NEW WAY
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Une ville mise sous quarantaine où des personnes se découvrent des pouvoirs.
 
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 Journal d'Alexandra Mayers

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Alexandra Mayers
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Alexandra Mayers


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MessageSujet: Journal d'Alexandra Mayers   Journal d'Alexandra Mayers EmptyDim 27 Juil - 5:45

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La folie a toujours eue du bon
Elle ne sert que de façade



Infos sur Alexandra Mayers



    Connu par tout le monde
    --> Elle à vingt ans, fait ses études dans le journalisme et travail à mi-temps dans le bar le plus miteux de la ville
    --> Alex fait partit du groupe de six amis. Ca peut paraitre un details anodins, mais ce groupe à fait beaucoup parler de lui il y a quelques années. La mort d'Allan, un enfant, dans les ruines de l'ancienne usine avait fait la une des journaux locaux. New Way reste une petite ville. Et c'est cette mauvaise "pub" qui a fait parler des 7 amis, devenu 6. Une histoire dont ils se seraient franchement bien passé.
    --> Sa mère est morte alors qu'elle n'avait que cinq ans, dans l'accident de l'usine.
    --> Son père est haut placé dans la mairie de la ville. Elle ne manquera pas une seule ceremonie, quelconque, pour faire un reportage. Son père et le maire etant de grands amis, elle ne voit pas l'interêt de s'en priver


    Connu par ses 5 amis proches
    --> Elle pense que son père lui ment sur son travail. Elle est loin d'imaginer la vérité, mais elle pense qu'il plus affecté à la sécurité que simple conseillé.
    --> Ne lui faites jamais rien à manger le matin, elle fait partie des rare americaines à ne rien pouvoir prendre au réveil.


    Connu par elle seule, mais possibilté d'être connu par des gens proches
    --> Elle posède une lettre, rangée de manière negligée par manque de tête, lui expliquant qu'il était dommage de refuser un post de journaliste au New York Times. Datant d'un peu avant la troisième explosion.
    --> Toute sa vie et ses pensées se trouvent dans des cahiers servant de journaux intimes, dans sa chambre. Il reste déconseillé de les lire, ou alors qu'elle ne l'apprenne pas.





Dernière édition par Alexandra Mayers le Mer 30 Juil - 5:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'Alexandra Mayers   Journal d'Alexandra Mayers EmptyDim 27 Juil - 16:36

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Nouveau journal.
Nouvelle vie.



    J'ai voulu reprendre un nouveau journal en vue des derniers evenements qui arrivent à New Way. Petite ville tellement paumée au milieu de nul part, que personne ne s'en ai jamais soucié. Il à fallu d'une bombe qui explose au dessus de nos tête pour que tout bascule. Pourtant c'était pas la première, et peu de gens à l'extérieur s'en occupaient. Maintenant la ville est sous controle militaire et personne ne peut en sortir. Jamais je me suis sentie aussi enfermée qu'en ce moment même. J'avais pas specialement prévu de quitter cette ville, pas prévu de quitter les gens que j'aime. Mais entre ne pas vouloir partir et être obliger de rester, il y a une différence telle que j'arrive de moins en moins à me sentir à l'aise ici. Je ne fais pas un pas dans la rue sans voir un militaire ou un scientifique. Leur présence me dérange, elle me rappel le secret que je garde. Le secret que l'on garde.

    Je crois que j'ai besoin d'en parler. Mais à qui ? Les personnes avec qui je le partage ? Impossible, on evite bien soigneusement le sujet. Le mois que l'on à passé dans l'abris a été un enfer, des prises de têtes comme jamais il n'y en avait eu. Alors tout ce qui peu touché à cette période est evité avec précaution. Avec mon père ? Son boulot lui prend tellement de temps avec tout ce qu'il c'est passé que j'ai du mal à le croiser. Et les peu de fois ou je le croise j'arrive pas à faire autrement que de l'éviter. Je voudrais vraiment lui parler, y mettre du mien. Mais, je sais pas je crois que je lui en veux de ne pas avoir été là quand j'avais besoin de lui. Je lui en veux de me faire recaller par sa secretaire de ***** à la mairie qui me répond toujours qu'il est en réunion. Alors à chaque fois qu'il fait l'effort de venir vers moi, c'est moi qui m'éloigne. Je m'en veux vraiment de réagir de cette manière, mais j'ai du mal à faire autrement. Les disputes sont de plus en plus fréquentes et ses absences répetées. C'est pourtant maintenant que j'ai besoin de lui. J'suis pas convaincue qu'il s'en aperçoive. J'sais pas. J'sais plus. Alors oui, il me reste toujours la possibilité d'ecrire dans ce journal. Mais même là je suis reticente. Si quelqu'un tombait dessus ? C'est horrible de ne pas savoir vers qui se tourner.

    J'en ai regretté la proposition que l'on m'avait faite il y a quelques temps, avant la bombe, avant la quarantaine. Un post de journaliste au New York Times. Ils se proposaient de me faire finir mes études chez eux, et de travailler pour eux en parralèle. Même dans mes rêves les plus fous, j'aurai jamais imaginé cela. Il m'avait fallu du temps pour y réfélchir, avant de decliner leur offre. Personne n'en sais rien, parce que tout le monde aurait su que c'était une opportunité à saisir et à ne pas louper. Ce genre de chose ne se présente pas deux fois. Mais j'ai été incapable de partir d'ici, incapable de les laisser eux. Bien sur, ils ne le sauront jamais. Je ne préfère pas qu'ils le sache, plutôt qu'ils comprennent que c'est pour eux que j'ai refusé. Ils seraient capable de s'en vouloir pour un choix que j'ai fait seule. Mais j'avoue que j'ai regretter ce choix quand on étaient enfermés. Il y a eu forcement un moment, dans ce temps passé à l'abris, où j'en ai voulu à l'un d'eux. Et ce sentiment m'avait tellement fait mal que oui, j'ai souhaiter revenir en arrière, accepter cette offre et me trouver loin d'ici à ces moments précis. Aujourd'hui je culpabilise d'avoir eu ce genre de pensée, je pourrai me trouver un tas d'excuses, mais y en a aucune que je trouverait recevable. De toute façon, je me connais, j'aurais pas supporter ne pas être avec eux maintenant. Ils ont toujours été là pour moi. A moins de faire la même chose pour eux. Alors, j'ravale certaines pensées que je peux avoir et je reste celle qu'ils ont toujours connue. J'crois que c'est la meilleure chose à faire.

    Enfin, j'essaye de faire comme si de rien était, mais j'ai cette désagréable sensation que tout ce qui se trouve autour de moi prend une direction que je n'arrive plus à suivre. Les gens ont changés, mais ça peut se comprendre après ce qu'on à tous vécus. La présence continuelle des militaires n'est pas fait pour aider. Et puis, mon père. Je sais pas, je trouve qu'il y a une grande part d'ombre autour de lui, de son travail. J'arrive pas à mettre la main dessus. J'ai bien essayer de fouiller, mais je n'arrive pas à trouver la moindre chose. Je chercherai encore, je finirais bien par savoir. Puis peut etre que je deviens parano, la tension qui s'accumule dans cette ville et cette chasse aux sorcières lancée contre les gens restés dehors, nous fait tous douter de tout le monde. Les gens seraient même pret à denoncer leurs amis les plus proches, juste pour voir cette situation se finir. Un climat plutôt hostile, insuportable. Je m'y sens de moins en moins bien, dans cette ville. Heureusement qu'il reste Jack, Cameron, Savannah, Jason et Sam sinon je ne sais pas comment je ferais pour ne pas perdre la tête, face à tout ce qui se passe ici.

    Ha, la porte d'entrée vient de claquée. Je vais arreter là. J'espère pouvoir revenir avec de meilleures nouvelles.


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MessageSujet: Re: Journal d'Alexandra Mayers   Journal d'Alexandra Mayers EmptyMer 30 Juil - 5:11

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Réalité...
Folie...



    Je crois que je deviens folle. Je me demande si il est bon d'ecrire mes dernières journées. Ce que j'ai à dire tient tellement du suréalisme que je viens à douter de ce que je vois, de ce que je vis. Pourquoi faut-il tourjours que ce genre de truc m'arrive à moi ? Est ce que je l'ai tant mérité que ça ? Ok, j'ai peut être pas été très cool avec un tas de personnes, mais de là à me faire vivre ce que je vis, il y a quand même une marge. Ce que j'écris ne semble pas avoir de sens, hein ? Mais c'est rien comparer à ce qui va suivre, je m'efforce juste de retarder le moment ou je vais écrire ce qu'il s'est passé. Parce que si je viens à l'écrire, cela voudra dire que j'y crois un minimum. Et croire à cela equivaudrai à un séjour à l'asile. Le diagnostic ne serait pas compliqué à deviner, un medecin ecrirai en grosses lettres "Crois vivre dans un film de sciences fictions". Ho, bien sur il employerait des mots plus technique, mais dans le fond, c'est ça que ça voudra dire. Je me lance...

    Je me suis fait tirer dessus aujourd'hui. Un militaire à cru bon de jouer les gros bras, le coup est partit et c'est mon bras qui à été touché. Non, en fait je vais revenir en arrière.

    Hier soir je trvaillais dans mon bar tout pourri. Deux militaires sont entrer et ont commencer à faire leurs fortes tête. Ils se croivent tout permis, je les déteste. Jack à prit son service au moment même ou Alphonse -c'est le nom que le lui ai attribué- me tenais par le poignet. Mais Jack fut très vite suivit de Cameron. Woods à eue la bonne idée de faire croire à un affrontement civils / millitaires au centre commerciale. Alors les deux bras cassés sont partis en jurant que je les reverrais. Moi j'ai trouver que s'était une bonne chose, c'est abrutis n'avaient pas payer leurs verres. Ils sont revenus le soir même, ils attendaient dehors la fermeture du bar. Mais cette fois, ils étaient venus à trois. Pas grave. Je sort en furie, tend la main vers Alphonse et lui demande mon fric. J'aurais peut etre du réfléchir avant de faire cela, mais bon comme d'habitude je fonce et je pense après. Mais Jack et Cameron sont arrivé avec une bate de basse ball, Super Jack à fait une super prise à Alphonse, pendant que Cameron prenait un malin plaisir à provoquer les autres. Les potes d'alphonse sont partis en voyant leur pote maitrisé par Jack. Bref, Cameron à fait en sorte que je récupère l'argent des boissons et un bon pourboire, et il m'a ramener à l'intérieure du bar. Ce qui s'est passé ensuite entre Jack et Alphonse, je n'en ai pas la moindre idée. Mais Jack est revenu en un seul morceau, alors je suppose que ça c'est bien passé pour lui, moins bien pour ce cher Alphonse.

    Je croyais l'histoire réglée. Mais aujourd'hui en sortant de la mairie, voilà que je me retrouve face à face avec Alphonse et un de ses potes. Pour la première fois de ma vie -peut etre aussi parce que j'étais seule cette fois- j'ai pas chercher à jouer mes camicazes. Je suis partit en courant. J'déborde de courage, hein ?! Mais Alphonse avait décider que la rencontre d'hier ne lui avait pas plu du tout, je devais être le source de tous ses malheurs puisqu'il m'a courru après. Ironie du sors, j'était parfaitement cacher quand mon portable sonne pour devoiler ma localisation. Mais c'est là ou c'est drole, c'est que la personne qui venait de téléphoner se trouvait être mon père. Oui, mon père, celui qui n'est jamais là, celui qui n'a jamais le temps de telephoner. Il a fallu qu'il choissise ce moment précis. Enfin, Alphonse lui à répondu en lui expliquant qu'il allait me demonter la machoire et que de ce fait j'allais pas pouvoir lui parler pendant un petit moment. Et oui, sans le vouloir mon petit Alphonse donne dans l'humour. Pas parler à mon père pendant un petit moment ! Trop fort, je lui aurait bien dit que ça faisait déjà des années qu'on se parlait plus, alors j'était pas à quelques mois près. Mais finalement, j'ai préférer me retenir. Quoiqu'il en soit à ce moment je ne paniquait pas vraiment. Je me retrouve toujours dans des situations de merde, mais je m'en sort toujours de manière innatendue. Et là c'ets l'intervention de Sam et d'un autre type -un medecin- qui m'a sauver. Enfin sauver... Je me sui retrouver avec une amre sur le front, un sam qui à hurler "Ratatouille", et qui lui à foncer dessus. Ratatouille, ce super non de code qu'on avait quand on était petit et qu'on jouait aux gendarmes et aux voleurs. Quand on criait cela, celui qui était menacer d'une arme devait se degager le plus vite possible. Si c'était marrant quand on était petit, en vrai c'est quand même super flippant. Je me suis dégager. Pas assez. Le coup est partit, mon bras était touché. Je passerai les détails de ce que j'ai pu ressentir. Juste une chose. Ca fait un mal de chien, je comprend pas pourquoi dans les films, ils font toujours comme si c'était qu'une egratinure. La sensation est vraiment desagréable et... Aoutch... C'est fait vraiment mal. Puis, sans prevenir un groupe de militaire à fait une apparition de deux seconde 33, ont embraquer les deux autres militaires et son partit. Je crois que c'est pas la peine de chercher à comprendre. Ces types on un problème sérieux.

    Jusque là, rien de vraiment étonnant. De toute façon vu les histoire dans lesquelles je m'embarque, ça ne peut pas choquée grand monde cette histoire. Et puis comme par miracle, un medecin était sur place. Pff, d'ailleurs il a une sacré droite ce type, v'la le pin qu'il à foutu au pote à Alphonse. Il a regarder mon bras. Non, il a toucher mon bras, ma blessure. Et j'avais plus rien. Plus la moindre trace de blessure. Rien, que dalle, nada. C'est là ou mon histoire ne colle plus à ma vie tordue. Tout ce qui m'arriver peut s'expliquer par une succession de "pas d'chance". Mais jamais rien n'avait été inexplicable. Un mec qui vous soigne en vous touchant ? Serieusement, comment je peu croire en ça ? Je crois que j'ai tout inventé en réalité. C'est la seule explication logique. La peur du moment m'a fait perdre les pedales et du coup je suis imaginé blessée. Je sais pas, peut etre que le coup de feu, le bruit de la detonnation à fait peter les quelques neurones de ma cervelle de blonde, et tout à dijoncter totale. Coup de feu, egale blessure, égale j'suis completement folle. Mais pourquoi est ce que mon manteau est mort alors ? Pourquoi est ce qu'il possède un trou marquant le passage de la balle ? Mais pourquoi mon bras n'en garde aucune marque ? J'y comprend rien. J'suis pas sure de vouloir comprendre. Pas convaincue que ça entre dans mon mode de pensée. J'suis surement un peu folle sur les bords, mais je reste quelqu'un de rationnel. J'peux pas croire qu'on puisse guerrir de cette manière.

    Je crois qu'il faut que j'oublie cette histoire. Que je me couche. Que je ferme les yeux... Demain tout ira mieux... Je ne suis pas folle... Demain tout ira mieux... Demain...

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MessageSujet: Re: Journal d'Alexandra Mayers   Journal d'Alexandra Mayers EmptyVen 8 Aoû - 17:54

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    Tout se passe trop vite dans ma petite tête en ce moment. J'ai pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe réellement. La bombe qui à exploser sur New Way semble avoir des répercutions, et encore je suis pas réellement sure que ce soit la cause. Peut etre que je met tout ça sur le dos de ce bombardement pour m'aider à comprendre ce qui se passe en ce moment. J'ai la sensation d'être dans un veritable cauchemard, le genre de mauvais rêve dont on arrive pas à se reveiller. Pourtant il va bien faloir que ce soit le cas un jour ou l'autre, car tout ce qui arrive est strictement impossible. Si on reprenait tout ce que j'ecrivais, ça pourrait peut etre meme une serie au succès ephémère, mais qui restera bien trop irréaliste pour que les gens s'y attardent réellement. Je sais pas, je sais plus. Je pensais que dormir allait m'aider, qu'à mon réveil j'y verrai un peu plus clair, mais en réalité c'est bien l'inverse. Tout semble s'embrouiller de jour en jour, et aucunes explications rationnelles ne semblent venir. Pourquoi ? J'ai pas envie d'y penser. Faut que je passe à autre chose.

    J'ai reçu la viste de Nate Stevens. Un ex petit ami à Savannah qui avait quitté la ville. Il était sur le pas de ma porte et moi, comme une conne, je pensais qu'il venait pour savoir où il pouvait trouver Savy. Et toujours comme une abrutie j'étais prête à lui dire. Faut dire que lui et moi ça n'avait jamais été l'entente cordiale. Il est arrivé à un moment où j'avais une tendance à la possesivité envers mes amis. Et lui il m'enlevait la seule fille qui était présente, autant dire que je n'ai pas vu ça d'un très bon oeil. Je sais pas, je crois que le fait de ne pas avoir eue de point de repere feminin dans ma vie, rend Savannah bien plus qu'importe à mes yeux. Bien que c'est bien au dela de ça en réalité. Savy fait partie de ce groupe d'ami qu'on forme depuis tellement longtemps que je suis incapable de qualifier cette relation. Dire qu'elle est comme une soeur reste un terme un trop de terne pour moi, c'est plus que ça. Alors oui, à l'epoque, quand Nate à debarquer dans sa vie j'ai tout fait pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le bien venu. Alors nos relations n'ont jamais été au beau fixe avec lui. J'dois avoir une part de responsabilité dans cette rupture. Quoiqu'il en soit, en le voyant devant ma porte j'avais pas cette sensation de lui en vouloir. Enfin, je veux dire par là que, sur le coup, je me suis dit si il veux revoir savy alors qu'il le fasse. Pas l'intention de mettre mon grain de sel dans cette histoire. Pas que je tiens moins à mon amitié avec Savannah, justement c'ets le contraire. Elle est tellement importante qu'elle ne doit pas avoir besoin de moi pour venir mettre un ton desagréable dès qu'un mec vient à l'approcher.

    De toute façon, je me trompais sur toute la ligne. Il n'était pas là pour Savannah, mais pour moi. Ouais, ça surprend sur le coup. Mais si j'avais decider de ne pas lui sortir de reflexions désobligeantes, il a bien fallu que je revois mon jugement. Il est revenu en ville en tant que Militaire et devait faire ces foutus interrogatoires obligatoires. Pourquoi est ce qu'il s'était sentit obligé de m'interroger moi ? Ca complique beaucoup les choses étant donné qu'il est au courant que tous les ans on se rend à l'ancienne usine, à la date du 13 octobre, à la date du bombardement. Alors l'interrogatoire à vite degeneré. Je ne supportait pas toutes les petites reflexions qu'il pouvait sortir sur le groupe d'ami, dans sa voix et son ton il y avait une telle rancoeur envers nous que je l'ai pas supporté. Je me suis surement enervée plus qu'il ne le fallait, en repondant qu'on avait decider d'aller à l'usine mais que les alarmes avaient rententient alors on était partit s'habriter. La façon dont j'ai eu de dire les choses à fait qu'il à prit ça pour un mensonge, ou un truc dans le genre. Bref, il ne croit pas ce que je lui ai dit et ça m'angoisse. Si ca ne concernait que moi encore, tout irait bien, mais si on vient à contre dire ce que j'ai dit et à prouver le contraire. Alors... Alors c'est cinq autres personnes qui se verront prendre. Et nate a finit par partir. Je crois que je m'en veux terriblement, en fait, j'en suis sure.

    De toute façon, cette journée à quelque chose de bizare depuis le début. Ce matin j'ai croiser mon père dans la cuisine et on a parlé... Non serieux, on a vraiment parler. Enfin un peu, jusqu'à ce que son téléphone sonne et qu'il parte pour son travail. Mais pas de cri, pas de hurlements, pas de "je te deteste" ou de "t'es jamais là". Hallucinant. Cette journée me depasse un peu en réalité. Mais pour parler de chose un peu plus joyeuse -et pour me changer un peu les idées- je dois avouer qu'il m'a fait deux cadeaux que je n'aurais jamais imginé. Mon père m'a donné le journal intime de Maman, ainsi qu'un albulm photo. j'ai pas encore eu le temps de tout lire à cause de l'intervention de Nate et du peu de manage que j'ai tenter de faire. Mais les quelques lignes que j'ai pu lire m'on vraiment fait plaisir, j'ai l'impression d'avoir une chance de la connaitre à travers ce qu'elle à écrit. Je crois que ça m'aide un peu à savoir d'ou je viens, ou un truc dans le genre. Je sais pas trop en fait. Enfin, j'suis vraiment contente de l'avoir, au moins j'ai l'impression de l'avoir un peu près de moi.

    Ha... Finalement, c'est pas tout de suite que je vais pouvoir me plonger dedans. Mon père viens de rentrer, j'vais aller le remercier.

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MessageSujet: Re: Journal d'Alexandra Mayers   Journal d'Alexandra Mayers EmptyJeu 11 Sep - 4:03

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    Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit. Ca fait longtemps que je ne sais pas quoi écrire.

    J'ai un tas de choses à raconter, un tas de choses que j'ai besoin de deversé sur ses pages qui ne seront pas me juger. Mais, c'est aussi un tas de choses dont je ne suis pas convaincue qu'il soit bon d'écrire sur un simple cahier. Un tirroir d'ouvert, un regard trop curieux sur ce qui se trouve à l'interieur, l'interpellation d'un cahier d'apparence banal, des mains trop curieuses qui l'ouvrent, des yeux qui le parcourt. De lourds secrets, ainsi posés sans la moindre sécurité et à la disposition de la première personne trop curieuse mais pas forcement mal attentionnée. La question se pose alors : était-il réellement raisonnable d'écrire ma vie, mes journées, mes pensées, ce qui fait que je suis moi sur ses pages ?

    La situation est presque drôle quand on y réfléchie bien. Pourquoi aurais je pris ce cahier si c'était pour ne rien écrire ? Est ce que je viens de faire ces quelques lignes pour me donner bonne conscience ? Ou alors pour me rappeler, si un jour ça tourne mal à cause de ses pages, que j'aurais du mieux réfléchir à mes actes avant de les faire ? La vérité c'est que j'ai besoin d'écrire, besoin de liberer certaines choses, besoins d'y voir plus clair, besoins de n'avoir que mon jugement et celui de personne d'autre. Les précédentes lignes ne sont que l'expression d'une crainte qui se verifiera ou pas. Je le regretterai peut être, mais peut être pas. Une chose est certaine, si je n'écris pas, c'est là que je le regretterai. La seule chose qui me restera à faire sera de cacher ce cahier, precieusement et de manière sûre, afin que personne ne puisse tomber dessus sans savoir où chercher.

    La dernière fois que j'ai écrit dans ce journal, je me suis arretée car mon père venait de passer la porte de la maison. Depuis toute petite, je rêve et j'espère qu'il passe cette porte le plus souvent possible, d'entendre sa voix m'appeler pour me dire qu'il est rentré. Ce genre de petites choses stupides et anodines dont j'ai pas vraiment eu le droit. Il partait toujours trop tôt et rentrait beaucoup trop tard. Quand on a un père absent, les choses les plus riddicules font vraiment plaisir. Alors ce soir là, quand il a élèver la voix du rez de chaussez pour annoncé qu'il était rentré, j'ai pas hesité une seconde à descendre pour le rejoindre, un sourire de gamine sur le visage, une lueur de bonheur dans le regard. Maintenant, quand j'y repense, je souhaiterai ne jamais avoir entendu cette voix m'appeler, ne jamais avoir descendu les escaliers si vite, ne jamais avoir eu la sensation d'être heureuse de le voir, ne jamais apprécier qu'il rentre si tôt, ne jamais l'avoir vu à cet instant précis. Bien que, si ça n'avait pas été ce soir là, cela aurait probalement été un autre soir. Quoiqu'il en soit, tout avait bien commencé. Non, en fait tout à dégéneré assez vite. La discussion s'est envenimer à une vitesse impressionnante. Il avait des choses à m'apprendre. Et je peux jurer que j'aurais voulu ne jamais les apprendre. J'aurais préférer vivre dans l'ignorance plutot que de savoir ce qu'il avait à me dire. J'aurai préférer qu'il continue de me mentir tout au long de ma vie, qu'il garde ce secret pour lui et qu'il ne m'en fasse pas part. Oui, j'aurai voulu qu'il taise ses révélations.

    Mon père... Le commandant Johnson... Comment des personnes qui semblent si différentes, et si eloignées l'une de l'autre peuvent en réalité être la même personne ? Comment une gamine de mon genre a-t-elle pu vivre en ne se rendant compte de rien, en croyant betement à ce boulot d'employé de mairie prenant beaucoup de temps, en se pere devouer à sa ville plus qu'à sa propre fille ? Militaire depuis des années, poser à New Way par l'armée elle même depuis si longtemps. Une existence de croyance qui bascule en l'espace de quelques secondes, d'une seconde, d'une fraction de seconde, juste le temps de prononcer un "oui" quand la question "tu es johnson ?" tombe. Un simple mot, prononcé un milliard de fois dans une même journées, dans un tas de langues différentes, le mot le plus banal au monde, le plus employé, un putain de mot et une existence qui s'effritte sans qu'on est eu le temps de comprendre. Je suis née d'un militaire qui à sciement cacher son identité à sa famille et qui croit que je devrais accepter gentiment toute cette histoire. Mais bien sûr ! Apres tout c'ets mon père, quand je l'ai appeler parce que je venais de me faire tirer dessus, c'est lui qui n'est pas venu. Quand Maman est morte, c'est lui qui etait encore absent et qui m'a envoyer chez les parents d'Allan, alors que j'avait besoin de lui. Quand je grandissait et que le lundi je retrounai en cours et que les camarades de classe raconte qu'ils ont fait plein de choses avec leur pere durant le week end, moi je racontait que... je racontait quoi dejà ? Ha, bin rien... Alors ouais, c'est vrai après tout, il est militaire, cela explique tout, je devrais lui sauter dans les bras pour lui dire que je comprend pourquoi il n'a jamais été là !

    Non. Ca n'explique rien.

    Mais deux semaines ce sont écoulés depuis cette annonce et j'ai eu le temps d'y réfléchir. Bien sur je lui en veut. Il s'occupe de tous ces abrutis de militaires qui nous pourrisse la vie. Je lui en veux aussi parce qu'il savait depuis le debut ce qui allait se passer. Il n'a rien fait. Enfin, si, à chaques fois qu'une bombe allait exploser, il avait trouver une excuse pour me garder à la maison, ce qui m'avait eviter les expositions. Sauf pour la dernière, il ne pouvait pas trouver de raisons plus importante que celle d'aller à l'usine, pour Allan. Alors si je commence à comprendre qu'il à été plus présent que ce que j'imaginais, si je comprend qu'il a été bien plus soucieux de moi que ce que je voulait bien croire. Je ne comprend pas pourquoi il n'a pas tou plaquer, pourquoi il a pas tout abandonner, pourquoi il n'est pas partien, pourquoi il nous à pas eviter toute cette histoire. Des gens le menace de me tuer pour qu'il garde le silence, pour qu'il continue à faire correctement son travail. C'est assez paradoxale comme truc. Je le deteste pour ce qu'il fait, pour le fait que ca donne l'impression qu'il ne se soucie pas de moi, alors qu'en réalité il fait cela pour me garder en vie. Et moi, dans tout cela, je dois gentiment apprendre à vivre en sachant cela. Sincérement, j'aurait voulu ne jamais savoir.

    En parlant de ces personnes qui le menace via moi. Il y a deux semaines, j'ai reçu un appel. Une voix au téléphone me disait que j'avais un message dans une ruelle. Je venais juste d'apprendre qui était mon père, tout avait forcement un rapport. Le problème residait dans le message en lui même : Jason, pour mort contre un mur. J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie, le message avait été clair. On ne s'en était finalement pas prit à moi directement, pourtant on savait parfaitement comment m'atteindre. Jason en avait fait les frais. Je n'ai rien dit au autre pour cet appel, ce message. Jason est sortie du coma et il ne se souvient pas de ce qui s'est passé. Je ne dirais toujours rien, je crois que je cause assez de problème comme ça au gens. Et puis comment dire à une personne qui vous ai si proche qu'il a failli mourrir par votre faute ? Je me sens assez coupable pour ne pas avoir besoin d'un regard accusateur sur moi. En toute franchise, je dois la personne qui s'est le moins rendu au chevet de Jason à l'hopital. J'y suis allez le premier soir, et après... une seule autre fois, ou j'ai pas pu y echapper. c'est pas contre lui, bien au contraire. C'est juste que j'ai du mal à le voir dans cet état, d'avoir une breve idée de ce qui s'est passé, de savoir pourquoi c'est arrivé. Je suis incapable de le regarder sans penser que si il est là c'est de ma faute. Alors je ne vais pas à l'hopital. Quand un membre du groupe m'appel pour me demander si je veux l'accompagner, je trouve toujours une raison pour refuser. Faut dire que j'ai multiplier les activités ces derniers temps, un nombre incalculable à l'université, des heures supplémentaire qu'il ne faut plus compter, et l'elaboration d'un journal. Tout est bon pour ne pas penser à ce qu'il à failli se produire. Jamais je ne pourrait me pardonner si il venait à arriver quelque chose à l'un d'entre eux. Je me sens tellement coupable pour Jason, que j'arrive même pas à savoir comment réagir si je venait à le croiser, c'est quand même hallucinant ! Je suis son amie, et je ne vais meme pas le voir à l'hopital !

    Je deteste ce qu'est en train de devenir ma vie... Je deteste le fait de savoir ce que mon père ma dit... Je deteste ce que je suis en train de devenir....

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