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Une ville mise sous quarantaine où des personnes se découvrent des pouvoirs.
 
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 En securité ? [ Finit / cloturé ]

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Alexandra Mayers
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Alexandra Mayers


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MessageSujet: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyJeu 31 Juil - 1:45

~~°~~ Début~~°~~


A vrai dire, quand il commença à parler, Alex paniquait un peu à l'idée d'avoir une phrase qui lui demanderai ce que le type de la rue lui avait dit à l'oreille. Mais elle fut bien vite soulager en voyant ce qu'il était en train de dire. Rien à voir avec la rue sorbide qu'il avait quitter. Finalement, elle appréciait le fait qu'il ne lui pose aucune question, pas envie de répondre. Les gens de ce genre se faisaient rare en réalité. Chacun était bien trop curieux pour se soucier de savoir si il est bon ou non de poser certaines questions. Gabriel ne semblait pas faire partie de ce genre de personne, c'était une qualité qu'elle admirait. Et qu'elle admirait d'autant plus par le fait qu'elle ne la possédait pas. En tant qu'étudiante en journalisme, son taf s'était plutot de poser les questions souvent genantes. Enfin, là n'était pas vraiment la question au final. Il venait de lancer une hypothèse sur le fait que les militaires ne devaient pas venir souvent dans le coin, pour finalement demander si il ne se trompait pas. Elle secoua la tête négativement dans un petit sourire.

"Ils viennent pour les interrogatoires et si vraiment y a un probleme. Mais en général il evite de faire trop de zèle ici. Pas mal de personnes influentes de cette ville habitent dans le coin, alors je suppose que cela serait mal vue si il venait à avoir des problèmes avec les militaires."

Elle savait pas si s'était exactement pour cette raison, mais tout portait à croire que c'était pour cela. Quand on investit une ville, on cherche à rester en bon contact avec les personnes affluentes. C'est toujours un plus pour maintenir un certain ordre lors d'une prise de controle militaire. Et puis, dans le fond, elle s'en foutait pas mal des raisons. La seule chose qui l'importait c'était qu'elle ne les voyait pas trop dans le coin. Alex supportait de moins en moins leur presence, rien que de prononcer le nom "militaire" l'irritait au plus haut point. Dans le fond, elle était contente de vivre dans ce quartier. Elle reprit la marche vers la maison qui n'était plus vraiment loin.

Gabriel semblait finalement s'inquieter de ce que les parents d'Alex pouvaient penser d'un inconnu. Il proposa même de le faire passer par la porte de derrière. Cela arracha un leger rire à la jeune femme. Bon bien sur, Gabriel n'en savais rien, mais il n'avait pas à s'en faire à ce niveau là. Pour ce qui était de la mère d'Alexandra, cela faisait 15 ans qu'elle était morte dans l'accident de l'usine. Et pour son père... Heu, bin lui il était jamais là. Et même si il avait été là, elle doutait du fait qu'il s'inquiete vraiment de quelque chose. Peut être juste du fait qu'elle se trouve avec une autre personne que ceux du groupe de six. Elle haussa les épaules en souriant alors qu'elle se trouvait devant la porte d'entrée.


"Ma mère est morte et mon père n'est jamais là." Elle se tourna vers Gabriel, pour répondre à ce qu'on lui disait à chaque fois qu'elle repondait ce genre de chose, à savoir 'jsuis désolé', elle avait eu le temps de se rendre compte que tout le monde repondait cela. "Et 'tinquiete pas tu pouvais pas savoir."

Elle lacha un sourire sincère. Quinze ans. Elle avait eu le temps d'apprendre à dire ce genre de chose sans avoir à éclater en saglot par la suite. Elle ne s'y faisait pas, c'est clair, mais bon ça ne la derangeait pas d'avoir à dire que sa mère n'était plus de ce monde. Elle mit la main dans l'une de ses poches et en sorta les clés de chez elle. Une fois la porte ouverte, elle entra et se poussa de l'entrée pour regarder a nouveau vers l'infirmier.

"Vas y entre."

L'entrée donnait sur un grand couloir. Quelques photos de famille, mais sur lesquel Alexandra ne depassait pas les cinq ans. Des photos qui datait de l'époque ou sa mère était encore là. Bref, pas tout jeune. Mais son père était tellement peu chez eux, qu'ils n'avaient jamais prit le temps de renouveller le stock de photo. Elle referma la porte derrière Gabriel pour finalement se diriger vers la cuisine. Comme le reste de la maison, la cuisine restait vaste et moderne. Elle montra une chaise, près du bar, si Gabriel voulait s'asseoir et alla fouiller dans un placard

"Tu veux boire quelque chose." Elle arreta tous mouvements en percutant un truc. Elle laissa tomber l'idée de prendre un verre pour le moment et se tourna vers gabriel "Y a un téléphone à l'entrée, si tu veux prevenir quelqu'un ?"


Dernière édition par Alexandra Mayers le Ven 8 Aoû - 21:15, édité 1 fois
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyJeu 31 Juil - 10:39

    La jeune femme assura ses paroles. Il était donc dans le frai concernant son hypothèse sur le fait que l’armée ne devait venir ici que pour de bonnes raisons et pas y traîner trop souvent comme dans le reste de la ville. Ceci dit, il fut content de la voir rire. Ils s’avancèrent donc quand encore une fois Alexandra vint le rassurer. Et de quelle manière ! Elle lui annonça que sa mère était morte il y avait 15 ans et que son père était parait-il aux abonnés absents. Lui qui côtoyait la mort presque tous les jours, du moins il en avait vu des gens claquer autour de lui, dans son boulot, mais aussi des naissances. De ce fait, il ne parut pas choqué. C’était peut-être un défaut de banaliser la mort, mais à force de vivre avec on s’y faisait. Il regarda la jeune femme le devancer en lui disant qu’il ne pouvait pas savoir. Pourtant il n’avait encore rien dit, ne serait-ce qu’un « désolé ». Il ne le disait guère souvent à vrai dire. Mais il faut expliquer le mode de penser du jeune homme pour comprendre cela. Il ne dit pas « je suis désolé » car il n’est pas hypocrite. Entendons par-là que la plupart des gens viennent dire cela alors qu’ils ne le pensent pas. Il ne connaissait pas la mère d’Alexandra donc ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’elle ressentait à propos de ça. A ce qu’il sache il n’y avait pas de prescription sur la mort d’un proche.

    « En effet, je ne pouvais pas savoir. Mais t’en fait pas je ne te ferais pas le discours habituel sur les condoléances et tout ça. C’est des foutaises. » lança t-il avec un petit air blasé qui ne lui était pas coutumier.
    Combien de scènes de ce genre avait-il vu à l’hôpital ? Des familles entières détruites à la suite du décès d’un proche. Certaines fois, il n’y avait pas de parents pour venir identifier le corps et là c’était la fosse commune assurée. D’autres fois, c’était par pur intérêt qu’on venait voir le corps du défunt. Tout cela donnait à chaque fois l’envie de rendre au jeune homme. Il ne supportait pas qu’on abuse sur les vivants, alors qu’on le fasse sur le dos d’un mort en profitant du désarroi de la famille, s’en était insupportable. L’hypocrisie était quelque chose qui passait difficilement aux yeux de Gabriel. D’un naturel franc, il ne s’embêtait pas pour dire les choses comme elles étaient lorsqu’il jugeait ça important. On pouvait autant compter ses amis à l’hôpital mais encore plus ses « ennemis » entendons par-là ceux ou celles qui avaient du mal à accepter la vérité. Bon après, il n’était pas science infuse et ses jugements quoique avisés n’étaient pas plus objectifs que d’autres.

    Il entra ensuite chez la jeune femme. Dès qu’il eu franchit le seuil de la porte il poussa un soupir à peine perceptible. Soulagement. Fatigue. Mais aussi un agréable sentiment de revenir à la vie, dans une réalité moins dure. Et pourtant ils étaient jusqu’à preuve du contraire, encore dans les ennuis jusqu’au cou, voire plus haut. Gabriel resta un petit instant dans le couloir, appréciant cette porte fermée derrière eux. Il vit des photos de famille. La petite fille dessus devait certainement être Alexandra. Etrange que toute la voient petite et pas une seule vers un âge plus avancé. Et toutes montraient sa mère, ce qui signifiait que les photos datées d’au moins 15 ans. Mais trop fin, Gabriel ne s’autorisa pas de lui poser encore une fois questions. C’était sa vie privée, il n’avait rien à y faire. Enfin, pour le moment il était trop préoccupé par leur sort présent que le passé importait peu. Le jeune homme s’assit sur une chaise près du bar tandis qu’elle lui demandait s’il voulait boire quelque chose ou appeler quelqu’un.


    « Un grand verre d’eau s’il te plait. Et … oui, j’aimerais appeler ma mère. On devait sortir ce soir avec mes parents. ‘Vont trouver ça louche si je ne viens pas sans prévenir. Je reviens. » Il avait oublié toute prudence.
    Et puis quoi, sa maison n’était pas sur écoute non ? Dans le cas contraire on nageait en plein délire, un thriller de mauvais goût dans lequel ils seraient les personnages principaux. Cela signifierait aussi qu’on était déjà sur leur piste et il hésita un instant à appeler. Combien de temps mettraient-ils à localiser l’appel dans une aussi petite ville ? Et combien de temps mettraient-ils pour débarquer devant la maison d’Alexandra ? Ces questions mirent le doute dans son esprit. Avait-il le droit de jouer avec le feu à ce point ? Pouvait-il intentionnellement risquer d’aggraver leur cas ? Mais finalement, une grande partie de son esprit disait qu’il devait leur prévenir, il ne serait pas long, juste leur dire qu’il en viendrait pas. Essayant de se rassurer comme il pouvait, il fit signe à Alexandra qu’il allait appeler.

    Gabriel revint donc dans le couloir, observant par une vitre au dehors. La nuit s’était installée à New Way. Une nuit noire, nimbée de brume. Une brume opaque et dense comme celle qui s’était installée dans l’esprit du jeune homme. Ce fait attira son attention. Depuis que germait à nouveau dans sa tête le fait qu’il ait lancé des éclairs, il lui paraissait trouver bizarre que le temps soit si proche de ses propres émotions. Cela faisait plusieurs fois que le phénomène se répétait. Ce pouvait-il qu’il puisse … ? Non ! A ce qu’il savait, personne ne pouvait contrôler la météo et tous les phénomènes s’y rapportant. Enfin …. Oui c’était un chaos total et il se rapprocha d’une vitre, curieux. Gabriel tourna la tête pour voir si la jeune femme l’avait suivie et posa une main sur la vitre. Il ne savait trop ce qu’il faisait. Dans sa tête c’était clair. Il plissa les yeux ayant l’air de se concentré et quand il vit le gel recouvrir la vitre et la brume se rapprocher de la maison, il lâcha prise, surpris par le phénomène. Le givre reflua aussi vite qu’il était apparut mais la brume resta à son niveau.

    Il décrocha le téléphone. Trois sonneries, puis la voix de sa mère de l’autre côté.


    « C’est Gab’. Je voulais vous prévenir qu’en fait ce soir je pourrais pas dîner avec vous…. Oui …. Non … Empêchement de boulot … Voilà, c’est ça … Les urgences tu comprends je peux pas les abandonner comme ça … Passe le bonsoir à papa, encore désolé. » Il allait raccrocher mais … « Maman … je vous aime. » finit-il par dire un ton plus bas. Il raccrocha, baissant la tête et laissant sa main sur le combiné. Pourquoi devait-il autant leur mentir ces derniers temps ? La réponse fusait dans son esprit.

    * Tu ne veux pas qu’ils soient impliqués avec les militaires.*

    Relevant la tête, il poussa un nouveau soupir et se détacha du téléphone. Une envie de ne pas être lui-même fit son apparition. Pourquoi tant de choses lui arrivaient-il ? Gabriel ne savait pas vraiment ou donner de la tête, il avait adopté un ton neutre lorsqu’il avait parlé à sa mère, espérant qu’elle ne se doute vraiment de rien. Et puis de toute façon, qui allait s’imaginer qu’il avait peut-être fait tomber la foudre sur deux soldats et que maintenant il allait peut-être traqué ? Personne de rationnel. Mais ce qu’il venait de faire ne l’était pas non plus. Trop de peut-être, de si, et d’interrogations pour essayer ce soir de démêler un fil. Le jeune homme regarda à nouveau par la fenêtre essayant de ne pas trop penser à ce qu’il venait de faire en touchant la vitre, mais c’était plus fort que lui. Trop irrationnel, trop illogique. Et surtout trop extraordinaire pour qu’il puisse accepter cela comme ça en claquant des doigts. Il détourna la tête et revint vers la cuisine et se rassit sur la chaise.

    « Tu sais à propos de …. De ce qui s’est passé au parc. Je crois qu’en fait… c’est fou, complètement irrationnel, je ne sais même pas si j’y crois ou si c’est une illusion et dans ce cas je suis entrain de péter un câble. T’as déjà vu la foudre tomber comme ça ? Pas moi et aucune chance que sa arrive. C’était moi, je crois … Tu dois te dire que je suis dingue et je commence à le croire aussi, mais ‘ce passe d’autres trucs bizarres depuis qu’on a quitté le parc. C’est trop … c’est trop … » dit-il en posant les coudes sur le bar et baissant la tête pour passer ses mains de son visage jusque dans ses cheveux. Sa ne lui arrivait guère souvent de se laisser aller comme ça, c’était contre son rôle d’infirmier de montrer ses émotions devant les gens. Mais là s’en était trop. Il comprenait petit à petit que c’était bien lui et que le temps réagissait à ses émotions. Il ne pleurait pas, mais presque. Gabriel leva un regard vers elle attendant d’y trouver dégoût et horreur sur son visage.
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Alexandra Mayers
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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyJeu 31 Juil - 16:43

Quand Gabriel lui assura qu'elle n'avait pas à s'en faire, qu'il ne lui sortira le discours habituel, elle lui répondit par un sourire sincère. Alexandra avait toujours eu horreur de ce "désolé" géné que les gens pouvait lui sortit quand elle annonçait le décès de sa mère. Elle ne trouvait rien de sincère dans ce mot, si bien qu'elle aviat tendance à le trouver déplacé plus qu'autre chose. Elle partait du principe que si elle venait à le dire, c'est qu'elle pouvait le faire sans problème et ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait être désolé. après tout c'était pas eux qui étaient à l'origine de l'accident donc il n'y avait pas de raison d'être désolé. Comme il n'y a pas de raison d'être navré d'aborder le sujet quand on ne sais pas ce qui est arrivé à sa mère. Mais bon faut croire qu'il y a certains codes de civilité qu'on ne pourra jamais enlever de la tête des gens. Tout comme deux personnes qui se croisent se disent bonjour, quand on annonce une mort il faut absolument répondre "désolé" ou un truc dans le genre. Alors oui, son sourire qu'elle envoyait à Gabriel ne pouvait être que sincère et remerciant de ne pas rentrer dans cette norme completement stupide. Finalement, il y avait plein de points où il semblait être bien différent des autres, c'était plutot agréable à voir. Enfin, pour etre sincère, peut etre qu'elle n'y aurait pas fait attention dans d'autre circonstance. Alexandra à beau être très sociable comme fille, elle est aussi très sectaire dans les gens qui peuvent la cotoyer réellement. Ses amis prenant une place importante, elle peut parler avec beaucoup d'autre mais il est rare qu'elle s'y attarde réellement et donc qu'elle puisse prendre le temps de remarquer à quel point certain peuvent être différent des autres. Le contexte d'aujourd'hui, faisant qu'ils se soient retrouvés dans la même galère annhlait un peu ce coté refractaire qu'elle pouvait avoir. Elle en était cependant agréablement surprise.

Gabriel répondit qu'il accepterai bien un verre d'eau. Mais qu'il souhaitait effectivement appeler ses parents pour les prevenir qu'il ne serait pas là pour sortir avec eux, ce soir. Elle hocha la tete positivement en faisant un petit signe de tête vers l'entrée ou se trouvait un téléphone. Et quand il eu quitter la pièce, elle n'eu pu s'empecher de reprimer un petit sourire triste. jamais elle n'avait eu l'occasion de faire ce genre de chose. Apeler son père pour lui dire qu'il ne s'inquiete pas car elle ne rentrait pas tout de suite. Il était de toute façon jamais là. Enfin si, il passait quand même à des moments, au moins pour dormir. mais il arrivait souvent qu'il rentre tres tard et qu'il parte très tot. Alexandra étant en cours la journée, au bar le soir, elle arrivait que très peu à le croiser. Et quand c'était le cas, elle ne pouvait pas s'empecher de lui balancer une reflexion ou deux à ses tentatives d'approche. Elle ne supportait pas d'avoir à réagir de cette manière avec lui, mais c'était plus fort qu'elle. besoin de lui faire comprendre qu'elle lui en voulait de ne pas être là. Besoin de lui faire comprendre que de l'avoir mit chez une voisine quelques temps apèrs la mort de sa mère, car l'usine detruite lui avait apporter trop de travail, était uen chose qu'elle avait mal vecu. Certe c'est là bas qu'elle avait rencontrer Allan pui les autres qui deviendrai un groupe inseparrable. N'empeche, qu'a choisir, elle aurait preferer ne jamais les connaitre et avoir une vie normal avec un père dont elle avait eu besoin pour surmonter la peine qu'elle avait eu à la mort de sa mère. Enfin, elle savait pas vraiment si elle aurait péférer qu'il soit la ou qu'il la laisse chez la voisine. Ce groupe d'ami qu'elle avait était tellement fort, qu'elle ne s'imaginait plus vivre sans eux. bref dans le fond, elle savait qu'elle en voulait à son père, mais elle voulait aussi chercher à arranger les choses sans pour autant en parvenir.

Elle ne prit pas la peine de suivre Gabriel, ni même de regarder ce qu'il pouvait faire. Surement une forme de confiance, mais elle ne voulait pas être dans le coin et donner l'impression qu'elle allait épier sa conversation. Non, elle alla devant l'evier, ou une fenetre donnait sur le jardin. Ses yeux pointé vers le ciel elle se mise à réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Jusque là, elle n'avait pas voulu y penser, et pas voulu en parler parce que c'était bien trop étrange. Mais elle revoyait parfaitement Gabriel, près du banc, enervé avec les poings crispés. Ces même poings qui semblaient... qui semblaient... Elle n'aurait su le dire, mais cela n'avait rien eu de naturel. Bien au contraire. Et puis ces deux eclairs tomber du ciel, pil poil sur le crande chaque militaire. Hasard ? Il fallait être stupide pour le croire. Mais admettons que ce soit le cas. Est ce qu'il appartenait vraiment au hasard que le temps soit aussi changeant que les humeurs de Gabriel. Oui, elle avait bien remarquer le froid pratiquement hivernal qu'il y avait eu d'un coup dans la ruelle. Focalisé sur autre chose, elle n'avait pas voulu l'admettre. Mais il étant temps qu'elle ouvre les yeux sur l'infirmier qui était chez elle. Il n'avait rien de quelqu'un de normal. Et là, elle ne parlait pas d'une normalité au niveau du caractère, mais de ce qu'il pouvait faire. Parce que c'était bien lui qui était à l'origine de tous ces changements. Elle ne voyait pas d'autre explication, bien que cette version des chose l'inquietait réellement. Qui était-il vraiment ? De quoi était-il capable ? Mais étrangement, à aucun moment elle ne regrettait de l'avoir amener ici. Il semblait aussi paumé qu'elle dans les evenements qui venaient de se produire. Alors il était difficile de le tenir responsable de manière volontaire. En tout cas c'est ce qu'elle s'imaginait.

Alexandra était plongée dans un tas de pensées et de questionnement quand la voix de gabriel se fit à nouveau entendre derrière elle. Elle se tourna vers lui, appuyée, les deux mains sur le plan de travail, elle l'écoutait. Si elle n'avait pas voulu entendre ce genre de discours plus tôt, elle semblait être diposer à l'entendre maintenant. Il annonça qu'il trouvait cela fou et irrationnel, en parlant de ce qui s'était passé dans le parc, mais finit par dire qu'il pensait que c'était lui qui en était la cause. Il commençait à se croire dingue et elle aurait surement appuyer ses dires si elle ne s'était pas trouver là avec lui, au moment ou cela s'était produit. mais avec ce qu'elle avait vu, elle ne pouvait absolument pas dire qu'il était fou, cela voudrai dire qu'elle aussi. Peut etre que c'était ça au final, mais n'empeche qu'elle était d'accord avec lui. Elle pensait réellement que tout était venu de lui et de personne d'autre. le temps ne se fait pas aussi changeant pour suivre les humeurs d'une personne en particulier. Elle resta appuyé contre le plan de travail, mais placa ses mains autour de sa taille dans un soupir, en baissant légèrement la tête. Elle avait envie de confirmer ce qu'il venait de dire, mais elle savait aussi que si elle le confirmait cela voulait dire qu'elle y croyait. Et avait-elle réellement envie d'y croire ? Ou une politique de l'autruche était plus interessant à envisager à ce moment là. Elle resta silencieuse un petit moment, puis elle finir par relever la tête vers lui et le fixa un court instant. Elle ne le regardait pas de manière étrange, elle ne cherchait pas vraiment à lui lancer un ton accusateur, elle voulait juste savoir si elle était prete à croire ce qu'elle allait dire... Elle se lança.


"C'est trop bizare ?" Elle lacha un bref soupir et s'avança vers le bar pour se trouver sur une chaise face à lui "Gabriel, ecoute. Heu, je sais pas ce qui s'est passé exactement, ou alors je veux pas le comprendre. Mais en aucun cas je peux penser que tu es fou, parce que si tu l'es je le suis aussi. C'est tes humeurs que le temps suivait. et me demande pas comment c'est possible, parce que j'en sais rien. Mais je crois aussi que c'est toi qui a fait tout ça." Elle se releva dans un bref rire, un peu nerveux "J'arrive pas à croire que je puisse dire cela !"

Vu qu'elle était debout, elle en profita pour attraper deux verres et ouvrit le frigo pour en sortit deux petites bouteilles d'eau. Elle placa un verre et une bouteille devant Gabriel, et ouvrit la bouteille qui lui restait dans les mains. Finalement, elle s'était sortie un verre de manière optionnelle, sachant pertinement qu'elle ne s'en servirai pas. A croire que ses pensée étaient bien trop axées sur autre chose.
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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyJeu 31 Juil - 20:59

    Bon au moins, elle pensait à peu près comme lui. Alexandra ne le prenait pas pour un fou. Et pour cause ! Si elle venait à penser cela, elle-même disait qu’il faudrait la traiter aussi comme telle. Bien sur, elle n’arrivait pas totalement à accepter ce qui c’était passé, mais au moins Gabriel était content d’avoir quelqu’un qui le croyait, du moins dans ce que leurs yeux avaient vus. Elle aussi disait que c’étaient en fonction de ses humeurs que le temps variait. Lui-même ne voulait pas aller si loin dans ses explications, mais c’était indéniable. Plusieurs questions se bousculèrent dans son esprit pendant qu’Alexandra prenait des bouteilles d’eau dans le frigo et lui en donna une qu’il ouvrit tout en réfléchissant. Comment s’était-il retrouvé doté d’un tel … don ?? Bien qu’il avait apprit qu’un don est acquis à la naissance, c’était inné disait-on alors, il fallait croire que ce genre de théories n’avaient plus cours à New Way. Et pourquoi lui ? Le jour où « l’autre bombe explosa, la chimique, tout cela lui revint en mémoire comme un phare qu’on allume en pleine tempête pour guider le marin désespéré. Il suivait des cours de biologie avancée et était bien placé pour savoir ce que ce genre d’arme pouvait provoquer comme « dégâts ». L’altérer la structure moléculaire de ceux qui respirer ses vapeurs. Mais de là à doter un être vivant de capacités comme celle-ci il n’y avait qu’un pas que même un savant fou ne se risquerait pas à franchir. Enfin on n’était pas dans un film ! Contrôler les phénomènes météorologiques ! En voilà une bien bonne ! Mais, malgré tout, Gabriel était assez lucide pour savoir que cela pouvait être possible. Après tout on n’avait jamais vérifié ce qu’une telle bombe pouvait réellement faire et les théories iraient on train !

    D’énormes possibilités lui vinrent à l’esprit, ainsi que des contraintes qui lui firent tourner la tête. Il bu quelques gorgées d’eau sans reprendre sa respiration. Il avait besoin de sa pour se rafraichir le cerveau qui commençait à bouillonner après tout ça. Arrêter la pluie, avoir un hiver moins rude, faire profiter les gens du soleil. Voilà les choses auxquelles il avait pensé. Mais si le temps réagissait à ses humeurs il lui faudrait avoir une plus grande maitrise de lui-même et ne pas se laisser aller comme en ce moment. Arriverait-il vraiment à contenir un aussi grand pouvoir ? Cette remarque le fit relever la tête. Il observa Alexandra avec un léger sourire sur les lèvres. Depuis qu’il était infirmier et qu’il aspirait à devenir chirurgien un jour, Gabriel s’était vu confier des responsabilités, mais aussi des vies. Toujours il avait réussi à garder son sang-froid et une maitrise de lui-même grâce notamment à son caractère mais aussi à sa philosophie de vie. De ce fait, si effectivement il avait un impact sur le temps plus que toute autre personne, parviendrait à faire ce qu’il faisait tous les jours, c'est-à-dire contrôler ses émotions et garder un sang-froid exemplaire ? Pour une fois, il dirait non, parce vu comment il paniquait depuis tout à l’heure, aucune chance pour que le temps se stabilise. Il faudrait qu’il reste enfermé plusieurs jours, sans craindre d’être arrêté, et là peut-être il parviendrait à réduire cette instabilité météo.


    « Moi aussi j’ai du mal à croire ce que je dis … » maronna t-il sans vraiment faire attention à ce qu’il disait. Son regard était inexorablement attiré par le temps au dehors. A croire que maintenant, Gabriel ne pouvait plus se passait d’observer le temps qui lui montrerait peut-être un signe que tout ceci en fait n’était pas réel, qu’il délirait, ou qu’il disjonctait ! Encore fois sa partie rationnelle faisait irruption, occultant la réalité qui lui faisait face. Les deux militaires étaient bels et bien tombés sous la foudre il n’y avait pas à discuté. Un doute surgit alors dans l’esprit agité de Gabriel. Est-ce que la jeune femme le prenait pour un meurtrier psychopathe. Etait-ce pour cette raison qu’elle ne semblait pas vouloir le contredire ? Car ne disait-on pas qu’il ne fallait pas contredire un fou ? Non là encore une fois, il faisait juste preuve d’un débordement de paranoïa. Elle l’aurait déjà abandonné, du moins c’était comme ça qu’il pensait. Si Alexandra avait voulut le faire tomber dans un piège elle se serait échappée quand elle avait pu et ne serait sûrement pas entrée dans la ruelle du marchand avec lui, sachant pertinemment les gens qui y trainaient. Sa sincérité n’était plus à mettre en doute, et il s’en voulut d’avoir pensé à ça. C’était plutôt lui qui passait pour quelqu’un de pas net à foudroyer des militaires.

    « Maintenant qu’on est sûrs tous les deux de ce qu’on a vu … tu as pensé à ce qu’on va faire. Enfin je veux dire on peut tout aussi bien dormir, ou rester éveillés en attendant qu’il se passe quelque chose. Y a une demi-heure je serais encore en stress me demandant si j’avais tué deux hommes. Je continue à te confirmer que leurs cœurs battaient toujours quand on est parti. Mais faudra penser à demain, lorsqu’ils seront découverts. Pardon si je te fais peur, mais on va vite faire le lien avec nous, enfin s’ils ont un peu de cervelle à l’armée, ce qui m’étonnerait, mais paraît qu’il y a quand même des cerveaux. Pour ne pas te créer plus d’ennuis à mon tour, je partirai demain à l’aube, je rentrerai chez moi, enfin s’il n’arrive rien jusque là, j’ai l’impression que la nuit va être longue pas toi ? » dit-il en lui souriant à nouveau, plus pour briser les paroles aux augures sombres, plutôt que par envie, même s’il souriait souvent, là il ne voulait surtout pas apeurée un peu plus Alexandra.
    Qu’aurait-il pu lui dire d’autres ? Que tout irait bien ? Non, Gabriel n’était décidément pas ce genre de médecin hypocrite qui disait que tout allait bien même si vous aviez une maladie incurable. Lui préférait dire la vérité. Bien sûr, il prenait des pincettes avec ses patients les plus fragiles et ménageait quand même les autres, mais refusait de mentir. Il en avait assez d’ailleurs de mentir et c’est aussi peut-être pour cette raison qu’il parlait ainsi. La franchise était de mise, le jeune homme avait sa dose de mensonge. Il bu à nouveau son eau avant de faire aller son regard du dehors vers Alexandra. Il était là en proie à une grande question : allait-il lui dire qu’il été dehors au moment où la bombe avait explosée ? Oui cette question lui trottait dans la tête. Jamais personne n’avait été au courant de cela, c’était son petit secret à lui et à Asher. Pas d’autres âmes n’étaient au courant et il fallait que cela continue ainsi. Il se rétracta, ils s’étaient une promesse.


    « Tu crois qu’après la bombe il n’y avait plus aucun risque quand on nous a annoncé qu’on pouvait sortir. J’ai étudié les armes chimique en cours, sa peut modifier les gènes … Oui bon je vais pas te déballer un cours de bio, je déteste jouer les profs, mais sa se pourrait bien… » il réfléchissait plus à haute voix qu’il voulait vraiment partager ces informations avec la jeune femme. Bien sûr, il détournait un peu les faits, ne s’incluant à aucun moment dans la possibilité qu’il y ait des gens restés au dehors. Il bougea un peu sur sa chaise observant une réaction quelconque de la fille. Le sujet pouvait étonner, c’était devenu banal, les gens recommençaient à vivre et tous voulaient oublier cet évènement. Mais même si lui avait été bel et bien au dehors durant l’explosion, il n’était pas impossible que des vapeurs aient subsistées. Etait-ce pour cela que les scientifiques militaires parcouraient la ville ? Il ne les aimait pas non plus, mais ne pouvait pas réellement leur vouloir puisqu’il ne savait pas ce qu’ils faisaient.

    « Quand même … drôle de voir des scientifiques ici. Et arrivés avec l’armée. J’imagine le méga complot ! » lança t-il en rigolant pour la première fois. Cette idée lui était venue mais c’était absurde, il voulait juste plaisanter pour détendre l’atmosphère. Il ne pensait pas le moins du monde ce qu’il venait de dire c’était sur et sa se voyait sur son visage redevenu souriant. Gabriel ne connaissait pas l’ampleur de ses paroles.
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Alexandra Mayers
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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyVen 1 Aoû - 15:52

"Maintenant qu'on est sûrs tous les deux de ce qu'on à vu"
Il y avait comme quelque chose qui la dérangeait dans cette phrase. Sûrs ?! C'était là le problème. Alexandra n'était sûr de rien. Enfin, elle savait bien ce qu'elle avait vu, pas de doute dessus, mais elle était pas sûr de comprendre ce que cela voulait dire ! Ou elle ne voulait pas comprendre. Enfin ça semblait quand même suréaliste comme truc, non ? Désagréable impression de se retrouver dans un feuilleton passant en prime time sur n'importe quelle chaine qu'offre leur pays. D'un autre côté, elle ne pouvait pas nier ce qui était arrivé. Juste, c'était difficile à concevoir et à comprendre. Comment avait-il pu faire cela ? Quel procédé pouvait permettre d'arriver à faire ça ? Est ce qu'il avait toujours été comme ça ? A l'entendre ou à voir ses réactions, il venait seulement de le comprendre. Alors était ce quelque chose de latent, ou quelque chose de réellement nouveau pour lui ? Un tas de question qui restaient sans réponses pour le moment. Le tout était de savoir, si elle avait vraiment envie de comprendre l'inexplicable.

Il souleva quand même un point concernant un avenir proche. Un avenir qu'elle dont elle n'avait pas voulu songer, mais dont elle devait tout de même se soucier. Gabriel, assura que les hommes étaient en vie, elle en était soulagée mais cela n'empechait pas que les militaires se trouvaient en mauvaises postures. Et si elle avait appris un truc, c'est qu'il était hors de question de rigoler avec ce genre de personne. Surtout quand l'un des militaires à donner le noms des deux personnes juste avant de se faire foudroyer. Il s'excusa de lui faire eventuellement peur par son discours. Mais en réalité c'était bien loin d'être le cas. Ses reflexions étaient réellement pertinentes, et il fallait bien y venir à un moment ou à un autre. Mais en réalité elle n'avait pas vraiment songer à ce qu'elle allait pouvoir faire, et comment elle voyait les choses dans cet avenir proche. Bien sur, les militaires feraient le rapprochement elle ne pouvait pas douter de ce point. Elle avait beau les critiquer ouvertement à tout bout de champs, ces militaires restaient quand même des personnes censer. Si l'un d'eux à fait une demande radio pour verifier des nom et qu'il se faisait retrouver lobotomiser par la suite, c'est directement vers les deux noms cités qu'on allait se tourner. Sauf que ces deux noms se trouvaient être ceux de Gabriel et d'Alexandra. C'était qu'une question de temps, maintenant. C'est à ce moment qu'une idée lui traversa l'esprit de manière assez foudroyante... Sans mauvais jeux de mots.


"Ils vivaient, d'accord. Est ce qu'ils seront en états de se rappeler quoique ce soit, ou de dire quoique ce soit ?"

Se prendre un éclairs sur la tronche devait quand même avoir de serieuses répercutions. Elle s'en voulait de penser de cette manière, mais elle voulait aussi penser à sa survie et à celle de Gabriel. Sans oublier leurs proches respectifs. Sa questions pouvaient paraitre étrange, mais ça lui paraissait tout à fait logique en réalité. Si les deux militaires avaient tout oublier, si il étaient incapble d'être cohérent. Alors qui pouvait réellement accuser les deux jeunes gens ? Leur fuite paraissait être une forme de culpabilité ? Qui les avaient réellement vu fuir ? Les militaires dans la rue avant celle du marchand, jamais ils ne pourraient jurer les avoir vu s'enfuir étant donné que les deux jeunes gens suivaient simplement leur chemin. Ils n'avaient juste pas vu l'interet de s'arreter en cours de route pour passer un bonjour au nouveaux militaires. cela n'avait rien de blamable, personne n'aimait les militaires ici. Bref, il n'y avait aucune chance que les hommes en uniformes possèdent des preuves tangibles contre les deux personnes. Et, elle se rendit compte que sa précendente question n'avait aucun interet, donc elle s'empressa de reprendre.

"En fait peu importe. Même si ils peuvent parler qui pourra les croire serieusement, hein ? Si ils venaient à dire qu'il se sont pris un coup de foudre sur la tronche à cause d'une personne. Les gens penserons forcement qu'ils ont quelque chose qui à cramer dans la caboche."

Si elle, en étant témoin de cela avait du mal à croire ce qui venait de se passer. Comment, une personne qui n'avait rien vu pouvait croire ce fait, seulement raconter. Les deux militaires seraient forcement prit pour des fous, on mettrai ça sur le coup qu'il se sont prit. Parce que après tout, si ils font des examens, il y doit bien avoir des traces qui prouvent ce qui leurs sont arrivés. Et puis, il est pas dit qu'on pourrait prouver qu'il y a eu deux eclairs differents. D'ailleurs les scientifiques ne pourraient pas y croire. Moralité, si les deux militaires ont été touchés, mais pas Gab et Alex, cela pouvait largement suffir pour prouver leur innoncence. Si ils avaient été présent, eux aussi aurait été touchés. Enfin, c'est la deduction logique qu'elle se ferait, si elle était incapable de croire qu'un homme puisse faire tomber des eclairs du ciel. Bref, elle s'empressa d'essayer d'expliquer son raisonnement.

"La situation semble tellement irréaliste que ça peut jouer en autre faveur. Jamais on pourra croire qu'il y a eu des eclairs differents. Du coup, si on vient à nous interroger et qu'on dit qu'on était partis après leurs controles, les gens nous croieront. Sinon, ils vont penser qu'on aurait aussi été touché par la foudre. Y a trop peu de chance pour que deux eclairs frappe deux personnes en même, personne ne voudra y croire."

Ceci étant dit elle était d'accord. La nuit risquait d'être longue. D'ailleurs elle ne s'imaginait pas pouvoir trouver le sommeil de ci tot avec tous ses evenements. Son raisonnement était peut etre quaduc, du coup elle repasserait tous les details indefiniment pour savoir à quoi s'en tenir. sans parler du fait qu'elle allait cogiter un petit moment sur ce qui venait de se produire. Sur ce que Gabriel avait fait. Elle hoche simplement la tete pour confirmer cette question qu'il avait posé. Mais c'est la suite du discours de Gabriel qui la laissa carrement perplexe. Il venait simplement de demander si c'était a cause de cette bombe, et si il aviat été réellement sans danger de sortit au moment ou on leur avait donné cette autorisation. Elle était persuader qu'il n'y avait aucun risque à ce moment précis. Parce que si ca avait été le cas, il se passerait bien plus de choses inhabituelles, et cela se serait su tout de suite. Alors sans vraiment le vouloir, elle lacha à haute voix ce qu'elle aurait voulu se dire à elle même.

"Tu etais dehors au moment de l'explosion !"

Vu que c'était destinée à elle même, cela n'avait pas le ton d'une question mais vraiment d'une affirmation. Parce que si la théorie de gabriel se tenait sur le fait que des armes biologique puisse changer une structure chimique interne à l'homme. Mais que, une fois sortie il n'y avait plus à douter des radiations provoquée. Cela ne laissait qu'une possibilité : Etre dehors au moment de l'explosion. D'ailleurs elle n'aurai surement jamais songé à cette idée si elle même se trouvait pas être dans cette position au moment de l'explosion. Enfin cette théorie avait quelque chose de paniquant tout de même. Si lui avait été dehors et avait subi une transformation, est ce qu'il en serait de même pour elle et pour les gens qui étaient avec elle à ce momemt là ? Elle avait franchement du mal à y croire. Mais peute tre qu'il fallait un certain matabolisme pour que cela puisse se produire. Elle avait jamais été douée en cours de toute façon. Cependant, ça expliquait la presence des militaires et des scientifiques. Ca expliquait pourquoi ils cherchaient des gens resté dehors. Oui, ca expliquait un tas de truc. Mais ça restait quand même hallucinant. N'empeche qu'elle devait bien s'expliquer sur ce qu'elle venait de dire sans vraiment vouloir le faire à voix haute.

"Je crois pas qu'on puisse avoir le moindre risque d'avoir été touchée par quelque chose. On est resté enfermés plus d'un moins dans les abris. Et si vraiment il y avait des risques l'armée n'aurait pas envoyé des hommes sans verifier qu'il n'y avait rien à craindre. Par contre si ce genre d'arme chimique peut réellement faire ce genre de choses, ça expliquerait pourquoi ils sont là et pourquoi ils cherchent des gens restés dehors au moment de l'explosion."

C'est là qu'elle se rendait compte d'une chose. Avec la panique creer ces dernier temps, cette espece de chasse aux sorcieres mise en place pour trouver les gens de dehors. Si on venait à lui sortir le discours qu'elle venait elle même de prononcé, elle paniquerait totalement. Elle serait forcer d'avoir peur qu'on puisse la denoncer, car peur d'être decouverte. Bien sur, elle n'était pas sur de ce qu'elle avancait. D'ailleurs c'est bien pour cette raison qu'elle ne pouvait pas rassurer Gabriel en lui disant qu'elle aussi s'était trouvée dehors à ce moment précis. Mais elle voulu quand même le rassurer, et donc elle enchaina assez rapidement.

"Je suis désolée, finalement c'ets moi qui doit te faire peur. Mais sache que si vraiment tu te trouvais dehors au moment de l'explosion, je previendrais personne. J'aurais du mal à vivre en sachant que j'ai fait de quelqu'un une sorte de rat de laboratoire pour des scientifiques."
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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyLun 4 Aoû - 19:19

    Non, il y avait un très faible pourcentage de chance pour que les deux militaires se souviennent encore de quelque chose. La question d’Alexandra lui sembla être un grand refuge pour leur sauvegarde. Il réfléchit quelques instants sur cette possibilité. Les chances pour qu’ils gardent des souvenirs étaient … nulles en faite. Gabriel n’avait pas mesuré l’intensité de la foudre, mais aussi directement tombée et avec cette force qui les a projetée dans l’inconscient, il pouvait situer le degré de puissance du phénomène vers un moins d’un million de volt. Ils en seraient morts de toute façon ? Hors il avait senti leurs pouls battre en les prenant. De ce fait, il pouvait être des hypothèses très probables, avec une marge d’erreur d’à peu près 0,5%, ce qui était une probabilité tout de même. Un choc électrique quel qu’il soit, altérait temporairement le système nerveux, ainsi lorsqu’on prenait « le jus » il arrivait souvent qu’on ne puisse plus bouger quelques membres durant une période variable, mais c’est réversible. Les dégâts occasionnés par la foudre, l’étaient, moins, voire pas du tout. Le seul cas qu’il avait eu à traiter sur le sujet est paralysé à vie. Bref, tout ça pour dire que de la manière dont ils l’avaient reçu, leur système nerveux serait bien endommagé. Perte de mémoire, paralysie momentanée, voire définitive, perte des sens donc de la parole, et ça pouvait aller encore loin. Donc Gabriel était sûr, à 99,5% qu’ils seraient au moins amnésiques, quelque soit leur condition physique à ce moment-là. Il allait faire part de sa réflexion à la jeune femme, mais celle-ci sembla trouver le fait qu’ils puissent avoir perdus la mémoire, comme mineur de leur affaire.

    Malgré tout, elle touchait un autre point très sensible. A savoir qui les croiraient ? Déjà que eux-mêmes avaient du mal à accepter ce qui s’était passé, il se doutait que des esprits aussi cartésiens que ceux des militaires et des scientifiques n’admettraient jamais une telle hypothèse. S’ils l’admettaient Gabriel ne pourrait en être tenu pour responsable. Qui pourrait vraiment croire qu’il puisse faire descendre la foudre du ciel, ou encore balancer de la pluie à volonté ? Personne encore une fois. Les pensées de la jeune femme suffisaient à le rasséréner. Il pouvait maintenant entrevoir le bout d’un tunnel, une corde de sortie qui les tirerait tous les deux de ces sables mouvants. La situation semblait se retourner en leur faveur. Il suffisait de réfléchir un tout petit peu et c’est ce qu’ils faisaient. Ils étaient presque tirés d’affaire, et avec un peu de conviction dans la voix et leur attitude – ça il savait faire- le tour serait joué. Enfin logiquement. Mais rien ne semblait logique. Tout de même, un certain poids s’envola de ses épaules. Il donna ses propres réflexions à Alexandra.


    « Je peux affirmer sans trop me tromper qu’ils seront amnésiques, et sans parole. La foudre à très certainement endommager leurs sens, ça c’est au moins un fait facilement prouvable. Tu as totalement raison, car de toute façon, personne ne croirait que quelqu’un puisse faire tomber la foudre. Même nous on a du mal à l’accepter ! Je te parle même pas des esprits carrés des scientifiques ! Et puis la foudre peut tomber n’importe où. C’est gros comme une maison à avaler, mais pas impossible. Du moins avant qu’on puisse croire qu’une personne puisse jouer avec la météo, faudra peut-être des lustres… » Ca Gabriel en était moins sûr, mais l’heure n’était pas au pessimisme, pas quand ils voyaient enfin une lumière dans les ténèbres de cette grotte de malchance. Le jeune homme retrouva le reste de ses couleurs perdu et acheva son verre d’eau. Au même moment Alexandra parla et c’était comme s’il tombait à nouveau dans ce gouffre sans fin. Il avait ouvert de grands yeux devant l’air de la jeune femme, son visage marquant un aspect interdit, contrit. C’était comme s’il était pris au piège. Comment pouvait-elle affirmer ça ? Etait-il démasqué ? Ils n’avaient pourtant pas abordé ce sujet, et même s’il en avait dit quelque chose rien ne pouvait laisser présager qu’il avait été dehors durant l’explosion. Comme un enfant qu’on prend en flagrant délit, Gabriel se retrouvait prit dans un étau qu’il aurait préféré éviter. Les couleurs qui étaient revenues, s’en allèrent de la même manière. Mais il ne bougea pas, n’esquissa pas le moindre geste qui aurait pu le trahir. Trahir ? Lui qui avait vécu une sorte de passage aux enfers avec elle, elle qui l’avait recueillie chez elle, comment pouvait-il penser ça ? Confiance. Il devait lui faire une énième fois confiance. Le jeune homme fronça alors les sourcils, écoutant la suite de son discours, toujours sur une défensive, malgré la décision qu’il avait prise dans sa tête. C’était tout de même assez flippant d’avoir été démasqué et une partie de lui nierait toujours ce fait-là.
    Alexandra ne pouvait pas être sure qu’il n’y avait aucun risque, sauf si elle avait fait des recherches, mais dans ce cas là pourquoi avoir des recherches si elle était en sécurité dans un abri.


    ** Arrêtes Gaby, t’es vraiment cinglé parfois ! Bouges la tête, fais un signe, elle va dire qu’elle a raison. T’as promis à Asher de na pas divulguer ce secret ! ** Une fois de plus, sa conscience intervint pour le sermonner. Et quoi ? Il n’allait pas non plus l’approuver, il avait promis de ne rien dire, de ne pas affirmer qu’ils étaient restés dehors tous les deux, ne sachant pas les conséquences qui en découleraient. Et lorsque Gabriel voyaient les militaires à ses trousses, il y avait de quoi le refroidir sérieusement. Bref, il tiendrait sa promesse, tout en montrant à la jeune femme qu’il avait comprit son message. Si vraiment il pouvait compter sur Alexandra, cela lui ferait un certain poids en moins sur ses épaules, qui étaient bien mises à l’épreuve depuis quelques temps.

    « Je suis toujours sceptique. On croit parfois qu’il n’y a pas de retombée, mais je ne sais pas si tu as entendue parler du nuage radioactif de Tchernobyl en Europe, dans la moitié du 20ème siècle. On avait assuré aux populations voisines qu’elles ne risquaient rien, que le nuage s’était dissout. Bon tu as raison sur un point : les militaires ne seraient jamais rentrés dans une ville polluée chimiquement. » Il n’ajouta rien cependant. Pas de « merci de ne pas me dénoncer » cela équivaudrait à avouer qu’il était dehors et Gabriel ne souhaitait pas encore annoncer qu’il y était. Surtout pour protéger Asher et par honneur. Il fallait dire qu’avec son éducation nipponne, le jeune homme avait un grand sens de l’honneur. Une dette était une dette, et un secret était un secret. Une promesse faite ne pouvait être défaite. Bien sûr, il n’était pas non lus un yakusa, la mafia japonaise donc pas extrémiste, mais bon il préférait être droit sur ces choses-là. Il feignit de boire encore de l’eau, mais c’était surtout pour faire passer le blanc qui s’était installé et trouver autre chose à dire. Détourner la conversation en quelque sorte.

    « Mais t’inquiètes pas, tu ne me fais pas peur. J’aurais plus peur si la maison était cernée de militaires. Je suis pas sûr de pouvoir reproduire ce que … j’ai pu faire là-bas. » Il avait sourit, détaché, décalé, comme si l’évènement c’était passé il y avait quelques années avec une date de péremption mais voilà encore une fois, sans le vouloir, il revenait sur le fait. Sa allait le poursuivre encore quelques nuits avant qu’il puisse dormir tranquille. A supposer que Gabriel puisse dormir tranquillement un jour. Devaient-ils mettre un plan au point au cas où, un nouveau mensonge pour ne pas se trahir sans le vouloir. Malgré qu’il soit à présent presque certain qu’ils ne risquaient pas grand-chose, sauf s’ils se faisaient embarqués sans sommation, mais valait mieux prendre des précautions. Il bougea sur sa chaise à observer au-dessus de l’épaule de la jeune femme, le temps qui demeurait incertain, tout comme lui.

    « Tu as peut-être heu … des jeux pour tuer le temps, ou tu peux vaquer à tes occupations je ferai e fantôme. » laissant un temps puis souriant « Oui c’est ridicule je sais. On peut pas effacer ce qui s’est passé je crois. Le mieux c’est encore d’aller se reposer tu crois pas ? Je crains qu’on ne dorme pas de suite, mais comme dit le proverbe : l’appétit vient en mangeant. Sa pourrait être pareil pour le sommeil non ? » lança t-il enfin souriant. Gabriel avait trouvé une bonne alternative pour ne pas entendre d’éventuelles questions sur le fait qu’il eut été à l’extérieur durant l’explosion. A supposer qu’ils dorment directement ce qui serait quasiment improbable.
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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyMer 6 Aoû - 3:01

Alexandra était contente de voir que ce qu'elle venait d'énoncée avait un caractère logique et rassurant. Enfin, elle avait l'impression que c'était le cas à en voir les couleurs que reprenait le visage de gabriel. Il acquiésça même sur le fait qu'il était vraiment trop peu probable que quelqu'un puisse croire les deux militaires, si par miracle ils se mettaient à parler. C'était assez destabilisant tout de même. Alex se trouvait heureuse de savoir que les deux hommes seraient propablement amnésique et sans paroles. Parce que jamais elle n'aurait souhaité cela à qui que ce soit, mais là c'était différent. Elle était vraiment partager entre le fait d'être soulagée de cette nouvelle, et s'en voulait d'en être heureuse. Enfin, elle s'imaginait que ça lui passerait bien à un moment ou à un autre. Après tout, l'essentiel dans l'immédiat c'est que tous les deux se trouvent tirer d'affaire, peut importe la façon dont c'était mit en oeuvre. Mais la jeune fille ne se voyait franchement pas vivre avec des militaires à sa recherche, et poursuivant également Gabriel. Bin oui, elle ne le connaissait pas mais il faut croire que les grands evenements -bien ou moins bien- rapproche d'une certaine façon. Enfin, elle entendait par là qu'elle avait une tendance à lui faire confiance sans rien savoir de lui. ce n'était peut etre pas une bonne chose, mais il l'avait aider dans cette histoire et rien que pour cela elle avait beaucoup de mal à se sentir suspicieuse envers lui. Bref, elle hocha la tete de manière affirmative. Ils étaient d'accord sur l'état des deux militaires, et sur le fait qu'avec de la chance personne ne pourrai leur tenir rigueur de ce qui avait pu se passer. Peut etre qu'ils avaient réellement trop paniqués sur le coup. Une chose était sûr, elle préférait attendre de voir comment cela allait se passer dans les jours à venir avant de se fermer à une opinion.

Mais si Gabriel venait à peine de retrouver des couleurs, il les oublia bien rapidement. En meme temps, elle n'avait peut etre pas été très maline dans ses propos. Faut dire aussi, qu'à la base, elle avait seulement voulu penser dans sa tete. Tout etait sortie de manière assez spontannée... peut etre trop... Mais cette perte soudaine de couleur et le malaise temporaire qui s'installa avec ce qu'elle venait de dire, ne pu que la conforter dans ses propos. Si il n'avait pas été dehors, il n'aurait surement pas fait cette tête là. Enfin, une fois encore elle ne pouvait faire que des suppositions sans rien affirmer. Et avait-elle réellement envie d'tre sur de ce qu'elle annonçait ? parce que si c'était le cas, cela impliquerai peut etre qu'elle aussi est subi des changements. Et c'ets bien la dernière chose dont elle avait envie. Sa vie lui semblait déjà bien assez compliquée pour ne pas avoir à controler la météo, ou faire autre chose. Mais là encore tout ne restait que supposition, elle n'était peut etre pas dans le même cas que lui. C'était peut etre une question de genes ou de truc de ce genre, qu'est ce qu'elle pouvait en savoir. C'est vrai ça ? qu'est ce qu'elle en savait. Ca se trouve tout cela n'avait rien à voir avec l'explosion, le fait d'être dehors ou des trucs de ce genre. Elle divaguait complet et puis c'est. La pauvre alex ne savait vraiment plus quoi penser ou quoi croire, assez perturbant comme sensation. Gabriel donna son point de vue, en prenant pour reference le nuage de tchernobyl. Elle fronça légèrement les sourcils afin de réfléchir à ce point. Ouais, il avait peut etre raison, mais l'époque avait changer depuis le temps. Pendant tchernobyl on ne savait pas trop analyser et comprendre ce qui pouvait se passer. Il y avait eu de nombreux progres dans ce domaine depuis quelques années, si bien que si les militaires étaient en ville c'est qu'il n'y avait plus rien à craindre. D'ailleurs, ils étaient tous les deux d'accord sur ce point.


"J'ai quand meme du mal à comparer à Tchernobyl. ca date de 86, et jusqu'à présent il n'y jamais eu de catastrophe nucléaire aussi importante. Et, justement, tchernobyl c'était nucléaire, là je mise plus pour quelque chose de chimique en vue du manque de degats sur la ville. Enfin, j'en sais rien en vrai. j'suis pas super méga caller, j'ai penser tout fort et j'aurais pas du. c'était stupide. Désolé, je crois que je divague sur tout et rien ces derniers temps."

Elle concervait un doute sur le fait qu'il se trouve dehors au moment de l'explosion, surtout depuis qu'il avait perdu toutes se couleurs quand elle était venue à le dire. Peut etre, parce que c'est de cette manière qu'elle aurait réagit si on l'avait attaquée de front, de la même manière. Mais par absence de preuves, et aussi parce qu'elle aimerait pas que l'on insiste sur ce point avec elle, elle décida de ne pas revenir sur le sujet. Au final, peu importait qu'il se trouve dehors ou non, peu importait ce qu'il pouvait faire aussi extraordinaire que ça puisse paraitre. elle voulait juste se concentrer sur le fait qu'ils étaient embarqués à deux dans une histoire qui les depassaient peut etre, et qu'il avait d'abord chercher à prendre sa defense devant les militaires. bref, le reste importait peu. Elle gardait une bonne impression de lui, peut etre injustement, mais elle n'en était pas à se poser ce genre de question pour le moment. gabriel trouva tout de même le moyen de dire qu'elle ne lui faisait pas peur. Qu'il serait bien plus flipper si une horde de militaire encerclait la maison, sur quoi elle laissa un bref éclat de rire s'echapper. Elle était d'accord sur le principe. Il finit avec le fait qu'il n'était pas sur de pouvoir reproduir ce qu'il avait fais plus tot dans le parc. Elle avait toujours du mal à concevoir que cela pouvait venir de lui, que cela était possible. Enfin, les faits étaient là et il était difficile d'en douter réellement. Elle hocha la tete de manière presque imperceptible.

"Je crois que je m'y ferai jamais, même si tu venais à le refaire devant moi. désolé, je crois qu'il y a certaines choses qui me depassent completement." Elle prit cependant un ton un peu plus leger "Serieux, qui aurait pu croire que ce genre de choses étonne à notre époque, avec les progres technologiques, les series qui nous bombarde des gens avec des capacités hors du commun, j'avais toujours imaginer que si je voyais cela pour de vrai ça ne m'aurait pas étonnée plus que ça. mais en vérité, j'arrive pas trop a comprendre."

Il n'y avait pas de critique dans ce qu'elle disait, et encore moins le fait qu'elle puisse le considérer comme un phénomène de foire. c'était juste une réalité. Toutes les series qu'elle pouvait voir depuis toute petite, les livres qu'elle lisait, tous parlait de surnaturel. Elle avait bien du rever, plus jeune, d'être aussi une super heroine ou de rencontrer une personne speciale. Mais ça restait des rêves et cela ne l'avait absolument pas préparer à la vérité. Bien que le plus à plaindre dans l'histoire c'etait Gabriel. Alexandra était spéctatrice de quelque chose d'inexplicable, mais c'était lui qui en était la cause. Franchement, elle était incapable de savoir comment elle aurait pur réagir à sa place. en fait, elle ne voulait même pas y penser, car elle était un peu près certaine, qu'elle serait loin de le prendre aussi sereinement. Enfin, il avait eu l'air paniquer sur le coup, et la encore il ne semblait pas comprendre à voir le nombre de fois ou il regardait par la fenetre, n'empeche qu'il restait relativement cool pour quelqu'un qui semble controler le temps qu'il fait. Quelque part, elle devait l'admirer aussi pour cela. Et c'est à cette pensée qu'elle se mise à sourire, sans trop vraiment savoir pourquoi.

puis Gabriel demanda si elle n'avait pas des jeux. c'ets un regard à la fois surpris et amusé qu'elle lui lança. Un jeu ? même pas cette idée lui aurait traversé l'esprit. Enfin, il s'expliqua bien vite sur le qu'il était impossible de revenir en arrière et que finalement se reposer ne pourrai pas faire de mal. là encore, elle n'y avait pas penser. C'était stupide pourtant, elle aurait du, après ce qui s'était passé et ce qu'il avait pu faire il devait surement être crevé. En hote de maison, elle était vraiment pourrie. D'un autre coté, les seules personnes qu'elle recevait était ses amis et elle les connaissait depuis tellement longtemps, qu'ils avaient une tendance à faire leur vie quand ils venaient. bref, elle avait jamais prit l'habitude de ce soucier d'un invité. C'ets pas son père qui ramenait des gens chez elle, alors elle avait jamais eu d'experience dans ce domaine. Quoiqu'il en soit elle se mise à réagir très vite, se redressant d'un coup elle posa son regard sur Gabriel.


"Tu as surement raison. y a une chambre d'ami au premier, j'vais aller te la préparer, bouge pas."

Elle ne savait pas vraiment si elle avait envie de dormir, mais peut etre que ce n'était pas une si mauvaise idée que cela. Même si elle ne dormait pas, le fait d'être allongée à se reposer ne lui ferait surement pas de mal. Du coup, elle sortie de la cuisine pour faire ce qu'elle venait d'annoncer. Alex se retrouva bien vite au premier étage, et c'est en passant devant sa chambre qu'elle songea au type de la rue du marchand. Elle regarda l'interieur de la pièce, sans bouger un petit moment. Et finalement elle se decida à entrer dedans, pour aller ouvrirf un tiroir et en sortir quelque chose de sa poche qu'elle cachait derrière un tas de papier. C'ets dans un soupir qu'elle retourna sur le chemin de la chambre d'ami. Cette pièce servait pas franchement en toute franchise. Elle restait entretenue, mais son père ne recevait jamais personne. Et quand c'ets les amis d'Alex qui venait, les nuits étaient tellement courtes qu'il n'y avait pas vraiment besoin de s'encombrer de cette pièce. Quoiqu'il en soit, elle remit des draps et couverture propre, arrangea deux ou trois choses et descendit à nouveau dans la cuisine pour se mettre face à Gabriel.

"Si tu veux te reposer, la chambre se trouve à l'étage, la deuxième porte à droite."
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Gabriel Fox

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MessageSujet: Re: En securité ? [ Finit / cloturé ]   En securité ? [ Finit / cloturé ] EmptyVen 8 Aoû - 11:01

    Il lui sembla que la jeune femme avait du mal à voir l’exemple de Tchernobyl comme un bon exemple. A vrai dire, Gabriel n’avait pas mentionné cet accident pour ce qu’il y eut de nucléaire, mais l’exemple d’une catastrophe dont on ne pouvait pas prévoir les conséquences à long terme. En y repensant, le jeune homme aurait tout aussi bien pu parler des catastrophes naturelles, comme les séismes, les cyclones ou encore les tsunamis. C’étaient là des phénomènes imprévisibles qui selon leurs intensités pouvaient rayer des pays de la carte terrestre. Cela avait de quoi affoler les gens, mais lorsqu’il voyait autour de lui comment ils réagissaient, avec tellement de scepticisme, que le jour où il y aurait vraiment ce genre de catastrophes ils ne sauraient pas quoi faire à part prier quelques dieux. De ce fait, qu’elle soit chimique, nucléaire, ou naturelle, une catastrophe de cette envergure était difficilement concevable et envisageable pour la plupart des gens. Certes, une bombe chimique ne ferait pas de dégâts matériels, mais au niveau biologique ? C’était la toute la question, car il semblait qu’en restant dehors, Gabriel s’était exposé à des sortes de rayonnements chimiques qui avaient modifiés sa structures physiologique. Enfin Alexandra s’excusa pour ce qu’elle venait de dire, apparemment elle avait pensé trop fort. Il fronça les sourcils mais reprit bien vite une attitude « zen » pour ne pas qu’elle doute encore. Mais le fait était là : Alexandra savait hypothétiquement qu’il avait été dehors.

    Elle enchaîna ensuite, en réaffirmant qu’il était très dur pour elle d’accepter que c’était lui qui avait « contrôlé » la foudre. Qu’après tout ce qu’il y avait de nouveau journaux à la télé, au cinéma et dans la presse à propos de ça, c’’était incroyable que cela arrive dans la réalité. Oui en effet, Gabriel pensait pareil. Il était dans une société de la fiction, des X-men et autres Heroes ou encore Harry Potter. Ces êtres humains se découvrant des capacités surhumaines latentes ou reçues par « magie ». Etant gosse il avait eut un plaisir fou à lire, à voir au cinéma les adaptations, grand fan d’ailleurs de tout ce qui se rapportait au surnaturel sans pour autant tomber dans le fanatisme et vouloir les super-héros. Mais jamais ô grand jamais, le jeune homme n’aurait pensé recevoir des capacités hors-normes, même s’il avait été imprégné de cette culture, lui aussi comme Alexandra aurait pensé ne pas être étonné, mais le fait est que la réalité était plus difficile à concevoir. Une différence cependant, avec ce qu’il avait vu et lu étant enfant : ce « don » – si bien sur il en avait un- était arrivé à cause d’une catastrophe chimique, cela n’était pas un processus naturelle de la sélection de l’homme, de la mutation de l’espèce humaine ou il ne savait quoi. D’ailleurs, il avait bien appris qu’il fallait plusieurs milliers d’années pour avoir une nouvelle évolution de l’espèce. Mais apparemment cela pouvait aussi prendre deux mois environ …

    « C’est sûr qu’avec tout ce qu’on nous à montré et tout ce qu’on nous montre encore à l’écran ou dans la lecture c’est difficilement concevable, je m’en rends compte maintenant. Comprendre ? Je crois qu’il faut pas essayer … on mettra des années voir des siècles pour mettre un mot sur ce qui arrive. J’ai peut-être l’impression de bien prendre la chose, mais crois-moi, c’est aussi simple … » dit-il en finissant par murmurer la fin de sa phrase. Gabriel, ne savait vraiment plus où il en était et Alexandra reprit la parole ce qui lui évita de s’enfoncer un peu plus dans le n’importe quoi.

    Elle l’avait lui faire son lit. Il eut un sourire. C’était peut-être mieux qu’il s’allonge un moment pour penser à tout ça. On disait que la nuit porte conseil. Il espérait juste que cela soit vrai et qu’elle n’apportait pas plutôt des militaires à leurs trousses. L’infirmier attendit que la jeune femme soit partie pour se lever. Il se dirigea près de l’évier pour voir au-dehors. Pourquoi tout à coup avait-il une fascination pour le temps ? La réponse venait facilement, car s’il pouvait influer sur la météo, Gabriel se mettrait à être un vrai prévisionniste météo, certes serait quelques peu à ses dépends, mais si vraiment il pouvait faire tout ça, s’en serait … renversant. Posant les mains sur le bord de l’évier il laissa son regard se perdre dans les hauteurs célestes et son esprit partit avec. Se retournant sans sursauter quand la jeune femme refit son apparition, il lui adressa un nouveau sourire.


    « Merci. Je heu … non rien, essayes de te reposer aussi. » dit-il avec un léger clin d’œil.

    Il passa près d’elle, s’arrêta à sa hauteur et se retourna vers elle. Gabriel leva une main, hésita puis la posa brièvement sur l’épaule d’Alexandra en la pressant légèrement. Puis il monta lentement au premier étage. Le jeune homme avait l’impression d’être hors de la scène, comme s’il se voyait monter ces escaliers, comme si son esprit était hors de son corps. Sensation étrange mais qui n’était dû qu’à l’absence qui s’était installée en lui. Une bonne séance de méditation s’imposait. Elle avait dit première porte à droite c’est ça ? Non deuxième porte à droite, ou à gauche ? Il s’en voulut d’avoir été si absent pour avoir oublié cette petite information. Il opta pour la deuxième solution, c’était celle qui sonnait mieux à son oreille. Avant de faire un pas, il observa la porte en bas qu’il ne voyait plus que le quart, poussant un soupir presque silencieux. Qu’allait-il se passer pour eux demain ?

    Gabriel trouva « sa » chambre pour la nuit et y entra en enlevant ses chaussures qu’il posa près de l’entrée – réflexe typiquement japonais-, entrebâillant seulement la porte. Il ne défit pas les draps sep osant quelques instants à la fenêtre. Il n’alluma pas non plus la lumière, il lui semblait qu’il n’en avait pas besoin. Bref, il s’assit sur le borde du lit, l’idée de partir maintenant lui traversa l’esprit. Mais à vrai dire s’il ne voulait pas leur attirer encore des ennuis, il valait mieux rester là cette nuit. Il s’allongea alors, ses yeux restant désespérément ouverts sur el plafond. Ils le restèrent une bonne partie de la nuit, jusqu’à ce qu’il plonge dans un léger assoupissement.

    ~~
    Le jeune homme se réveilla en sursaut. L’aube était là, pointant les premiers rayons du soleil, sous une couche de nuages gris. Il s’étira en silence, se demandant pendant une seconde où est-ce qu’il était. Tous les évènements de la veille lui revinrent en mémoire, à lui en donner un mal de crâne atroce. Il inspira profondément pour faire refluer cette douleur latente. Il se massa les tempes et se décida. Il devait partir. Espérant que la jeune femme dorme encore il dressa les draps qui n’avaient pas trop bougés et sortit de la chambre en y jetant un dernier regard. N’osant pas se rafraîchir le visage de peur de la réveiller, Gabriel sortit de la maison comme un chat, sans bruit. Ne posant plus de regard sur la bâtisse qui l’avait abritée et protégée une nuit, il se demanda s’il allait revoir la jeune femme et dans quelles circonstances. Une brume se leva lorsqu’il fut dans la rue, comme si elle voulait le protéger des regards. Il s’engouffra dans plusieurs rues et regagna son appartement.
    La réalité l’attendait aujourd’hui.





l fin du rp pour moi, merci Wink l
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