NEW WAY
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Une ville mise sous quarantaine où des personnes se découvrent des pouvoirs.
 
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 Gentes Alu et Escarpins [Clos]

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Lena Adams Swensson
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MessageSujet: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyLun 21 Juil - 17:02

Il ne manquait plus que ça, elle pensait que rien ne pouvait arriver de pire, enfermée dans cette ville minable, mais si ! Elle était debout, les mains posées sur chacune de ses hanches et contemplait, dégoutée, le pneu crevé de sa Porsch. Elle en avait plus qu’assez de tout ce bordel, si elle avait été à New York elle aurait appelé un taxi, puis son père pour qu’il s’occupe de sa voiture. Elle en aurait bien évidemment eu une toute neuve, mais là, il ne pouvait rien faire. Et elle n’allait certainement pas acheter une de ces voitures d’occasions minables pour remplacer son petit bolide gris métallisé. Elle donna un grand coup de pied dans la roue, et tant pi pour ses escarpins roses et dorés Miu Miu. Elle en avait marre, elle voulait rentrer chez elle, juste rentrer chez elle. Bonnie Dobson continuait de chanter dans son auto radio. D’ordinaire, Bonnie la mettait toujours de bonne humeur. Mais là, rien à faire, il fallait qu’elle trouve quelqu’un pour lui changer cette fichue roue, il était hors de question qu’elle se salisse les doigts. Elle retira son imperméable beige, laissant apparaître un ravissant petit pull noir aux épaules nues, elle s’assura que son jean était bien en place. Elle n’avait pas particulièrement chaud, les nuits étaient plutôt froides à New Way, et surtout à cette période de l’année. Elle n’allait pas geler sur place, mais avec son imper Burberry, elle aurait plus chaud !

Elle s’avança sur la route, elle était en plein milieu de la rue et évidemment il n’y avait pas grand monde. Bordel de ville. C’est bien le genre de chose qui ne lui serait jamais arrivé à Manhattan, la ville grouillait de monde à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Elle aurait trouvé un taxi, ou, au pire, elle aurait pris le métro… bien que cette dernière solution n’aurait jamais été envisagée chez elle, plutôt mourir que de prendre un transport en commun avec des petites gens si… si… si ordinaires ! Elle était vraiment désespérée pour en arriver à ce genre de pensées. Et elle avait froids. Même pas une bande de militaires pour venir à son secoure. Elle rattrapa son imperméable qu’elle remit. Pas besoin de faire sa pétasse en chaleur, de toute façon il n’y avait personne pour se laisser impressionner par ses charmes. Elle ajusta son chèche autour de son cou, elle n’allait pas attraper la mort pour que personne ne l’aide. Elle s’assit contre sa voiture et sortit son portable. Elle ne savait même pas qui appeler, son SDF n’était peut être pas encore rentré, ses amies ne pourraient rien faire…

Y’a pas un seul clampin pour m’aider dans cette putain de ville ?!

Mais où étaient-ils, tous ? D’habitude il y avait plein de militaires de partout, des scientifiques qui emmerdaient tout le monde, mais là, ce soir où elle avait besoin de quelqu’un, non, personne. Elle s’avança sur la route, se mit à sauter dans tous les sens, elle voulait juste quelqu’un pour l’aider. Mais l’endroit semblait désert. Cette soirée était décidément bien étrange. Elle n’aimait pas quand elle avait un coup de blues, elle faisait toujours des choses stupides. Qu’est ce qu’il lui avait prit de rouler en écoutant Bonnie Dobson à fond. Elle n’écouterait plus jamais ce CD de la même manière.

Elle ne savait même pas où elle avait atterri, New Way était encore un grand mystère pour elle, de ce genre de mystères que la science n’a toujours pas résolu. Comment une ville comme celle ci pouvait survivre dans un monde où Paris, New York, Londres ou encore Tokyo existaient. Elle fit plus attention à ce qui l’entourait, elle était vraiment dans un des coins les plus retirés du patelin… et c’était plutôt un coin minable. Comment pouvait-on laisser une partie de la ville dans un tel état ? C’était des ruines, c’était moche et maintenant qu’elle y repensait, la colère s’atténuant, pas particulièrement rassurant pour une jeune fille seule. Elle savait se défende, elle remerciait d’ailleurs son père pour l’avoir forcée à prendre des cours de self défense, mais elle n’était pas non plus maître en la matière, et ne ferait certainement pas le poids face à un psychopathe. Elle priait pour que quelqu’un vienne rapidement, et surtout pour que se soit quelqu’un de bien. A et instant précis, elle aurait même été ravie de voir arriver une bande de militaires… même s’ils n’étaient pas forcément les plus recommandables dans sa situation. Elle contempla ses escarpins, elle n'envisageait même pas de marcher vers la civilisation avec ça, c'était trés beau, mais pas pour faire quelques kilomètres...
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Savannah Andrews
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyLun 21 Juil - 20:27

Le soir tombait sur New Way, même si le soleil éclairait encore un peu la Terre de ses derniers rayons. Sur le terrain de l'ancienne usine, on pouvait apercevoir une voiture garée derrière l'un des rares morceaux encore debout. Sa propriétaire avait choisi de la dissimuler quelque peu, sachant pertinemment que si des militaires tombaient dessus, ils viendraient immédiatement la sortir de cet endroit. La jeune Savannah se trouvait plus loin, assise au milieu des débris parmis lesquels elle avait vécu tant de choses. Parmis lesquels on avait retouvé le corps de son grand frère lors de l'explosion qui avait mis fin aux activités de l'usine. Parmis lesquels Allan avait fait une chute qui lui avait coûté la vie. Normalement, la demoiselle ne se rendait ici qu'une fois par an avec ses cinq meilleurs amis pour honorer la mémoire d'Allan, mais elle ne savait pourquoi, quelque chose l'avait poussée à y venir aujourd'hui. S'ils savaient, ils lui en voudraient peut-être... ou pas.

D'apparance, Savannah était quelqu'un qui ne se laissait pas arrêter par les coups durs de l'existence, qui continuait son chemin quoi qu'il arrive. Seulement tout cela n'était qu'une façade qu'elle arborait face aux étrangers, ou face à ses parents. Même le petit groupe des inséparables avaient du mal à entrevoir ses réels sentiments quand elle décidait qu'ils devaient rester connus d'elle seule. La réalité était que Savy n'avait jamais vraiment réussi à passer outre le décès de ces deux personnes qu'elle aimait plus que sa propre vie. Chez elle sur son bureau trônaient toujours plein de photos de Ryan et des sept amis, quand Allan était encore présent. Souvent, elle y repensait, surtout quand elle était seule dans un coin tranquille. Savannah détestait parler de tout ça, mais elle aimait songer à eux. Ca l'aidait à surmonter leur absence. Voilà pourquoi, depuis un peu plus d'une heure, la brunette parcourait les débris de l'ancienne usine, les bras croisés et le regard vide. Dans sa tête, des souvenirs défilaient. Elle vit son grand frère arriver à vélo, le poser contre le mur et se lancer vers le bureau du patron pour lui demander la fiche de paie de sa mère. Avait-il eu le temps de l'atteindre ? Puis, les images changèrent et Allan apparut, son rire cristallin d'enfant accompagnant sa course, alors que Cameron s'imaginait être un chevalier qui le poursuivait. Lorsqu'une larme roula sur la joue de Savannah, elle décida qu'il était temps de partir.

De retour vers le 4x4 Toyota de ses parents, Savannah sortit ses clefs de sa poche et monta dans le véhicule. Son premier geste losqu'elle était assise sur le siège n'était pas de mettre sa ceinture de sécurité, mais d'allumer la radio qui faisait également lecteur CD. Aujourd'hui la jeune femme avait choisi un album de l'une de ses chanteuses favorites : Sarah McLachlan. Ainsi, ce fut sur la douce "Full of Grace" que l'étudiante reprit la route. Mais à peine avait-elle fait cent mètres - d'ailleurs elle se trouvait toujours près de l'usine - qu'elle aperçut une jeune femme sur le bitume. Son expression semblait des plus ennuyées et énervées. Apercevant une voiture que seuls les super riches pouvaient s'offrir, Savy comprit très vite qu'elle avait eu un souci et que personne n'était encore passé par là pour lui filer un petit coup de main. La Porsche avait une roue crevée, comme le constata Savannah en approchant de la propriétaire, roulant au pas. Une fois à sa hauteur, elle s'arrêta et baissa la vitre du conducteur.

- Bonsoir, dit-elle avec un sourire. Je vois que vous n'avez pas eu de chance avec votre roue. Je suis désolée je ne m'y connais pas assez pour vous aider à réparer tout ça, mais je peux vous conduire jusqu'au mécano de la ville qui viendra récupérer le véhicule !

Attendant la réponse de la jeune blonde, Savannah eut tout le loisir de la détailler un peu plus. Elle était vraiment belle, et ses longs cheveux qui cascadaient sur ses épaules ne gâchaient rien. A en croire les marques de ses vêtements, elle devait avoir un compte en banque plutôt bien garni. Son visage ne lui disait rien, visiblement il s'agissait d'une nouvelle arrivante à New Way... De toute façon, Savy connaissait la plupart des gens au moins de vue : elle adorait se balader dans les rues, sans compter que son travail à la bibliothèque la confrontait à beaucoup de personnes. Peut-être n'avait-elle simplement pas eu l'occasion de la voir aussi, la ville restait assez grande. Quoi qu'il en soit, elle devait forcément être venue ici avant que cet endroit ne soit touché par la dernière bombe : depuis cet événement, il se trouvait sous quarantaine et personne ne pouvait ni entrer, ni sortir. Sauf, bien sûr, les militaires et les scientifiques. En parlant d'eux, Savannah fut étonnée de ne pas en voir dans les alentours, mais bon, ils devaient forcément surveiller la lisière et l'usine se trouvait plutôt dans le centre de New Way. Heureusement que l'étudiante était passée par ici, sinon cette jeune blonde aurait pu attendre encore longtemps : le site de l'ancienne usine repoussait les habitants, et la plupart le disaient maudit. Pas étonnant après ce qui s'y était déroulé, même si cette version semblait un peu surnaturelle et exagérée pour être crue. La nuit allait très vite tomber, mais l'heure n'était pas excessivement tardive. Si elles se dépêchaient, le mécano pourrait s'occuper de la magnifique Porsche avant demain.
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Lena Adams Swensson
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyMar 22 Juil - 0:01

Enfin, enfin une foutue bagnole sur cette foutue route de cette foutue ville. Lena n’y croyait plus, elle se voyait déjà se dessécher, ou geler là, sur place devant sa voiture, dans ses escarpins hors de prix. Au moins, si tel avait été le cas, elle aurait été la figue sèche, ou le glaçon le mieux habillé qu’on puisse trouver à quelques kilomètres à la ronde. Mais elle était ravie, un preux chevalier dans son vieux 4x4 Toyota pourri venait à son secoure ! Elle remit ses boucles blondes en place, elle était, il va de soit, impeccable, et elle afficha son plus beau sourire. La voiture ralentit, la fenêtre se baissa et, Ô surprise, ce n’était pas un chevalier, mais une charmante jeune femme. Après un très léger temps de surprise, qui du se percevoir très légèrement, la petite princesse se détendit et aborda un sourire un peu plus naturel et moins charmeur. Elle n’avait pas la même approche avec une jeune fille qu’avec un vieux macho quinquagénaire bourré. Finalement, elle était plutôt contente que ce soit une fille, c’était jamais rassurant quand on était aussi belle de tomber sur un homme, il y avait toujours un risque pour que ce soit un pervers. C’était apparemment une jeune femme très sympathique et serviable, et surtout elle tombait bien. Toutes les conditions étaient réunies pour la rassurer.

C’est vraiment très aimable à vous de vous arrêter, on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait beaucoup de monde qui passe sur cette route. Et j’avoue que votre proposition me rassure énormément, je ne suis pas particulièrement à l’aise sur le bord d’une route perdue que je ne connais pas, seule, en pleine nuit.

Elle lui décrocha un de ses somptueux sourires Colgate de toutes ses belles dents alignées. Elle était ravie, c’était parfait, elle donnerait les clés de sa voiture au garagiste et irait la récupérer le lendemain, après une bonne nuit de sommeil. Elle était tellement de bonne humeur qu’elle pensait même à prendre le bus pour aller jusqu’au garage. Elle ouvrit la porte de sa voiture, récupéra son sac y fourra négligemment son téléphone qu’elle avait gardé à la main, comme s’il avait pu la protéger en cas d’attaque. Elle ferma sa voiture avec son bip, et n’oublia pas de vérifier deux fois si la portière était fermée. Elle vit ensuite le tour du 4x4 et monta à l’intérieur. C’était une voiture plutôt spartiate, mais confortable. Son design n’était pas aussi travaillé que celui de sa Porsch, mais ce n’était pas un trop vieux modèle et il était plutôt agréable. Le voyage ne serait pas si désagréable qu’elle l’avait imaginé de l’extérieur, même si la musique que diffusait l’auto radio était une torture. Auto Radio ! Sans aucune explication elle se précipita en dehors de la voiture, laissant son sac à main dans le 4x4, elle couru jusque sa porche, appuya sur son petit bip qui fit clignoter les petites lumières orange et elle se hâta de se remettre à l’intérieur. Elle s’en extirpa une minute plus tard, un cd dans sa boite entre les mains. Elle referma sa voiture, sans vérifier cette fois. Elle avait suffisamment fait attendre la, gentille, brunette qui la raccompagnait, si gentiment, en ville. Elle se réinstalla, l’air de rien, absolument pas comme si elle venait de passer pour une folle en allant chercher ce vieux CD.

C’est Bonnie Dobson, je ne vais pas la laisser dans ma voiture. Je ne survivrais pas sans ce CD.

Elle éclata de son rire clair et élégant, qu’une bonne partie des grognasses de son entourage enviait et afficha un nouveau sourire Colgate. Elle attacha sa ceinture, ouvrit son sac, jeta Bonnie à l’intérieur, le referma et le posa à ses pieds. Elle espérait que les tapis de sols étaient propres, l’idée que son Lancel touche la saleté ne la rassurait pas trop, elle se demandait comment elle pourrait le récupérer si, selon le pire scénario, il se retrouvait dégoûtant. Mais la petite à côté d’elle semblait propre, sa voiture devait l’être aussi. Pour la première fois Lena s’accorda un instant pour dévisager celle qui l’avait recueillie. Elle était plutôt mignonne, une jolie coupe de cheveux qui allait bien avec la structure de son visage, un corps plutôt bien proportionné, peut être un peu petit, mais dans l’ensemble, la jeune fille n’était pas mal du tout. Non, ce qu’il lui manquait, c’était un peu de soin à apporter à sa tenue et à son maquillage. C’était un peu trop sobre au gout du mannequin. Sans cesser de la regarder, mais en faisant attention à ne pas poser sur elle un regard trop lourd et pesant, elle lui décrocha un troisième sourire Colgate et se présenta, présentation qu’elle aurait du faire depuis un petit moment déjà, mais où passait donc sa politesse ?!

Je ne me suis pas présentée, excusez moi, je m’appelle Lena, Lena Adams Swensson.
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Savannah Andrews
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyMar 22 Juil - 16:56

S'il y avait bien une chose que Savannah redoutait, c'était d'être seule la nuit et de se faire attaquer par un dangereux psychopathe. Même dans une ville comme New Way, perdue au milieu de l'Arizona, il était malheureusement possible de devenir une victime d'agression. Elle ne pouvait donc qu'être d'accord avec la jeune femme qui se trouvait devant elle et acquiesça en souriant. Au premier abord, elle paraissait extrêmement sympathique, ne cachant pas sa joie d'avoir vu quelqu'un avant qu'il ne soit trop tard : à partir d'une certaine heure, les voitures se faisaient bien sûr plus rares et elle aurait certainement du marcher jusque chez le mécanicien ! Bon, peut-être qu'une maison lui aurait gentiment ouvert et prêté un téléphone, mais une fois la nuit tombée les gens se méfiaient. Et encore plus depuis les événements qui avaient forcé la ville à être sous quarantaine. Alors qu'auparavant l'on pouvait croiser des couples qui se baladaient main dans la main après le coucher du soleil, maintenant on ne voyait plus que des militaires armés et quelques poivrots qui revenaient d'une soirée bien arrosée dans l'un des bar de la ville - comme ils le faisaient tous les soirs. Raison de plus pour qu'une femme comme cette demoiselle blonde ne traîne pas trop longtemps seule sur la route... Un instant, Savannah s'en était voulue d'être retournée sur le site de l'usine un autre jour que le 13 Octobre, et surtout seule. Mais finalement, elle avait eu une bonne idée : qui sait combien de temps cette personne aurait pu encore attendre ?

- Je vous en prie, et c'est tout à fait compréhensible, dit-elle simplement en guise de réponse.

Savy n'avait jamais pris de cours de self-defense, même si elle aurait bien voulu. Etant une fille pas particulièrement sportive, rien ne lui permettrait de s'en sortir si elle venait un jour à se faire attaquer dans la rue - ou n'importe où ailleurs. Ses parents n'avaient pas les moyens de lui offir une quelconque activité externe. Dans le moment, son père n'était pas encore trop sollicité par les éditeurs et les revenus de la famille se composaient essentiellement du salaire de sa mère, qui travaillait dans cette usine en ruines. Adolescente, c'était donc au moins en compagnie de l'un de ses amis que la brunette errait dans la ville une fois la nuit tombée. Peu importe qu'il s'agisse de Cam, Jack ou Jason, tant qu'il s'agissait d'un garçon. Ca la rassurait énormément, peut-être à tort, mais fort heureusement elle n'avait jamais eu à découvrir si c'était le cas ou non.

Alors que la jeune blonde récupérait quelques affaires et fermait sa voiture, Savannah saisit son téléphone portable et appuya sur le chiffre 4, puis sur le petit dessin d'un téléphone vert. Il s'agissait du raccourci pour appeler Jason, l'un de ses meilleurs amis qui était mécanicien au garage de New Way. Savy appelait souvent les cinq personnes qui formaient le groupe des inséparables, et ces petits raccourcis étaient bien pratiques. Le 1 était pour Alexandra, le 2 pour Cameron, etc par orde alphabétique - histoire de ne faire aucun jaloux ! Après la troisième sonnerie, Jason décrocha et Savannah lui expliqua la situation. Evidemment, elle avait vu trop juste : il venait de fermer le garage. Il lui assura qu'il irait chercher le véhicule dès le lendemain matin à la première heure. Ils ne discutèrent que quelques secondes, puis raccrochèrent en se promettant de se voir cette prochaîne journée. Il ne restait plus qu'à l'annoncer à la propriétaire de la Porsche.

Cette dernière revint après avoir vérifié plusieurs fois que sa voiture était bel et bien verrouillée. Vu le prix qu'elle avait du coûter, ce n'était pas étonnant, et mieux valait être prudent ! A sa place, Savannah ne s'inquiéterait qu'à moitié : les militaires surveillaient d'une façon ou d'une autre et personne ne pouvait sortir de la ville. Il ne serait pas très difficile de retrouver une voiture - surtout de ce genre - à New Way ! Prête à redémarrer lorsque sa nouvelle connaissance fut installée dans la Toyota, Savannah fut coupée dans son élan : la jeune femme sortit et se précipita vers sa voiture. Fronçant les sourcils, Savy la regarda faire et la vit bientôt de retour avec un CD à la main. Un sourire apparut sur son visage : elle avait peur que son CD soit volé et avait préféré le récupérer. Bientôt, elle s'expliqua et annonça Bonnie Dobson. La brunette connaissait un peu, mais n'avait jamais eu l'occasion d'écouter plus de deux ou trois chansons. Il fallait croire que ce n'était pas tout à fait son style, mais tous les goûts sont dans la nature, non ?

- Je comprends, dit-elle en riant. S'il m'arrivait la même chose, je ne repartirais pas sans mon album de Sarah McLachlan.

Elle exhiba la pochette d'un air faussement fier et la reposa entre les deux sièges. Cette fois, elles étaient prêtes à partir. Savannah démarra doucement et reprit la route sans accélérer de trop : dans ce coin, la nuit, n'importe quel animal pouvait débouler et se retrouver sous les roues en un rien de temps. Lena se présenta finalement, et l'étudiante dut bien avouer ne pas du tout avoir pensé à en faire de même en arrivant auprès d'elle. Son sourire était vraiment ravissant, cette jeune femme devait avoir tous les hommes à ses pieds. Enfin, avec une telle famille... Eh oui, Savannah était peut-être née dans ce que beaucoup appelaient le trou du cul du monde, mais elle n'était pas complètement coupée du reste de la Terre. Adams Swensson. Ce nom ne lui était pas inconnu, et très vite elle se souvint d'une mannequin dont on parlait beaucoup dans les magazines que lisait sa mère, alors qu'elle était un peu plus petite. Il paraîtrait également que le père soit producteur, en gros un véritable ponte du show business et des affaires. L'idée que cette personne ne soit pas leur fille ne traversa même pas l'esprit de Savy : il ne pouvait pas y avoir cinquante "Adams Swensson", et puis vu la beauté de cette demoiselle, le fait qu'elle soit enfant de mannequin ne l'étonnait pas du tout. Sa tenue vestimentaire et sa voiture montraient qu'elle avait de l'argent, encore un point dans le camp de ce couple célèbre. En parlant de fringues, Savy avait hâte de rentrer chez elle pour se changer avant de ressortir - un rendez-vous avec ses amis de toujours. Pour venir ici, sur le site de l'usine, elle se sentait toujours obligée de porter des choses qui ne lui ressemblaient pas. En cet instant précis, elle était vêtue d'un pantalon noir et d'un pull à col roulé bordeaux. Certes ils avaient une jolie coupe, mais ce n'était pas elle. D'habitude, elle ne mettait rien qui n'avait pas un minimum de couleur, avec des préférences pour les choses qui flashaient légèrement. Tout ça pour dire que son apparence faisait bien pâle à côté de celle de Lena...

- Enchantée, je suis Savannah Andrews.

Savy ne lui posa pas de question sur ses parents, jugeant préférable de faire comme si ça ne lui disait rien, et préféra enchaîner sur l'appel passé à Jason histoire de tenir la blondinette au courant. Tout en portant son attention sur la route, elle ajouta donc :

- J'ai appelé un ami qui est mécanicien, malheureusement le garage est déjà fermé, mais il m'a promis de récupérer la Porsche aux premières heures du matin. Avec la quarantaine, personne ne la volera quoi qu'il en soit, puisqu'il serait impossible de s'échapper avec... Je peux vous déposer où vous le souhaitez, et demain je peux passer vous chercher pour vous emmener au garage. Je devais voir cet ami de toute façon, ça ne me dérange pas du tout. Il suffit juste de convenir d'une heure !

Savannah lui aurait bien proposé de s'arrêter quelque part pour boire un verre et ainsi mieux faire connaissance. Sociable comme pas deux, cet idée lui était venue alors même que Lena lui avait donné son identité. Néanmoins, elle n'osa pas le demander, se disant qu'avec ce qu'il venait de lui arriver, la jeune femme préférerait peut-être se retrouver chez elle. Ou qu'elle avait autre chose à faire.
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyMer 23 Juil - 0:25

Enchantée moi aussi, Mlle Andrews… vous permettez que je vous appelle Savannah ?

Un sourire Colgate pour conclure l’affaire et hop. La jeune fille conduisait prudemment, et cela convenait parfaitement à la petite princesse, qui, bien qu’un véritable danger public sur la route, était effrayée dès que quelqu’un d’autre était au volant. Parce que, voyez vous, le plus dangereux sur une route, c’est la conduite des autres ! Et étrangement Lena ne se comptait jamais comme potentiel autre… elle reposa sa tête en arrière sur le siège. Elle était bien, l’ambiance dans la voiture était tout ce qu’il y avait de plus agréable. Elle détestait cet endroit, mais elle savait qu’elle devrait si faire. Il y avait cette quarantaine, et, ses pulsions pessimistes reprenant le dessus quand tout la gonflait, elle sentait qu’ils n’allaient pas les lâcher si facilement. Elle se voyait très facilement coincée à New Way pour deux mois, au moins, et pour le pire. Elle était dégoutée. En réalité, quand elle y repensait, personne ne lui manquait en particulier. C’était sa vie qui lui manquait. Elle voulait claquer son fric dans les boutiques, danser dans les boites les plus branchées où elle entrait sans faire la queue, elle voulait snifer sa dose de coke dans les chiottes, se faire draguer par tout un tas de mec, baiser dans une voiture et rentrer chez elle, se regarder dans un miroir et se dire qu’elle était belle. Elle voulait entendre ses talons aiguilles claquer sur les trottoirs de Manhattan, elle voulait se prendre la tête avec son agent, elle voulait envoyer chier un photographe, elle voulait redevenir une véritable pétasse. Mais si ses défauts passait pour du caractère et de la volonté, voir était interprétés comme des qualités dans la bonne Grosse Pomme, ici, dans ce bled paumé, ses défauts restaient des défauts. Si elle ne voulait pas trop se faire chier, il faudrait qu’elle trouve à s’occuper, qu’elle se fasse d’autres amis. Parce qu’autant elle adorait ses confrères d’abri, autant elle avait peur de trop s’attacher à eux. Elle aimait passer du temps avec eux, mais se sentait vulnérable en leur présence. Alors il valait mieux pour elle d’être agréable et d’essayer d’être naturelle… même si c’était particulièrement difficile, ça ne pourrait que l’aider, d’être naturelle.

Merci, vraiment merci, je ne sais absolument pas comment j’aurais fait sans vous. Je n’ai pas réellement l’habitude de m’occuper de ce genre de choses.

Elle lui sourit, plus timidement cette fois, elle était un peu gênée de dire à cette fille qu’on lui mâchait toujours tout, elle en avait même un peu honte. Elle était une blonde de Park avenue, elle ne faisait jamais ce genre de choses. On faisait toujours pour elle. Elle ne s’était jamais rendue compte qu’en réalité elle était une assistée complète. Et elle se trouvait d’ailleurs bien ridicule ce soir, même pas capable d’appeler un garagiste. C’était bien le genre de chose auxquelles elle ne pensait jamais. C’était également le genre de situations auxquelles elle n’avait jamais songé. Il faudrait qu’elle mette à jour son répertoire, du moins le temps qu’elle resterait ici, tout peut arriver dans la vie. Finalement, ça pouvait être amusant, elle allait apprendre à vivre comme quelqu’un de normale, elle ne troquerait pas ses fringues pour des vieilles fripes, mais elle allait essayer de se débrouiller seule, au maximum… La décision était prise, quand elle rentrerait à New York, elle ne serait plus la nunuche à papa qu’elle avait toujours été. Elle deviendrait une véritable femme. Une jeune femme qui sait se débrouiller. Elle serait la meilleure de toutes, et tout le monde serait jaloux et l’admirerais. Une vague d’enthousiasme la submergea. Elle était en pleine forme, finalement, que son pneu ait crevé était une bonne chose, et sa rencontre avec Savannah n’était pas le fruit du hasard. Elle allait apprendre à vivre comme tout le monde, elle allait peut être découvrir des choses. Peut être apercevoir ce qu’était ce « bonheur » dont tout le monde parlait et qu’elle n’atteignait qu’en achetant une belle paire de lunettes de soleil, un pull ou des escarpins neufs. Cette nouvelle occupation promettait d’être follement distrayante ! Mais d’abord il fallait remercier sa sauveuse.

Je ne sais pas si vous avez quelques chose de prévu ce soir, mais j’aimerais beaucoup vous remercier pour tout ce que vous avez fait, je me répète, mais, vraiment, sans vous j’étais condamnée à dormir dans ma voiture. Et elle à beau être hors de prix et être magnifique, les siège en cuire c’est franchement inconfortable pour dormir. Est-ce qu’aller boire un verre vous tenterait ?

Elle lui décrocha un autre sourire Colgate. Elle était surexcitée et contente. Un nouvel avenir se proposait à elle. Elle allait enfin comprendre ce qu’était la vraie vie, on lui répétait sans cesse qu’elle ne savait pas ce que c’était, elle pourrait désormais rétorquer que si ! Ce serait formidable !

Par contre, je ne connais pas vraiment la ville donc je vous fais confiance et je vous laisse nous emmener dans un truc sympa ! ajouta-t-elle. A Manhattan je saurais… mais je ne suis pas ici depuis suffisamment longtemps...

Elle se mit à rire de son merveilleux rire clair et enchanteur. Elle voyait d’un autre œil cette ville et ses possibilités, et elle adorait…
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyMer 23 Juil - 20:42

- Oui, bien sûr Lena.

Elle avait répondu le plus simplement du monde en quittant quelques secondes la route des yeux pour les poser sur sa nouvelle connaissance. Un demi-sourire aux lèvres, elle avait prononcé son prénom pour lui faire comprendre que ça ne la dérangeait pas le moins du monde et qu'elle ferait la même chose. A dire vrai, ça ne lui avait même pas traversé l'esprit de l'appeler "Melle Adams Swensson". Entre deux jeunes femmes qui avaient dans la vingtaine et qui auraient pu être dans la même filière de fac, ça faisait un peu trop bizarre, du moins au goût de Savannah. S'il ne tenait qu'à elle, le tutoiement aurait été de mise, mais la brunette n'avait tout de même pas osé aborder Lena de cette façon en arrivant avec sa voiture. Qui sait, malgré son jeune âge elle aurait pu le prendre pour un manque de respect, bien que ce ne soit pas du tout le style de la conductrice. Au contraire, de son point de vue, passer outre le vouvoiement permettait simplement de mettre plus à l'aise lors d'une conversation. Peut-être qu'elle le lui proposerait s'il leur arrivait de se revoir après le lendemain. Ce ne serait pas étonnant de toute façon : New Way n'était pas si grande et avec la quarantaine, il ne fallait pas espérer quitter l'endroit. Il y avait donc de fortes chances pour qu'elles se recroisent, ne serait-ce que dans un bar ou au nightclub de la ville - là où traînaient les jeunes de leur âge. Il était fort probable pour qu'elles se soient déjà vues d'ailleurs, après tout Savy n'avait pas une mémoire visuelle infaillible.

Cette dernière reporta son attention sur la route, où quelques voitures roulaient également. La nuit était tombée depuis quelques minutes et toutes les lumières étaient allumées. Quelques néons affichaient des noms de magasins pas encore fermés, ou de commerces tels que des bars ou restaurants. Ca lui faisait penser qu'il serait bien temps de rendre une petite visite à Alex et Jack sur leur lieu de travail. Savannah adorait se mettre au bar, commander un bon cocktail bien frais et papoter avec ses amis. En général elle avait plus l'occasion d'échanger avec Jack : étant barman, il ne quittait sa place que très rarement. Alex en revanche servait les clients et naviguait toujours entre les tables, sans relâche. Leur patron semblait plutôt exigeant et n'apprécierait pas que la blondinette s'arrête pour prendre des nouvelles de l'une de ses meilleurs amis... C'était tout le contraire à la bibliothèque, et bien que Mme Kane soit parfois un peu chiante sur les bords, au moins Savy ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas le droit de discuter un peu. Tant qu'elle tenait bien l'accueil...

Après le petit explicatif de l'étudiante en rapport avec le mécanicien - en l'occurence Jason - Lena la remercia de nouveau. En fait, l'expression la plus juste serait : elle se répandit en remerciements. Savy sourit et hocha la tête ; elle ne mentait pas lorsqu'elle lui avait dit que ça ne la dérangeait pas du tout. Demain était l'unique jour de la semaine où elle n'avait pas cours le matin, du coup elle pouvait en profiter pour rendre une petite visite à son ami qui bossait au garage. L'après-midi par contre se révélerait plus chargée : six heures de suite, de treize heures à dix-neuf heures. Parfois, elle râlait contre son emploi du temps et contre ceux qui les créaient. Ils n'avaient pas l'air de se rendre compte qu'ils répartissaient les cours de manière complètement aléatoire, sans vérifier si les horaires risquaient ou non de mettre les étudiants sur les rotules. Pour ce jour en particulier, ils auraient pu mieux arranger, délester un peu l'après-midi et mettre deux heures le matin. Mais non. Vive la fac.

Bien que son regard soit concentré sur ce qu'il y avait devant elle, Savannah perçut sans mal le sourire un peu plus timide, presque embarrassé de Lena à son égard, alors que celle-ci avouait ne pas avoir l'habitude de gérer une voiture en panne. Si elle était la fille de ce couple ultra célèbre et possédant un compte en banque astronomique - et il y avait de fortes chances pour que ce soit le cas - ce n'était pas étonnant. Tout devait lui tomber tout cuit dans le bec comme on disait couramment... Tout ça lui fit se demander pour quelle raison quelqu'un comme Lena se trouvait dans une ville perdue de l'Arizona, alors que son lieu de vie devrait plus être un magnifique loft à New York ou à Los Angeles. Bien qu'elle en soit intriguée, Savy laissa vite tomber la question : elle n'aurait probablement pas de réponse sans demander, et ce serait bien trop déplacé. Afin de ne pas gêner encore plus la demoiselle, elle répondit de manière légèrement détournée.

- Je vous en prie. Tout sera arrangé demain, et comme l'un des mécanos est un excellent ami, je suis certaine que ce sera déjà réparé quand on arrivera au garage.

Savannah s'arrêta à un feu rouge et vit passer une voiture de militaire juste en face. Ils revenaient du centre ville, où ils avaient du faire leur patrouille jusqu'à maintenant. L'équipe de nuit venait certainement de prendre la relève et ne s'arrêterait qu'aux lueurs de l'aube. Non seulement les abords de New Way étaient sans arrêt surveillés pour éviter les entrées et les sorties, mais même l'intérieur regorgeait d'hommes en treillis ! Cela insupportait fortement Savy, et elle avait vraiment hâte que toute cette histoire finisse. Non seulement parce que des militaires, elle en avait par-dessus la tête, mais aussi et surtout parce que s'ils découvraient son secret, elle était finie... Ils seraient finis tous les six. Enfin pour cela, il faudrait déjà que l'un d'eux parle, et la brunette savait que ceux qui composaient ce groupe préféreraient mourir plutôt que de balancer les autres. Savannah n'hésiterait pas une seconde non plus si on ne lui laissait pas le choix : elle emporterait ce secret dans la tombe.

Lena la sortit de ses sombres pensées déclenchées par les militaires en lui proposant d'aller boire un verre, pour la remercier de l'aide qu'elle lui avait apportée. Savannah, qui avait pensé faire la même chose tout à l'heure sans oser, fut bien entendu ravie de cette proposition. Elle se mit tout d'abord à sourire : évidemment, dormir dans une voiture, que ce soit une Porsche flambant neuve ou un 4x4 ayant déjà bien vécu restait une expérience à éviter. Lena ajouta ne rien connaître à New Way - contrairement à Manhattan - et était prête à se laisser guider par la brunette. Ainsi, elle n'était pas ici depuis très longtemps, c'était déjà un indice bien que cela n'aide en rien pour résoudre cette énigme : que pouvait bien faire une milliardaire qui avait tout pour elle dans un coin paumé, victime d'attentats du Gouvernement et mise sous quarantaine ?

- Pour ma part, je suis native d'ici, alors vous vous doutez que j'ai déjà en tête l'endroit où je vais vous emmener ! Comme ça, vous pourrez me parler de New York, lança-t-elle en souriant, redémarrant la voiture après que le feu soit repassé au vert. Je n'ai malheureusement jamais eu la chance de m'y rendre. En fait, les grandes villes je crois que c'est pas mon truc, même si visiter la Grosse Pomme serait génial.

Savannah ne faisait pas des études d'anthropologie pour rien, et ce qu'elle préférait là-dedans était sans nul doute l'étude des civilisations éteintes datant de très longtemps, et de celles qui vivaient encore invisibles aux yeux du reste du monde. Là-bas, il n'y avait pas de douche, mais des seau suspendus. Il n'y avait pas de boîtes postales ou mail, mais des hommes avec des chevaux. Et surtout, il n'y avait ni jalousie, ni vol, puisque chaque chose était la propriété de tous. Une communion rare et parfaite avec la nature. Des endroits où l'Homme vivait en respectant son environnement, et non en l'écrasant sous le poids de son béton et de son bitume. Un jour, Savy passerait du temps là-bas. Elle ne prétendait pas être capable de se passer de tout le confort auquel elle avait été habituée, mais adorerait voir autre chose et discuter avec ce qu'elle pensait être les gens les plus respectables et admirables de la Terre entière.

- Oh et au passage, je ne sais pas pour vous mais le vouvoiement me mets assez mal à l'aise, avoua-t-elle avec un sourire contrit. Est-ce qu'on pourrait se tutoyer ? On ne dépasse pas la vingtaine ni l'une ni l'autre, et on pourrait être amies de fac, ce serait plus sympathique !

Il fallait toujours qu'elle se justifie. Soit, Savannah espérait simplement que cette proposition ne froisserait pas Lena, au contraire. Pour l'heure, elle savait parfaitement où elle se dirigeait et mit son clignotant pour tourner à droite, espérant que ce choix conviendrait à sa nouvelle connaissance.
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyJeu 24 Juil - 3:54

Elle était aux anges, ce nouveau petit monde était merveilleux. Elle était en voiture, elle se faisait conduire prudemment par une ravissante jeune femme qui se promettait de l’emmener dans un bar sympa. Elle allait faire de nouvelles connaissances, loin de l’agitation New Yorkaise et de ses nuits malsaines. Car Il faut bien le reconnaître, le monde de la nuit ne pardonne pas à New York, et Lena le savait bien, elle en avait fait les frais. Elle ne laissa pas ces pensées pessimistes remonter et ce concentra sur Savannah et sur la route. Elles arrivaient en ville, et bien que cela annonçait une réjouissante soirée, elle ne pu garder sons sourire en voyant la voiture de militaires passer. Elles étaient au feu, elles attendaient, et la princesse se sentait vulnérable, et pour cause, elle devait cacher ce terrible secret. Personne, non personne ne devrait jamais savoir ! C’était bien trop dangereux pour elle et ses quatre amis. Alors qu’elle pensait à tout ça, un frisson remonta le long de son dos. Elle sentait la chaire de poule sur ses bras. En cet instant elle se félicitait d’avoir remit son manteau. Ses épaules nues que son pull auraient laissées apparentes n’aurait pas caché la réaction de sa peau. Elle espérait ne rien avoir laissé paraitre, mais on n’était jamais sur de rien. Elle n’arrivait pas à se débarrassé de cette sensation. Elle se frotta les bras de la paume de chaque main.

Bouh j’ai froids tout d’un coup, c’est certainement l’excitation due à la perspective de passer une excellente soirée ! dit elle en riant d’un rire léger qui du paraître bien faux à sa conductrice. Vraiment, c’est très gentil à vous de m’aider, j’ai conscience d’être particulièrement ridicule à vous répéter sans cesse la même chose, mais j’étais perdue, je ne sais même pas où j’étais d’ailleurs, je ne sais pas trop comment je suis arrivée là, enfin je veux dire, je ne sais pas par où je suis passée, et même sans pneu crevé je ne suis pas certaine que j’aurais facilement trouvé le chemin du retour. Ça m’apprendra à partir en expédition de découverte en pleine nuit ! ajouta-t-elle en riant d’un rire plus vrai cette fois ci. J’étais où d’ailleurs ? Peut être pourriez vous me le dire, vous savez certainement puisque vous êtes du coin…

Elle lui adressa un charmant sourire, mais plus doux que les précédents. Les militaires avait fait jaillir quelques doutes dans son esprits et elle avait moins confiance en elle. Bien sur ce sentiment ne durerait pas très longtemps, il disparaitrait rapidement quand elle aurait un peu réfléchit. Mais la soirée avait été lourde en émotion et elle ressentait le besoin de décompresser. Après elle pourrait redevenir celle que tout le monde voyait. Elle n’aimait pas être submergée ainsi. Cela lui arrivait très peu souvent, mais quand elle sentait une crise de doute poindre, elle paniquait. Elle finissait toujours par appeler son père, en pleurs, et il la rassurait. Il lui prenait un rendez vous chez son psy le lendemain et une séance chez le dermato pour se faire faire un peeling Alpha Bêta qui la remettait toujours de bonne humeur. Elle rit intérieurement. Encore une fois c’était son père qui arrangeait tout. Elle se croyait forte, mais elle n’était qu’une petite fille à papa incapable de se débrouiller toute seule. A cet instant très précis, la coke lui manqua. La poudre blanche avait le pouvoir de la rendre invincible. La poudre blanche lui montrait comme tout le monde l’aimait. La poudre blanche lui disait : tu es la meilleure, la plus belle de toute, et ils veulent tous être toi. Et toi tu savais que tu étais la seule toi, alors tu étais fier. Mais depuis elle avait redécouvert la vie sans sa came. Au début c’était dur, la réalité est parfois cruelle, puis elle avait redécouvert des choses oubliées et elle s’y était faite. Puis elle était venue ici et tout était arrivé. Et maintenant, elle avait peur de replonger. Mais c’était le moment d’être forte. Un sourire Colgate s’afficha sur son visage alors qu’elle entendait Savy lui répondre qu’elle savait parfaitement où l’emmener. Elle était de nouveau enthousiaste. Elle avait rangé les militaires dans un petit coin de sa tête, elle penserait à eux plus tard.

Je me doutais bien que vous connaitriez un endroit sympa à me faire découvrir. La Soirée promet d’être amusante ! Par contre, ne me laissez pas trop parler de Manhattan, je pourrais tenir une conversation sur ma ville pendant des heures, et même si j’aime à penser qu’on ne se lasse pas de m’entendre venter les mérites de la grosse pomme, je pense que même une oreille attentive finirait par en avoir marre.

Elle rit, et savait que c’était vrai, c’était le genre de chose qui lui était peut être arrivé, même. Mais ce ne devait pas être un souvenir important puisqu’elle l’avait enfoui très loin dans sa mémoire. Si loin qu’elle l’avait égaré. Oups ! Elle savait aussi qu’elle pourrait effectivement parler de Manhattan pendant des heures, il y avait tant de choses à dire sur New York, c’était une ville où les évènements se succédaient sans jamais se ressembler. C’était certainement la ville al plus active au monde. Du moins en était-elle persuadée.

Je pense que pour connaître New York, il ne faut pas que quelqu’un vous la raconte, il faut la voire de vos propres yeux ! Quand ces connard en treillis, excusez mon impolitesse, mais il faut bien appeler un chat un chat, ces connard en treillis, je disais donc, auront levé leur foutu quarantaine, vous viendrez me voir à New York, je vous ferais visiter ! Je vous dois bien ça vous êtes ma sauveuse ! Et sachez que je tiens toujours ma parole.

Elle lui sourit, elle s’imaginait déjà être le guide de sa nouvelle connaissance, et elle adorerait ça ! Elle lui montrerait ses boutiques préférées, elle l’emmènerait au Moma, elles se baladeraient dans Central Park, elle pourrait même pique-niquer, Lena adorais les pique-nique que lui préparait sa gouvernante. Elle allait lui demander de lui parler de New Way, mais elle n’en eu pas l’occasion, elle fut interrompue par Savannah qui lui demandait si elles pouvaient se tutoyer. A dire vrai, la petite princesse en était ravie. Elle n’aimait pas particulièrement le vouvoiement.

J’en serais ravie, Savannah, tu vois, je trouve que le vouvoiement est un frein au développement des relations naissantes. Il met une barrière entre les personnes, c’est au début une marque de courtoisie, mais le problème c’est que personne ne sait jamais quand, et personne n’ose, passer du vouvoiement au tutoiement, et sincèrement, tout le monde à l’air con. Et contrairement à ce qu’on dit, vous ne marque pas le respect, c'est soit un signe d'hypocrisie courtoise, soit de l'irrespect camouflé, je ne sais pas qui à pondu ça, mais c’était une vraie blonde ! Tu ne trouves pas ?

Elle explosa de rire, enchantée plus que tout de l’explosion d’un des bastions les plus redoutables des relations sociale. Le Vous suprême et tout puissant !






[HP]dans une conversation en anglais, ce dernier passage n'aurait pas lieu d'être puisqu'il n'y a pas de différence entre le tu et le vous, qu'est ce qu'on est compliqués les français![/HP]
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MessageSujet: Re: Gentes Alu et Escarpins [Clos]   Gentes Alu et Escarpins [Clos] EmptyJeu 24 Juil - 19:02

Bizarrement, le passage des militaires n'avait pas laissé Lena indifférente. En même temps, la plupart des habitants de cette ville voyait leur présence d'un mauvais oeil parce qu'à cause de leurs règles à la noix, l'existence de chaque personne du coin avait été chamboulée à jamais. Oui, à jamais. Car même si la quarantaine se levait dès demain, il serait impossible d'oublier le mois entier d'enfermement qu'ils avaient du subir. En fait, ils avaient échangé une cage contre une autre, tout simplement. Avant, ils ne pouvaient pas quitter leur abri anti-bombe, et maintenant, c'était leur ville qu'ils ne pouvaient pas fuir. Certes, les conditions de vie s'en trouvaient meilleures : chacun avait pu retrouver sa maison et son train-train quotidien, son travail et ses occupations. Sauf que cela devait se faire uniquement à New Way, et sous la surveillance rapprochée de ces militaires en treillis armés de fusils. L'endroit perdu au milieu de l'Arizona n'offrait pas de nombreuses possibilités et pour sa part, Savy s'y sentait un peu à l'étroit. Les week-ends lorsqu'elle ne travaillait pas à la bibliothèque, elle aimait parcourir des kilomètres dans sa voiture, seule avec la musique à fond. Quand elle arrivait dans la grande ville la plus proche, elle s'arrêtait, flânait un peu, allait boire un verre dans un bar sympa et rentrait, bien souvent à la tombée de la nuit. Ces longues escapades lui manquaient.

Seulement les militaires n'avait pas l'intention de laisser les habitants s'en sortir comme ça : ils savaient que certaines personnes étaient dehors au moment de l'explosion et feraient n'importe quoi pour les retrouver. Savannah y avait beaucoup réfléchi depuis sa sortie de l'abri des Mayers. Au départ, elle s'était sentie coupable de cet assaut du Gouvernement et de scientifiques, parce qu'après tout, n'était-ce pas ses amis et elle qu'ils recherchaient avec tant d'ardeur ? Oui, mais qu'est-ce qui disait qu'ils étaient les seuls à ne pas avoir eu le temps de rejoindre un abri ? Parce qu'il ne fallait pas se leurrer : un randonneur en train d'errer dans la forêt au moment où l'alarme stridente avait rententi n'aurait jamais pu courir assez vite pour se protéger. Il devait y en avoir d'autres. Pas beaucoup, quelques-uns seulement, mais il n'y avait aucune raison pour qu'en ce 13 octobre 2013, seuls les six inséparables aient été de sortie. Alors, la réaction de Lena avait-elle un lien avec cela ? Etait-elle mal à l'aise au point de balancer une excuse bidon et un faux sourire pour justifier le frisson qui venait de la parcourir, parce qu'elle avait quelque chose à se reprocher ? Comme par exemple, ne pas s'être trouvée dans un abri durant l'explosion de la bombe ? Après tout, c'était cohérent. Parce que les autres habitants ne réagissaient pas de la même manière quand ils croisaient des militaires ou des humains en blouse blanche du Gouvernement : ils râlaient, grognaient, gueulaient. En gros, ils ressentaient de la colère et non pas de la peur ou de la gêne. Lena cachait quelque chose.

*Ou bien tu es tout simplement un peu trop paranoïaque sur les bords. Ou encore, tu voudrais tellement que d'autres personnes soient restées dehors que tu t'imagines des trucs, juste parce que si c'était le cas, ça t'enlèverait une part de culpabilité due à la quarantaine de la ville.*

N'empêche que ça restait plausible. Lena avait bien avoué n'être là que depuis peu, alors si elle avait emménagé seule et qu'elle n'avait pas spécialement eu l'occasion de discuter, il se pourrait bien que personne ne l'ait prévenu de l'état... spécial de l'endroit. Ainsi en entendant les sirènes, elle se serait demandé de quoi il s'agissait et se serait précipitée au-dehors pour trouver des voisins à qui le demander. Mais tous auraient déjà été dans leurs abris, et elle serait restée là, seule, à ne pas savoir quoi faire. Quoi que, elle se serait faite repérer, sauf en restant complètement enfermée et invisible de la surveillance aérienne pendant un mois. Donc pas de sortie ne serait-ce que dans le jardin, et surtout pas de lumières la nuit. Pour quelqu'un qui était sensé ne rien savoir, ça aurait été un peu bizarre comme réaction, non ?

*Laisse tomber, Savy...* se morigéna-t-elle, soupirant intérieurement face à ses idées saugrenues - et puis, réfléchir à cela ne lui apporterait rien pour le moment.

Lena ne laissa pas le temps à la brunette de répondre à sa fausse excuse, heureusement car elle n'aurait pas vraiment su quoi dire. Passer pour une naïve, jamais, et elle ne voulait pas froisser la blondinette en lui faisant remarquer son petit mensonge, même en le lui disant gentiment. La jeune femme la remercia à nouveau, expliquant qu'elle ne savait même pas où elle se trouvait et demandant à la native de New Way où elle était exactement. Et bien, il s'agissait tout simplement de l'endroit qui avait enlevé deux êtres chers à Savannah. Cette question l'attrista quelque peu, mais elle n'en laissa absolument rien paraître. De toute façon, elle était loin d'en vouloir à Lena : comment aurait-elle pu savoir pour Ryan et Allan ? Aucune chance. Avec un sourire, elle répondit sans s'étaler. Si jamais la demoiselle lui demandait ce qui s'était passé, elle le lui dirait. Mais mieux valait ne pas s'engager dans ce genre d'explications toute seule, parce que si elle pouvait éviter de faire remonter à la surface de très douloureux souvenirs, ça l'arrangerait beaucoup...

- Il s'agit d'une ancienne usine, qui est aujourd'hui en ruines et à l'abandon. Peu de gens passent par là puisqu'il n'y a plus rien à voir ni à y faire, c'était vraiment pas de chance de crever une roue pile à cet endroit.

Son sourire s'élargit, et elle lui jeta un regard amusé avant de le reporter sur la route. Elle la taquinait un peu, c'était son comportement habituel envers de nouvelles rencontres qui lui inspiraient de la sympathie. Savannah aimait instaurer une atmosphère détendue, et l'humour l'y aidait bien. Et puis, c'était une vraie Miss Sourire, elle ne faisait pratiquement que cela toute la journée, que ça aille ou non, qu'elle soit avec des amis ou de parfaits inconnus. Certains pouvaient la trouver fausse à force, mais elle s'en fichait. Elle aimait les gens, discuter avec eux et apprendre à les connaître. Et c'était tout ce qui comptait à ses yeux, elle n'avait jamais donné d'importance aux opinions que l'on pouvait bien avoir sur elle. Sauf celles de ses amis les plus proches, et uniquement quand c'était quelque chose de fondé.

Avouant à Lena qu'elle voulait en connaître plus sur Manhattan, celle-ci la prévint de ne pas trop insister au risque de l'entendre en parler pendant toute la soirée. Evidemment, il devait y avoir tellement de choses passionnantes à dire ! Cette ville qui semblait ne jamais dormir regorgeait d'endroits à voir absolument. Jour et nuit, il y avait toujours quelque chose à faire. Et puis ces gratte-ciels qui semblaient ne jamais finir, et les rues commerciales remplies de monde... Tout cela attirait Savy, mais uniquement pour visiter, et parce que ça l'impressionnait. Dans tous les cas, la nature resterait toujours son premier choix. Ce n'était pas pour rien qu'elle voulait passer du temps avec des tribus perdues en Amérique Centrale !

- Ah, je veux bien parier que ce n'est pas moi qui m'endormirais la première ! lâcha-t-elle en riant.

Elle hocha la tête lorsque Lena qualifia les militaires de connards en treillis, lui montrant qu'elle était bien d'accord avec cette expression et qu'elle ne lui en voulait certainement pas de l'utiliser. Ah, après la peur on passait finalement à cette colère que ressentaient tous les autres habitants. Savy avait-elle été un peu trop vite tout à l'heure en affirmant que sa nouvelle connaissance avait un souci avec le Gouvernement ? Peut-être bien... Mais rien ne pouvait être certain malgré tout, et elle garda la réaction d'il y a quelques minutes dans un coin de sa tête, prévoyant, si elles en reparlaient ce soir, d'étudier chacun de ses geste et de ses mots pour essayer de lire la vérité en elle. Curieuse ? Non, pas pour un sou... Quoi qu'il en soit, la conversation était pour le moment tournée sur NY, et il fallait dire que l'étudiante ne s'en plaignait pas. Une bonne soirée se profilait à l'horizon, inutile de la gâcher en évoquant les militaires plus de trente secondes. Savannah s'étonna de l'offre de Lena, mais son expression affichait un ravissement non dissimulé.

- Ce serait avec joie ! Même si je n'estime pas avoir fait grand-chose pour vous ce soir, vous filer un petit coup de main était tout ce qu'il y a de plus normal, et n'importe qui en aurait probablement fait autant, affirma la brunette en souriant - encore et toujours. Venir à New York serait un immense plaisir, et si en plus vous êtes là pour montrer les meilleurs endroits de la ville ! C'est à mon tour de vous remercier, je crois !

Un autre rire franc s'échappa de sa gorge. Elle aurait eu plein de questions à poser à Lena, mais préféra mettre quelque chose au clair avant : il fallait absolument qu'elles cessent de se vouvoyer comme deux quadragénaires un peu coincées qui viendraient de se rencontrer. Elles étaient jeunes, auraient pu être dans le même amphi... Qu'est-ce qui les empêchait d'être un peu plus à l'aise ? La réponse que fit Lena rassura la jeune étudiante et alors qu'elle expliquait son point de vue sur la chose, Savannah ne put se retenir de hocher la tête à chaque affirmation. Elle avait tout à fait raison, et c'était bel et bien la première fois qu'elle rencontrait une personne qui possédait la même opinion sur ce sujet. Décidément, elles étaient faites pour s'entendre. Le rire de Savy se fit plus appuyé alors que Lena termninait sur une touche d'autodérision. On disait tellement de choses sur les blondes, et la plupart d'entre elles s'en offusquaient, ce qui était un peu normal. Mais bon, rentrer dans le jeu de ces blagues si communes était d'autant plus intelligent.

- C'est très probable, on sait tous à quel point les blondes peuvent se montrer brillantes, dit-elle avec un petit clin d'oeil amical, montrant qu'elle ne faisait qu'ironiser, tout comme son accompagnatrice. Ah, nous sommes arrivées ! C'est pas du grand art mais la déco est correcte, et puis l'ambiance plutôt sympa. Deux de mes meilleurs amis travaillent ici, j'espère qu'ils seront là ce soir, que tu puisses les rencontrer ! Leurs horaires ne sont pas ce qu'il y a de plus défini, je ne sais presque jamais quand ils sont en service ou non !

Savannah stoppa la voiture et les deux jeunes femmes en sortirent. Après avoir verrouillé, elle se dirigea vers l'entrée accompagnée de Lena. A l'intérieur, le bar était plein mais il y avait pas mal de tables encore libres.

- Est-ce que ça te convient là-bas ? demanda-t-elle en montrant une table de deux près d'un pilier, un peu au fond de la salle.

L'étudiante aimait les gens, cela dit si elle pouvait discuter tranquillement avec Lena, ce ne serait pas du luxe. Cet endroit était sympa mais vu qu'il y avait du monde, il pouvait s'avérer un peu bruyant. En attendant la réponse de son interlocutrice, Savannah entreprit de jeter un regard autour d'elle pour essayer d'apercevoir Alex ou Jack.

[C'est clair, dommage qu'on doive écrire en Français xD Je laisse ouvert au niveau de mes "amis" parce que si l'un d'eux veut faire une petite apparition histoire de venir chercher les commandes... Je vais le proposer, ils posteront après toi si jamais ! Tu peux ouvrir un nouveau sujet au bar pour continuer, je verrouillerai celui-ci ^^]

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