui donnait une réponse. Ainsi trois personnes étaient au courant de son secret. Sa faisait quand même beaucoup. Mais en y pensant, pour lui il y avait Asher, William et Alexandra qui s’en doutait. Trois personnes aussi, dont deux qui l’ont découverts sans qu’il ne le dévoile. Il se mordilla la lèvre inférieure. Au départ personne ne devait être au courant. C’était vital. Et voilà que un par un, les gens découvraient cela sans difficulté. Etait-ce marqué sur son visage ? Les paroles du jeune homme étaient assez sibyllines, que voulait-il dire par « sentiment que l’on partage » ? Lui voulait semble t-il être avec sa copine s’il savait encore interpréter des paroles, et lui voulait voir Asher pour en parler avec elle. Est-ce que William avait encore lu dans ses pensées ? Il n’eut pas encore le temps de se poser la question bien qu’un sentiment désagréable commença à envahir son esprit. Il tenta de le faire refluer et se fut assez facile lorsqu’il proposa de sortir par la fenêtre. Il en expliqua la raison. Ce qui n’empêcha pas Gabriel de lâcher un petit rire. Ils pouvaient tout aussi bien sortir par l’arrière de la bibliothèque c’était tout aussi calme. Et puis dans une bibliothèque, certes, il y avait beaucoup d’esprits qui réfléchissaient, mais il doutait qu’à cette heure, assez matinale encore, il y ait beaucoup de monde ici.


    « Vous savez William on peut tout aussi bien passer par la porte de derrière … Et ne vous en faite pas je connais des raccourcis depuis le temps. »
    Gabriel avait l’impression que William s’emballait. Il lui avait bien précisé qu’il ne risquait pas de se faire découvrir s’il filait droit et s’il parvenait à éviter les foules, mais apparemment le jeune homme avait déjà retourné la casquette, et enfiler sa panoplie de James Bond. Les jeunes, sans vouloir s’exclure de ce groupe, démarraient au quart de tour et ne voyait pas forcément que les ennuis pouvaient être facilement évités. Lui-même, la semaine passée, s’était « tiré d’affaire » avec Alexandra, sans pour autant ameuter tout le quartier ou paraître encore plus louche qu’avant. Là, il lui semblait que William, sans peut-être le vouloir, il l’espérait, cherchait plus un moyen de se faire remarquer plus qu’autre chose. Bon à part tout ça, une fenêtre n’était pas un obstacle suffisant pour barrer la route à Gabriel. Parfois aussi souple et agile qu’un félidé, le jeune homme passait pour un bon élève en sport. De ce fait, et sachant qu’ils n’étaient qu’au premier étage, cette étape ne serait qu’une simple formalité. Cependant il se bornait à dire que passer par derrière attirerait moins l’attention. Mais déjà William s’étai approché de lui pour lui murmurer à l’oreille.
    Là, il en était certain, le jeune homme avait encire lu dans ses pensées, aussi étrange que cela puisse paraître. Et encore une fois, William parlait comme s’il avait été chercheur en génétique depuis de nombreuses années. Il s’empêcha de lever les yeux au ciel. Bien sûr il n’avait que 22 ans, William devait en avoir un peu moins, mais c’était comme si les rôles étaient inversés. Il n’était pas encore exaspéré, mais comprenait la sensation désagréable qui s’était installée en lui. C’était comme s’il était mis à nu ! Tout simplement ! William pouvait capter ses pensées les plus intimes ! Et puis quoi encore ? Un vent de révolte souffla sur lui et une brise balaya la rue au dehors. La curiosité était une chose, la télépathie en était une autre. D’ailleurs les saignements semblaient s’être calmés. Alors est-ce William faisait ça consciemment ? Auquel cas l’attitude de Gabriel allait changer. Certes, ils étaient dans la même galère, mais il allait savoir qu’on ne fouille pas dans l’intimité des gens comme ça.

    Il regarda par la fenêtre le jeune homme était déjà descendu et semblait passer un appel. L’infirmier regarda l’intérieur de la pièce, et poussa un soupir. Allait-il dans une nouvelle galère ? Mais c’était aussi son devoir de sauver les gens non ? Peut-être mais en ce moment, le sort semblait lui dire qu’il devait se faire discret, mais se faire aider. Quel idiot ce sort ! Et en plus, il avait quelqu’un qui semblait capable de lire dans ses pensées ! Quelle vaine. Il inspira profondément comme on lui avait appris, pour chasser des pensées négatives. Gabriel fit le parcours pur arriver jusqu’à chez parents. Oui, il avait décidé d’emmener le jeune homme là-bas. De toute façon, ils travaillaient. Puis il posa un pied sur le rebord de la fenêtre et sauta. Oui, Gabriel sauta, ne s’embêta pas de descendre par la paroi du bâtiment. Il se reçu très bien sur le sol juste à côté de William. Comme quoi passer son temps à faire des acrobaties pouvait être bénéfique. Accroupi, il se redressa immédiatement pour éviter l’impact assez conséquent.


    « Avant de partir j’aimerais que tu arrêtes de lire dans mes pensées. C’est assez désagréable, et si possible j’aimerais garder mes pensées pour moi. » dit-il d’un ton assez neutre en regardant le jeune homme dans les yeux. Et pour une fois le temps n’avait pas oscillé. Même les nuages étaient restés stables sans s’amonceler au-dessus d’eux. Signe que Gabriel avait été neutre dans ses propos, mais il fallait que les choses soient claires. Si Asher était mêlée à une quelconque histoire à cause ça, il s’en voudrait.

    « Allons-y maintenant et tentes de te faire discret. » lança t-il en commençant à marcher. Gabriel connaissait assez bien les rues de New Way et fila droit dans une petite ruelle, adjacente à la bibliothèque, puis passa quelques autres rues assez sombre, franchit d’un pas assez tranquille une rue mal famée, observant si William suivait toujours. Enfin, après quelques pérégrinations, ils arrivèrent à destination. Ils étaient devant la maison des parents de Gabriel. Cela lui faisait quelque chose de revenir là une semaine après ces évènements. L’angoisse d’y trouver des militaires avait été grande, mais personne à l’horizon, une voisin ou deux sur leur terrasse. Le jeune homme s’avança vers la maison japonaise mais s’arrêta pour voir si William été toujours là. On ne sait jamais.

    « Voilà, c’est ici. » dit-il à voix assez basse.
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William Loyd-Lemoine

William Loyd-Lemoine


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MessageSujet: Re: Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]]   Je recherche, tu recherches, il recherche.... [terminé / verroulé]] EmptySam 16 Aoû - 3:02

William sentit le doute en Gabriel. Will montrait de l'assurance avec ce pouvoir qui lui était inconnu, mais il en savait rien. Le jeune homme ne pouvait donner que des hypothèses qui pouvaient le rassurer en essayant de maintenir une certaine logique. Ainsi seul son expérience et un peu chance lui permettaient de sortir des hypothèses pouvant lui garder le moral, car s'il y commençait à avoir peur, il serait perdu. Hors dans sa situation, il voudrait mieux avoir un but dans la tête, comme pour éviter les problèmes. Déjà que les militaires étaient le coin, Will se voyait bien enfermer simplement par le fait qu'il avait le pouvoir de lire les pensées. Cela le faisait peur. Il devait essayer de maintenir une certaine assurance pour ne pas être envahir par le doute, surtout dans ce lieu. Il ferait preuve de faiblesse chez Gabriel. En parlant de lui, Gabriel dit qu'ils auraient pu passer par la porte de derrière. Cela laissa une marque sur le visage de Will, une marque de crispation. Will ne savait pas quoi dire, car il comprenait l'avis de son interlocuteur, mais il n'était pas tout à fait d'accord. Surtout, Will pensait que cet homme de la science aurait pu comprendre pourquoi le jeune William voulait éviter le monde.

- Non, même pour une poignée de gens calme, je n'étais pas capable de me contenir. Je ne préfère pas prendre de risque inutile. Surtout si je ne connais pas la limite de mon propre pouvoir, si ce pouvoir pourrait devenir mortel.

Puis William sentit une consternation chez Gabrielle, mais surtout Will commençait en avoir marre de lire son interlocuteur comme un livre. Will avait horreur de ceci. Il sentait si malfaisant qu'il pourrait avoir du mal à se voir dans une glace. Certes il était capable de connaître tous les petits secrets des gens, mais cela allait contre sa moral. Il ne voulait pas sacrifier sa personnalité pour avoir les avantages. Il était malaise pendant la conversation, car Gabi en avait marre. La preuve, il lui avait dit oralement. Mais qu'est-ce que Will pouvait faire ? Il venait de découvrir son pouvoir, essayait de se mettre en quarantaine jusqu'à qu'il arrive à mieux cerner son problème et pourrait peut-être dire à ses pères. Il avait tant de problèmes qu'il ne pouvait en rajouter d'autres. Ainsi du tact au tact, il dit.


- Je suis navré, mais c'est la raison de mon écart avec les autres personnes. C'est que je ne contrôle pas ce pouvoir et je lis les gens sans le vouloir. Je suis un dangers tant que nous ne connaîtrons pas les limites de mon pouvoir et tant que je n'aurais pas apprit à le maîtriser comme il se doit. Je suis condamné à essayer de le maîtriser le plus rapidement possible et toi, tu es condamné à que j'entends ta pensée jusqu'à que je contrôle. Pour le côté génétique, je pencherais que ça serait plus le cerveau. Un de mes pères est chirurgien neurologie et il pourrait essayer d'étudier nos deux cerveaux. C'est la seule base qui pourrait nous aider, car je n'ai que des hypothèses et cela ne me suffit pas.

Puis tous les deux marchaient. Gaby regardait le ciel, voyant qu'il ne n'affluerait rien au cieux. Will était étonné que son interlocuteur n'avait pas prit plus de précaution. Il avait un pouvoir destructeur, il aurait pu essayer de se mettre à l'écart pour découvrir comment maîtriser ce don. Imanginez-vous qu'il perd les pédales, il pourrait tuer des personnes. Son pouvoir pourrait détruire la ville, il fallait que le jeune homme fasse attention. Gabe serrait peut-être plus inconscient que il penserait. Et en même temps, Will se dit que si lui aussi il posséderait ce pouvoir. Il ne ferait pas tant d'histoire. Il continuerait à côtoyer les gens malgré le dangers. Cela ne le perturberait pas, ce pouvoir n'avait pas de conséquence donc pourquoi se priver des choses.

Néanmoins, Will revint sur terre quand il arriva devant la maison. Les esprits rentraient dans sa tête et il ne sentit que quelques autres personnes. C'était désagréable, mais le jeune homme commençait à s'habituer. Une hypothèse commençait à germer dans son esprit, peut-être que le corps avait muté et cela expliquait l'adaptation de Will. Mais s'il y avait raison, il devrait maintenant surveiller Lou pour essayer de trouver la réponse, peut-être elle avait la réponse. Mais alors Will se disait qu'il ne vaudrait pas mieux qu'un scientifique, qu'il serait un monstre. Puis voulant rassurer Gabe après ce débat dans son esprit, il dit.


- Les voisins ne savent rien. Et je n'entends pas de militaires. Pas la peine de parler à voix basse. Je sens personne chez toi.
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